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dimanche 25 juin 2017

Etat d'urgence permanent ?


Vers l'état d'urgence permanent

 
Pas d'accord !
Pour sortir de l'état d'urgence, Macron va le rendre permanent. C'est ce qui découle du nouveau projet de loi antiterrorisme qui permettra par exemple aux préfets d'interdire à une personne le droit de circuler en dehors d'un « périmètre géographique déterminé » ou qui légalisera les perquisitions administratives de jour comme de nuit.
         Cet arsenal juridique et policier ne fera pas reculer la menace terroriste, comme les attentats le montrent depuis deux ans. Par contre, il permettra aux préfets de viser des opposants à la politique de Macron, éventuellement en leur interdisant de manifester comme cela avait été le cas au moment de la Cop 21 ou de la lutte contre la loi travail. Et surtout il renforcera la surveillance au faciès et l'islamophobie.
         Jacques Toubon, défenseur des Droits, vient lui-même de qualifier ce texte de « pilule empoisonnée ». Et c'est un connaisseur, ancien ministre de Chirac qui le dit !

Assemblée nationale couleur Macron : ce que les godillots peuvent faire, la rue peut le défaire. Un article de notre hebdomadaire


Assemblée tout en Macron : opposition tout en carton

Sur les 577 sièges de députés, Macron et son mouvement en ont obtenu 306 ; il aurait suffi de 289 pour qu’ils aient la majorité absolue. En additionnant ceux du Modem, avec lesquels En marche est en principe allié, 60 % de l’Assemblée nationale devraient voter comme un seul homme les attaques antiouvrières baptisées réformes.
Rien qu’à jeter un coup d’œil sur la nouvelle carte de l’hémicycle, on comprend que la pléthorique majorité présidentielle ne manquera pas d’autres soutiens. À droite, une quarantaine de députés LR et UDI, autour de Thierry Solère, jugent ce gouvernement légitime et se sont déjà déclarés constructifs, prêts à soutenir Macron. Quant à la gauche gouvernementale, elle parvient à occuper 46 sièges, dont 29 députés qui ont concouru sous l’étiquette Parti socialiste, les seuls à tirer leur épingle du trou noir où la déception, le dégoût et même la colère des électeurs de Hollande les ont plongés. Constitueront-ils un seul groupe parlementaire, deux groupes, plus ? Cela pourrait peut-être augmenter leurs moyens matériels et financiers mais, quant à parler d’une opposition à Macron et à sa politique, c’est tout autre chose. Non seulement la porosité entre ces élus de l’ex-gauche gouvernementale et les macronistes est avérée mais, alors que le PS avait, de 2012 à 2014, quasiment tous les pouvoirs – présidence, Assemblée, Sénat, régions, nombreux départements, grandes villes –, il en a profité pour mener une politique qu’aurait pu signer le Medef.
Les huit élus FN, dont les voix s’élèveront peut-être pour réclamer « moins de pouvoir aux syndicats », comme on les a récemment entendus le faire, n’infléchiront en rien les intentions antiouvrières de la majorité. Ils ne sont pas là dans cette optique et, plus nombreux, ils ne feraient que défendre leur fonds de commerce : encore plus de divisions entre travailleurs, entre pauvres d’ici et d’ailleurs.
Des députés que beaucoup de leurs électeurs, dans le monde du travail, espèrent contestataires, les dix du PCF et les seize de la France insoumise, vont siéger tout à fait à gauche de l’hémicycle. Une partie des électeurs, sous-représentée, espère que les Jean-Luc Mélenchon, les André Chassaigne, les Clémentine Autain, les Marie-George Buffet, les François Ruffin seront leur voix à l’Assemblée. Non seulement leur nombre est faible, et sans doute pourront-ils tout au plus jouer les frondeurs. Mais de plus leur fil directeur consiste à reconstruire une « vraie » gauche, derrière Mélenchon ou un autre. Les attaques déjà organisées, et même planifiées, de Macron et sa clique constituent ni plus ni moins une offensive des capitalistes contre la classe ouvrière. Ce n’est pas d’une opposition parlementaire uniquement capable de discours, incapable de contrer cette offensive patronale, que la classe ouvrière a besoin. C’est une opposition ouvrière qui est nécessaire.
Les jeux sont faits pour les votes. C’est dans la rue, par les grèves, que le monde du travail devra se défendre, avec ses armes de classe.

