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mercredi 8 mai 2024

Austérité garantie, en tout cas promis A+++++++++ pour les profits

 Dette publique : le gouvernement garantit l’austérité

 Publié le 01/05/2024

Un nouvel épisode de la tragi-comédie jouée depuis des semaines sur le thème du naufrage des comptes publics s’est achevé sur le verdict de Fitch et Moody’s, deux agences financières de notation. Finalement, la note de la France a été maintenue… et les coupes budgétaires aussi.

 

 

Le rôle de ces agences de notation consiste en principe à évaluer la capacité de l’État français à faire payer à la population une dette publique qui se monte à 3 100 milliards d’euros. En indiquant le degré de risque de faillite d’un État ou d’une entreprise, ces notes peuvent influer sur les taux d’intérêt, et donc sur le poids de la dette dans les comptes publics. L’État se retrouve en effet dans une spirale infernale où les emprunts qui arrivent à échéance sont remboursés en concluant de nouveaux prêts.

Le risque de dégradation des notes attribuées par ces agences a servi à justifier les coupes de 10, puis de 20 milliards d’euros dans le budget de l’année. Puis, à peine leur sentence rendue publique, le ministre de l’Économie Le Maire a expliqué que, puisque la note n’avait pas été abaissée, il était urgent de procéder à de nouvelles coupes budgétaires. Quoi qu’il se passe, pour le ministre, les travailleurs doivent se serrer la ceinture.

Au vu des taux d’intérêt réclamés aujourd’hui par les financiers pour consentir à prêter leurs capitaux, la charge de la dette devrait dépasser les 72 milliards d’euros en 2027, la rapprochant du budget de l’Éducation nationale qui est de 82 milliards. Cela ne représente que la moitié des bénéfices dégagés l’an dernier par les entreprises du CAC40… Alors, que les capitalistes remboursent eux-mêmes cette dette, faite par eux et pour eux !

                                                    Sacha Kami (Lutte ouvrière n°2909)

mardi 16 avril 2024

Argenteuil, un budget communal pour peu de réalisations, des gestionnaires très loin de la population

 

Contentement et autosatisfaction

 


Certes, la plus belle municipalité du monde ne peut offrir que ce qu’il dépend d’elle d’offrir. Les villes ne sont pas égales tout comme les difficultés subies par leurs habitants. Les budgets communaux dépendent pour l’essentiel de ce que l’État veut bien concéder, la priorité  de ce dernier étant d’aider le grand patronat à travers ses multiples aides et en décidant des investissements qui le servent en priorité.

         Nombreux sont les habitants d’Argenteuil à ne disposer que de revenus très modestes. La jeunesse y est nombreuse. Cela entraîne des obligations coûteuses, un aspect sur lequel la municipalité n’insiste guère car les difficultés des couches les plus populaires ne sont pas au cœur de ses préoccupations prioritaires d’empathie.

         La gestion dans ces conditions nécessite de faire avec des ressources financières limitées. En revanche, pourquoi faire comme s’il en allait autrement. À moins que ce soit ce que le maire d’Argenteuil veut signifier lorsqu’il titre son éditorial du magazine municipal d’avril « Ma Ville » à propos du budget pour l’année 2024 qui vient d’être voté : « Un budget riche de symboles ».

         Car du symbolique peut-être, mais des réalisations nouvelles, guère. Que la municipalité donc ne nous raconte pas au moins des histoires.

         Elle nous parle beaucoup d’investissements, mais de réalisations, quelles qu’elles soient, on n’en voit guère. La seule qui pointe et qui sera vraiment au bénéfice de la population est la médiathèque Desnos, mais son ouverture ne sera pas pour cette année.

         Il y a trois caractéristiques qui illustreraient une municipalité véritablement au service de la population. La vérité et la solidarité avec la population. Une attention pour que les agents territoriaux travaillent dans les meilleures conditions matérielles et morales. Une volonté de mettre dans le coup le maximum d’habitants AVANT chaque prise de décision importante.

         La municipalité d’Argenteuil est très loin de ces trois exigences. DM

mardi 9 avril 2024

Services publics utiles à la population : nouvelle arnaque en vue pour les travailleurs

 

Combines d’escrocs

 

Le gouvernement veut trouver 30 milliards d’euros pour combler le déficit de l’Etat. Comme si celui-ci ne résultait pas des cadeaux aux capitalistes. Il ne va rien leur demander. En revanche, il présente donc la note aux classes populaires. De temps en temps, il ressort aussi l’idée d’une taxe sur les « superprofits », histoire de faire passer la pilule. 

Même si, par miracle, une telle taxe voyait le jour, cela ne rendrait pas sa potion meilleure. Demander un peu aux gros, pour mieux faire payer les petits, c’est une combine que tous les escrocs connaissent. 

mardi 2 avril 2024

Municipalité d’Argenteuil : certes ça s’arrose…

 

« Buvons, buvons, à l’indépendance du monde… » (vieux chant ouvrier)

 

 

... contre l'inflation

Dans le budget 2024, les frais des fêtes et cérémonies, et ceux pour les réceptions et autres sont prévus nettement à la hausse cette année. De 21 000 à 38 000 euros pour les premiers, soit 80 % de plus, et de 45000 à 61 000 euros pour les seconds, soit plus de 30%, !

         On est là très loin non seulement de l’inflation et particulièrement des produits alimentaires, du vin et des cacahuètes entre autres, mais surtout de la très modeste hausse des salaires des agents territoriaux qui semblent donner des aigreurs aux estomacs délicats des édiles.

         Comme chacun sait, les gosiers ne sont pas extensibles, même avec l’âge, alors d’où viennent ces hausses prévues ? La multiplication des pots et des régalades à l’approche de 2026 ? On ne sait… DM