Budget : cachez ces milliards que je ne saurais voir

Coupes budgétaires pour les uns, coupe de champagne pour les autres

 

 

Après 10 milliards de coupes budgétaires pour cette année, le gouvernement annonce encore 20 milliards pour l'an prochain. Les ministres se succèdent dans les médias pour mettre dans la tête du petit peuple qu'il va falloir se serrer la ceinture encore plus car il n'y aurait plus d'argent.

         Pas d'argent ? Les seules entreprises du CAC 40 ont fait 120 milliards d'euros de bénéfices en 2023. La fortune cumulée des 500 plus riches bourgeois en France dépasse les 1 200 milliards. Chaque année les grandes entreprises touchent 200 milliards d'euros d'aides diverses.

         Mais ces milliards semblent intouchables pour un État bourgeois.

 

Budget : coupes sombres sur le dos du monde du travail

 

Services publics utiles à la population dans le viseur gouvernemental

 

Le Maire a annoncé 10 milliards de réduction de crédits sur le budget de l’État. L’austérité annoncée va toucher différents ministères et les ministres se succèdent prétendant que cela sera indolore.

         Mais lorsque le ministère du Travail perd 1,1 milliard, cela signifie-t-il moins de cadeaux aux entreprises ou plutôt des économies sur la formation des salariés déjà annoncées ? Lorsque celui de la Recherche perd 900 millions cela ne sera pas moins de crédit impôt-recherche pour les entreprises, mais plutôt moins d’aides sociales pour les étudiants.

         Ces coupes seront certainement indolores pour le patronat, mais pas pour les travailleurs et les plus pauvres.

Le tabac et la santé : la santé, un écran de fumée

L’important pour l’État : que les rentrées fiscales fassent un tabac

 

 

Le prix du paquet de cigarettes va augmenter en janvier prochain, et le gouvernement prévoit de lui faire atteindre 13 euros à la fin du quinquennat.

         Il prétend ainsi lutter contre ce fléau qu’est le tabagisme. Pourtant, force est de constater que de telles hausses, pratiquées depuis des années, ne l’ont guère fait reculer. Mais, les taxes représentant 80 % du prix des cigarettes, l’État encaisse des milliards… qu’il redistribue aux capitalistes, dont les industriels du tabac.

         Le tabac est un poison mortel, mais c’est aussi une bonne affaire. Quant à ses victimes, ce n’est ni le problème du gouvernement, ni celui des multinationales du tabac.