                                         Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2551)

mercredi 21 juin 2017

Assemblée nationale assemblée patronale


Assemblée patronale

 


Dans la nouvelle Assemblée nationale, si les têtes changent, la composition sociale est encore plus bourgeoise que par le passé. Le nombre de chefs d'entreprises a doublé, passant de 19 à 41. Le nombre de cadres passe de 134 à 180, soit un tiers des députés. À cela s'ajoutent des avocats, des médecins et autres professions libérales, sans compter les hauts fonctionnaires. Les ouvriers sont totalement absents de l'assemblée quand la précédente en comptait... quatre !
Cette assemblée, élue par moins de 45 % du corps électoral, duquel sont exclus de nombreux travailleurs, à commencer par ceux qui n'ont pas la nationalité française, représente la bourgeoisie grande et petite.
Pour défendre leurs intérêts, les travailleurs devront utiliser leur force collective, dans la rue, leurs entreprises, leurs quartiers.

jeudi 15 juin 2017

Grands magasins : travail du dimanche, la grande marche arrière


En marche arrière

Dernier dans ce cas à Paris, le Printemps Haussmann vient d'ouvrir le dimanche, en application de la loi Macron. Selon les patrons du secteur, le chiffre d'affaires a progressé. Selon FO, l'emploi précaire aussi est en hausse mais pas l'emploi tout court. Quant aux petits salaires et aux chômeurs, il leur restera la possibilité d'aller lécher des vitrines aguichantes, à défaut de pouvoir y faire des emplettes.
         Il faut donc bien se souvenir des auteurs de cette loi Macron la bien nommé du nom de son initiateur. Sans oublier un P. Doucet, un de ses chauds partisans qui nous disait, en prenant l’exemple de l’aire de chalandise de la Patte-d’oie-d’Herbay que cela permettrait que les clients chinois y viennent plus facilement. 

Libre choix ?

 
         Lors de la campagne électorale, une employée d’un des grands magasins parisiens me racontait à propos du « choix » pour les salariés de refuser ou pas de travailler le dimanche. Elle, elle refusait. Mais on lui a supprimé en conséquence le roulement selon lequel elle travaillait jusqu’à maintenant et qui lui convenait ! DM

mercredi 7 juin 2017

Macron, cotisations et CSG : l'argent est seulement dans les poches du patronat


Solidarité à sens unique

Prétendant vouloir augmenter le pouvoir d'achat des salariés, Macron envisage de supprimer leurs cotisations maladie et chômage. En échange, la CSG serait augmentée pour les retraités gagnant au moins 1200 euros par mois, présentés comme des privilégiés.
         Il s'agirait d'une question de solidarité, disent politiciens et médias. C'est curieux comme, à leurs yeux, la solidarité ne s'applique qu'entre travailleurs, que ceux-ci soient en activité, au chômage ou à la retraite.
         Jamais un gouvernement n'a demandé aux capitalistes riches à millions d'être solidaires envers les plus pauvres.
 
 

vendredi 26 mai 2017

Ferrand, En Marche... les casseroles


Le bruit des casseroles en marche



                          Ferrand avec Macron, fils prodige ou fils spirituel ?

Le Canard enchaîné révèle que Richard Ferrand, député PS, nouveau ministre et l'un des premiers soutiens de Macron, a payé un petit job d'été à son fils (pour 8000€ brut !) et facilité les affaires immobilières de sa femme quand il dirigeait les Mutuelles de Bretagne. Pour un gouvernement qui prône la moralité, ça l'affiche mal !
         De Cahuzac à Fillon, faire fructifier ses petites affaires privées ou favoriser sa famille et ses amis, tout en imposant la rigueur et les sacrifices pour les classes populaires, ce sont des pratiques ordinaires et somme toute banales. Macron recyclant le personnel de droite et de gauche, récupère les casseroles des uns et des autres.

vendredi 19 mai 2017

Depakine : un procès bientôt ?


Depakine : vers un procès ?

 


L'Association de défense des victimes de la Dépakine qui regroupe 2 900 familles a saisi la justice. Fabriqué par Sanofi, ce médicament antiépileptique a été délivré pendant plus de 30 ans à des femmes enceintes alors que les scientifiques savaient qu'il pouvait entraîner des malformations sur le fœtus. Aujourd'hui, le nombre de victimes est estimé à près de 4 000 mais il pourrait atteindre les 14 000.

