Argenteuil : « Les Cinglés : ça tourne ! »… à l’ersatz

 

Des Cinglés « Canada Dry » 

 

 

Nous ne reviendrons pas longuement sur la belle épopée des Cinglés du cinéma. Dans le complexe des fêtes municipal Jean Vilar d’Argenteuil, ils firent pendant des décennies le bonheur des cinéphiles et des collectionneurs du monde entier. L’évènement durait trois jours, puis deux, dans un espace adapté aux énormes qualités du complexe Jean Vilar que la municipalité espère aujourd’hui liquider.

         Ce complexe est neutralisé depuis un an et demi alors que le projet « Les promenades » est dans l’impasse. Cette situation a entraîné la mort des véritables Cinglés.

         La municipalité essaie de les ressusciter, mais sous une forme de succédané. Sur un seul jour, certes au cœur du Figuier blanc, mais dans un espace exigu qui ne permet pas d’offrir les mêmes possibilités de naguère. Elle peut les vanter en alignant le nombre des initiatives prévues, de fait ces nouveaux petits Cinglés ne peuvent qu’être l’ombre de leurs prédécesseurs. Dans les dimensions prévues, ils seront loin de ce que furent avec bonheur leurs ancêtres. DM

 

N’oubliez pas de noter sur vos agendas, le rendez-vous plus lointain de notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Dès à présents, parlez-en autour de vous et réservez. Le prix du repas est désormais fixé. Comme l’an dernier, 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.

Cinémas du Figuier blanc d’Argenteuil et Jean Gabin, vacance de poste, mauvaise réputation et surcoût.

 

Figue amère

 

Nous avons évoqué il y a quelques jours le turn-over très important au sein de l’encadrement de la Ville d’Argenteuil, et leurs conséquences calamiteuses pour le service rendu aux habitants.

         Ces départs pour ce que l’on en sait sont souvent volontaires, même s’ils sont les conséquences d’une ambiance délétère ou le résultat de pressions de diverses sortes poussant vers la sortie.

         Dans tous les cas, cela conduit à des vacances… de postes. Parmi elles, il y a actuellement celle du responsable de la programmation des cinémas du Figuier blanc et Jean Gabin. C’est très regrettable et l’on imagine que dans les cercles des programmateurs de cinéma à l’échelle du pays, la réputation de la Ville d’Argenteuil est au plus bas. Ça ne doit pas se bousculer au portillon pour le remplacement.

         En attendant, heureusement que cette programmation se poursuit. Mais il a fallu apparemment faire appel pour ce faire à une structure spécialisée dans ce domaine. À combien coûte l’affaire en plus pour la Ville ? C’est mystère et boule de gomme, mais sans aucun doute, cela entraîne un surcoût bonbon ! DM