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samedi 4 mars 2023

Marins-pêcheurs : dans la nasse de la crise

Marins-pêcheurs : dans la nasse de la crise

01 Mars 2023

Samedi 25 février, plus de six cents personnes étaient réunies à Pont-l’Abbé, dans le Finistère, pour protester contre le plan de sortie de flotte consécutif au Brexit.

Ce dispositif conduit à envoyer à la casse 26 bateaux immatriculés au Guilvinec et à Loctudy, soit la moitié de la flotte de ces ports, à débarquer leurs équipages et à menacer les emplois des travailleurs de la filière.

Sur les 40 000 habitants de la région, le pays bigouden, 2 000 vivent de la pêche, directement ou indirectement. Après sa sortie de l’Union européenne, la Grande-Bretagne a restreint l’accès de ses eaux aux pêcheurs des autres pays. Cela a mis de fait des dizaines de bateaux au chômage, précisément ceux qui ont la taille, l’équipement et l’habitude de travailler dans les eaux britanniques. Pour faire passer la pilule et parce que cela cadre avec leur politique générale de réduction du nombre d’artisans pêcheurs, les pays concernés proposent des plans de sortie de flotte financés par l’Union européenne. L’Irlande dispose ainsi de 75 millions d’euros pour désarmer 57 navires, la France de 65 millions pour 90 navires.

La prime de sortie de flotte est calculée selon la taille du navire et comprend les éventuelles indemnités de licenciement de l’équipage. Le patron du chalutier hauturier du Guilvinec An Triskell, cité par Le Télégramme, indique qu’il percevra 870 000 euros. 270 000 euros serviront à finir le payer le bateau, 200 000 à payer les fournisseurs, 300 000 aux impôts. Il restera 100 000 euros pour payer le prix d’une vie en mer. Six marins seront bons pour pointer au chômage. Et que dire des travailleurs à terre, dans les criées, les usines, la réparation et la logistique, qui perdront leur emploi sans bruit d’ici quelques semaines ?

Au-delà de ce plan conjoncturel post-Brexit, la destruction de la petite pêche et de ses équipages se poursuivra. Tout simplement parce que la loi du profit, la concentration du capital, l’augmentation de la taille des bateaux et de leurs engins de pêche, ont vidé les eaux européennes de leurs poissons et attisé la concurrence entre les grands armements au détriment des plus petits. Les règlements de l’UE, les gouvernements, les discours des gestionnaires du système sont bien incapables de mettre fin à cette évolution du capitalisme aussi naturelle que désastreuse.

                                                          Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2848)

 

                                                              Merci Wikipédia

 

jeudi 15 décembre 2022

Armement, pas de passeports pour l’armement, c’est seulement pour les humains

Roumanie : il est beau mon char, il est beau

 

 


Le rejet de la candidature de la Roumanie à entrer dans l’espace Schengen de libre circulation des femmes et des hommes n’a pas empêché la France d’y déployer soldats et chars Leclerc.

         Les pays impérialistes d’Europe de l’Ouest ne veulent pas que les Roumains circulent librement en Europe, mais ils font au contraire rouler leurs tanks jusqu’à l’autre bout de l’Europe, par-delà les frontières.

         L’escalade militariste se fait contre les peuples.

 

mercredi 14 décembre 2022

Les migrants et l'Europe : une « forteresse » de plus en plus inhumaine

 

À bas les frontières nationales

 


La Commission européenne veut rendre encore plus infranchissables les frontières orientales de l'Union Européenne. À la faveur d'un sommet avec les pays des Balkans (Serbie, Bosnie, Macédoine du Nord, Albanie, Monténégro, Kosovo), les dirigeants européens font pression pour qu'ils repoussent les migrants ou les parquent dans des camps, éventuellement contre argent.

         À bas les frontières nationales. Liberté de circulation et d'installation pour tous !