         Comme dans les autres scandales sanitaires, comme celui de l'amiante, celui du sang contaminé ou du Mediator, les capitalistes du secteur pharmaceutique n'ont pas hésité à mentir à leurs victimes pour continuer à faire de juteux profits !

mercredi 17 mai 2017

En Marche... pour la foire d'empoigne. Exemple d'Auvergne


Le parti de Macron : LREM, Le Recyclage En Marche. Un exemple de belle lessive

 
Dans le Puy-de-Dôme, le centriste Michel Fanget, ancien UDF et actuel responsable départemental du Modem, cherche depuis des années à retrouver son fauteuil de député. Très mécontent de n'avoir pu obtenir l'investiture REM (République en marche) dans la 1ère circonscription, il l'a finalement obtenue pour la 4e circonscription.
         Mais c'est au détriment de son ex-collègue de parti, Hervé Prononce, lui aussi ancien UDF et actuel responsable UDI, qui lorgnait la même investiture pour cette circonscription et qui maintient sa candidature lancée sous l'étiquette "majorité présidentielle".
         Ce qui ne fait évidemment pas plaisir à leurs anciens alliés de LR (Les Républicains), Bertrand Barraud qui visait la place et à Jean-Pierre Brenas, le responsable local de LR, qui sur ces alliances se casse les dents, un comble pour ce dentiste de profession.

lundi 15 mai 2017

Valls, Macron, Hollande, un monde de loups


Valls, le si doux, le si gentil, comme chacun sait à Argenteuil

 
Valls a accordé une interview au Journal du dimanche intitulée « Ce que Manuel Valls a sur le cœur » où le biquet exprime ses états d’âme et se lâche. Nous avons noté entre autre la perle suivante de sa part : « je suis extrêmement lucide sur Macron et son équipe. Hollande est méchant, mais dans un cadre, Macron, lui, est méchant, mais il n’a pas de cades donc pas de limites ».
         Nous voilà plus près de « Règlement de compte à OK Corral » que de « On s’aime tous chez les Bisounours ».
         Il est vrai que Valls est si doux lui, si gentil, lui l’homme de tous les mauvais coups, Loi travail, du 49.3, déchéance de la nationalité…, et l’on en passe.
         Mais marchez lui sur ses petits pieds, et le voilà hurlant, le pôve homme qui a donc un cœur !
Le regard d'un gentil...
 

dimanche 14 mai 2017

Hollande Macron, passation de pouvoir, le spectacle continue


Passation de pouvoir entre Hollande et Macron : the show must go on (le spectacle doit continuer !)

 
Comme ils sont mignons

Hollande avait fait illusion en 2012, auprès de nombreux électeurs et de militants de la gauche, en proclamant « le changement, c’est maintenant », et « mon ennemi, c’est la finance ». Et il a passé cinq ans à défendre les intérêts du grand patronat et des plus riches de ce pays.

Macron, s’est fait faire élire, en profitant du discrédit des partis traditionnels de droite et de gauche. Il a pu jouer au « prestidigitateur » en faisant croire, aidé par de nombreux complices, dans les médias, dans le petit monde des politiciens, qu’il était un homme neuf et un rempart contre le Front National !

Le « jeu » démocratique consiste, en fait, à offrir aux électeurs une nouvelle illusion quand les anciennes ne fonctionnent plus.

mercredi 5 avril 2017

Fillon et casseroles 2 : le gendarme de Saint-Tropez à Calais


Ils n’aiment pas les casseroles à frire les œufs de poulet

Le meeting de Fillon le 21 mars à Calais a été accompagné à l'extérieur de la salle par le concert de casseroles d'une trentaine de manifestants. Ces derniers ont eu la surprise de voir leur identité contrôler par pas moins d'une cinquantaine de policiers. Sans doute que ces pandores étaient désœuvrés, et n'avaient rien de mieux à faire.


Suite à ce contrôle, ils sont une quinzaine à avoir reçu une amende de 68 euros, sous prétexte d'atteinte à la... santé publique ! Fillon compte-t-il s'y prendre de cette façon quelque peu artisanale pour rembourser la dette publique ? Il vise plus grand. C'est toute la population laborieuse qu'il envisage de mettre à l'amende.

lundi 3 avril 2017

Carte d'identité biométrique, une proximité administrative... de plus en plus éloignée


Démarches administratives
Complications, éloignement de la proximité et mensonges…

Depuis peu, les cartes nationales d'identité ne sont désormais délivrées que dans les mairies équipées d'un dispositif biométrique permettant de recueillir les empreintes digitales.
         On voit ce que cela donne dans la région parisienne où, à Argenteuil, cette délivrance ne peut plus s’effectuer dans les maisons de quartier, et où les habitants de Bezons doivent le faire ailleurs.
         Mais imaginons ce que cela peut donner en province. Dans la Région Auvergne Rhône-Alpes par exemple, la réduction, inégale selon les départements, ne tient compte ni des conditions géographiques ni du nombre d'habitants. Cela va du Rhône, qui ne compte plus qu'une commune sur huit à pouvoir émettre les nouvelles cartes, jusqu'au Puy-de-Dôme qui n'en compte plus qu'une sur 21 !
         A ces difficultés pour les usagers à trouver la bonne mairie, s'ajoutent la surcharge de travail pour les employés des mairies en question et l'allongement des délais de fabrication des cartes !
         Le gouvernement ose prétendre que c'est de la simplification administrative ! Il n'a vraiment aucun scrupule à mentir, quand il s'agit de faire des économies sur le dos de la population !

mercredi 22 mars 2017

Bruno Leroux : tout le monde n'a pas un papa député


Les petits passe-droits d’un drôle de monde

Les sommes font certes moins rêver que la fortune accumulée par les 39 milliardaires que compte le pays. Elles sont encore loin de celles dont la famille Fillon a bénéficié, mais tout de même ! Les filles du député du 93, jusqu’à hier ministre de l’Intérieur, censé aider à l’application de la loi, le dénommé Bruno Leroux, ont bénéficié pendant des années alors qu’elles étaient lycéennes de petits « jobs » grâce à papa. Ont-ils donné lieu à un travail  effectif ?  On ne sait pas, mais tout le monde en doute. Tout cela pour un total de 55 000 euros. Petit calcul : pour 8 étés, cela fait près de 7000 euros l’été, pour deux il est vrai. C’est vrai, nettement moins que Pénélope !
         Ça aide d’avoir un papa député !
         Le monsieur vient de démissionner.

"Et appliquez la loi, toute la loi, les gars"


mardi 28 février 2017

Renault : des traailleurs disent leurs 4 vérités à Hollande


Hollande à Renault Cléon : les 4 vérités

 


En visite à l’usine de Renault Cléon, Hollande a été interpellé par des travailleurs. Ils réclamaient l’embauche des travailleurs intérimaires qui sont aujourd’hui près de 1800 sur le site.

Ils lui ont rappelé que les accords de compétitivité, les suppressions massives d’emplois, le blocage des salaires, se sont faits avec l’assentiment du gouvernement.  Ils lui ont reproché d’avoir été complice durant 5 ans avec la direction de Renault dans le seul but de voir les bénéfices du groupe exploser et également d’avoir toujours soutenu Ghosn avec son salaire mirobolant.

Ils lui ont crié leur écœurement face à la montée inexorable du chômage !

Ces travailleurs de Renault étaient fiers de rappeler à Hollande qu’il avait toujours eu une politique en faveur du patronat au dépends du monde du travail. Sa loi Travail couronnant son quinquennat.

dimanche 29 janvier 2017

autoroutes : Vinci, BTP, à nous les bonnes affaires !


Autoroutes : la poule aux œufs d'or

 

Après un plan de développement des autoroutes de plus de 3, 2 milliards d'euros en 2015, le gouvernement a annoncé un plan supplémentaire de 800 millions d'euros. Il s'agit de construire entre autres, 32 échangeurs et 25 aires de covoiturage.
         Pour ce faire, le gouvernement va-t-il demander à Vinci par exemple, qui exploite plus de la moitié des autoroutes depuis des années et s’est grassement enrichi en les exploitant, de mettre la main à la poche ? Pas du tout.
         Ce plan sera financé pour moitié par les collectivités locales et pour moitié par les automobilistes, car les péages augmenteront encore. Tous débourseront pour que les grosses entreprises du BTP (Vinci a d’ores et déjà obtenu la moitié des chantiers) remplissent leurs coffres.
       Jusqu'au bout, Hollande continue les cadeaux au grand patronat.

 
Agenda militant
Jeudi prochain 2 février 

Réunion publique de Lutte ouvrière
A Argenteuil
Le jeudi 2 février 2017
A 20 heures
Espace Nelson Mandéla
82 bd du Gl Leclerc
« Gauche, droite, droite, gauche, ils veulent nous faire marcher au pas. Faisons entendre le camp des travailleurs face au camp de la bourgeoisie »

 
Le samedi 11 mars
 
A Argenteuil, grande fête locale de Lutte ouvrière
Grande salle Jean Vilar
 
Réservez pour le banquet : 15 euros, 7 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Chèques à mon ordre.

dimanche 15 janvier 2017

Service civique : les patrons intéressés...


Service civique : un « succès » ? Pour qui ?

 
Créé en 2010, le service civique a concerné l'an passé 100 000 jeunes de 16 à 25 ans. A travers ce dispositif, un jeune au chômage se retrouve à travailler pour une collectivité publique ou une association agréée par l'État, pour un salaire compris entre 577 et 684 euros par mois.
         Chaque année, même si un quart seulement des candidatures sont acceptées, un nombre croissant de tels contrats sont signés. Et pour cause ! Le nombre de jeunes qui sortent des études sans qu'aucun emploi digne de ce nom ne leur soit proposé ne cesse d'augmenter. Et le gouvernement a dans le service civique un moyen de plus de faire baisser les statistiques du chômage.
         Des patrons se disent intéressés par l'extension de ce système au privé. Vu les avantages que cela leur apporterait, on les comprend !

lundi 2 janvier 2017

Hollande, le 31 décembre, une nouvelle fois en artiste bonimenteur


Face au « pipeau » de Hollande, se préparer à « faire entendre le camp des travailleurs »

Lors de son intervention télévisée d’avant-hier, Hollande a insisté sur les risques que feraient peser sur la société le retour de la droite ou l’arrivée au gouvernement de l’extrême-droite. Certes, l’arrivée de ces gens-là à L’Elysée marquerait, à défaut de combats importants du monde du travail, la poursuite de l’aggravation de la situation de notre classe.
         Seulement, Hollande et ses prédécesseurs de « gauche » n’ont cessé depuis des décennies de contribuer à l’approfondissement de cette politique anti-ouvrière. Le vote de la Loi travail a été le dernier épisode majeur de l’allégeance de Hollande-Valls et cie aux objectifs du grand patronat de la finance et de l’industrie. C’est cette politique qui a désorienté depuis des années les milieux populaires, au point que certains électeurs soient prêts à remettre leur sort dans les mains d’autres ennemis avérés du monde du travail. C’est cette politique qui a aussi démoralisé une fraction militante dévouée aux intérêts de la classe ouvrière.
         Alors ce n’est certainement pas les jérémiades de Hollande qui peuvent empêcher une nouvelle aggravation de la situation des exploités. Seules leurs luttes peuvent le faire. Mais ces derniers pourront néanmoins marquer, à l’occasion de ces élections présidentielles, leur confiance dans les forces de leur classe et dans la nécessité de ces luttes, en votant pour une militante, la candidate de Lutte ouvrière, Nathalie ARTHAUD. Sa candidature permettra de faire entendre la conscience du « camp des travailleurs », c’est-à-dire de ceux qui ne veulent pas suivre les sirènes de tous les professionnels de la politique bourgeoise, vieux patentés et nouveaux démagogues arrivant sur le marché de l’enfumage.

 
 

samedi 31 décembre 2016

Luxembourg : ça marche comme paradis fiscal, pas pour les trains


Luxembourg
Le paradis fiscal n'est pas un paradis ferroviaire

 
Les 20 000 usagers de la ligne TER Metz-Lux, exaspérés par les retards à répétition et les conditions de voyage, en ont assez.
Trains bondés, panne d'aiguillage à Bettembourg, vétusté du réseau, arrêts de cinq à dix minutes vers Luxembourg, manque de communication de la part de la SNCF et des CFL...
Si le Luxembourg faisait juste payer leurs impôts aux Amazon, Apple, ArcelorMitttal et quelques autres, il aurait largement les moyens de faire que les trains roulent, à l'heure, et dans de bonnes conditions. Ras le bol que le paradis fiscal se transforme en enfer des frontaliers.

Ventes d'armes "françaises" : année record


Ventes record pour les marchands de canons

 
Pour la deuxième année consécutive, les exportations d'armement de la France ont atteint le montant record de 14 milliards d'euros, soit le double des années 2010.
Tous les secteurs en profitent : DCNS pour les navires et les sous-marins, Airbus pour les hélicoptères, Dassault pour les Rafales, Thalès pour les satellites militaires, Nexter pour les véhicules et les canons...  Toutes ces entreprises peuvent se féliciter d’avoir trouvé en Hollande et en son ministre de la Défense Le Drian des VRP qui n’ont pas ménagé leur peine.
L’argent des profits des actionnaires des trusts de l'armement a bien une odeur : celui du sang des peuples.

mercredi 28 décembre 2016

Marine : Bugaled Breizh, du nouveau chez la grande muette ?


Bretagne
Le nez de la grande muette s'allonge

 
Un deuxième témoignage d’un sous-marinier confirme lui aussi que le sous-marin « Rubis » était présent sur la zone de naufrage du Bugaled Breizh le 15 janvier 2004.
Les avocats des victimes espèrent une réouverture de l’enquête judiciaire qui avait conclu à un non-lieu.
Il est vrai que, selon les termes de l’avocat de l’armateur, la marine française avait alors menti !