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samedi 11 mai 2024

Liste Lutte ouvrière-Le camp des travailleurs dans les élections européennes du 9 juin prochain. Les institutions européennes

Institutions européennes : le vrai pouvoir, celui du capital

Publié le 08/05/2024

Dans un mois, la population des 27 pays composant l’Union européenne, du moins la fraction qui a le droit de vote, est appelée à élire les 720 députés au Parlement européen.

Avec la création de ce parlement, l’Europe s’est dotée d’une institution qui a encore moins de pouvoir que celle de chacun des pays qui la composent. L’élection des députés se fait dans le cadre d’une seule circonscription nationale dans la plupart des pays, mais dans le cadre de circonscriptions régionales en Belgique, Irlande, Italie et Pologne, ou encore d’un système mixte en Allemagne. Le mode de scrutin est proportionnel, mais avec des variantes selon les États. En France le seuil pour avoir un élu est de 5 %.

En réalité, ce Parlement est une façade plus ou moins démocratique, mais qui ne prend aucune décision qui compte. Élu au suffrage universel depuis 1979, il peut voter des lois, mais en dernier recours, en particulier en cas de désaccord entre les membres de l’Union, c’est le Conseil des 27 ministres de l’Union européenne, sorte de Sénat, qui tranche. Quant au Conseil européen, regroupant les 27 chefs d’État et de gouvernement, et à la Commission européenne qui siège à Bruxelles et est dirigée depuis 2019 par Ursula von der Leyen, ils sont censés former un gouvernement à l’échelle de l’Europe. Mais ce n’est pas un pouvoir parlant et agissant d’une seule voix, mais l’émanation des pouvoirs en place dans les différents pays.

Pour la France, 81 euro- députés seront élus. Les partisans de l’Union européenne vantent les mérites de ces institutions, à les entendre particulièrement démocratiques et garantes de la prospérité pour toute la population. À l’opposé, les souverainistes prétendent que tous les problèmes viendraient des décisions de « Bruxelles », c’est-à-dire de la Commission européenne qui siège dans cette ville. Mais il n’y a rien de vrai dans tout cela, ni d’un côté, ni de l’autre.

Les institutions européennes ne sont que le lieu où s’affrontent les représentants des différentes puissances, chacune défendant les intérêts de ses propres capitalistes. Ceux qui ont réellement le pouvoir ne se trouvent ni à Bruxelles, ni à Strasbourg, mais dans les conseils d’administration des banques et des grandes entreprises. Bien plus que la « dictature de Bruxelles », de Berlin ou de Paris, c’est cette dictature-là qu’il faut abattre.

                                                                                                   Aline Retesse 

 

Notre liste, des militants du monde du travail

 



Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région (GAB : guichet à billets) :

-Aujourd’hui samedi 11 mai, de 10 h. à 10 h.30 au marché des Coteaux ;

-de 11 h à midi au marché de la Colonie,

Et de 10 h.30 au marché et au centre cl de la cité Joliot-Curie ;

-dimanche 12 mai : 9 h.30 à midi « Carrefour » Babou ;

-10 h. à 10 h.45 devant Intermarché du Centre ;

-de 11 h à midi au marché Héloïse ;

-lundi 13 mai : 18 h. -lundi 13 mai, 18 h. gare de Sannois ;

-18h centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien.

 


 

mercredi 8 mai 2024

Lutte ouvrière-Le camp des travailleurs, élections européennes. Adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne : s’opposer à la démagogie nationaliste !

 


Les discussions sur une éventuelle intégration de l’Ukraine à l’Union européenne ont été relancées depuis le début de la guerre avec la Russie. Cela peut durer longtemps car la Serbie, la Bosnie et le Kosovo, issus de l’éclatement de la Yougoslavie, attendent depuis près de 30 ans de pouvoir entrer dans l’Europe.

À gauche, le PCF et LFI, et le RN à l’extrême droite s’y opposent farouchement en agitant une prétendue menace sur les emplois et les salaires des travailleurs en France. C’est un mensonge ! Pour les travailleurs, aussi bien ceux d’Ukraine que ceux des autres pays européens, cette adhésion ne changerait rien, car l’Ukraine est déjà largement intégrée au marché capitaliste. Les plus grands groupes industriels, comme ArcelorMittal, Nestlé et bien d’autres, n’ont pas attendu pour mettre la main sur des pans entiers de l’économie ukrainienne et pour les intégrer de fait dans le marché européen.

En réalité, les conditions de vie des travailleurs sont en permanence attaquées par la rapacité des capitalistes au nom de la nécessité de faire face à la concurrence étrangère en étant plus compétitif.

Face aux démagogues nationalistes, il faut affirmer que, pour les travailleurs, les frontières nationales ne sont que des obstacles, qu’elles ne les protègent ni de l’exploitation ni de la pauvreté, et que leur disparation serait un progrès. Si les travailleurs d’Ukraine veulent rejoindre l’Union européenne, et s’ils peuvent y gagner de pouvoir se déplacer plus facilement, tant mieux ! Mais ce n’est même pas certain, car dans cette Europe organisée en fonction des intérêts des grands trusts de l’industrie et de la finance, la liberté de circulation n’existe réellement que pour les marchandises et les capitaux.

 

samedi 4 mai 2024

Lutte ouvrière-Le camp des travailleurs dans les élections européennes. La question de l’Union européenne

Quitter l’Union européenne et retrouver de la souveraineté ? Une diversion et un mensonge !

 


Extrait de la brochure « Contre l’offensive de Macron et du grand patronat, le monde du travail doit rendre les coups » (septembre 2018)

L’Union européenne a été construite pour régler les petites et grandes affaires de la classe capitaliste. Les gouvernements européens ont cru  bon de s’associer pour créer un marché commun pour leurs bourgeoisies respectives. Ils ont été capables d’élaborer toute une législation réglementant le marché européen. Ils ont inventé une monnaie commune. Mais l’UE s’est toujours moquée des intérêts des travailleurs et des peuples.

Elle a été incapable d’impulser ne serait-ce qu’un smic européen. Elle n’a rien fait pour faire progresser les droits des femmes, alors que l’on compte encore des pays, comme Malte par exemple, qui interdisent l’avortement. Et aujourd’hui, comment parler de libre circulation au sein de l’Union européenne quand des frontières sont rétablies comme c’est le cas par exemple à Vintimille ?

Opposer l’UE aux États nationaux est stupide. L’UE n’est en effet que l’émanation des États nationaux et de leur politique antiouvrière. Ces derniers ne sont pas meilleurs pour les opprimés ! L’État français ne défend pas plus les intérêts des travailleurs. Il est au service de Dassault pour acheter ses Rafale ou les vendre aux quatre coins du monde. Il permet à Vinci, Veolia ou Bolloré d’emporter des marchés, en France ou en Afrique. Il est au service du grand patronat pour faciliter l’exploitation patronale et démolir le Code du travail, comme l’a fait Macron.

Sortir de l’Union européenne ne réglera pas les problèmes des travailleurs. Malgré le vote du Brexit, les travailleurs britanniques sont toujours confrontés à une hausse des prix, de nouvelles pressions pour être encore plus compétitifs. Le Brexit va recréer une frontière, aujourd’hui disparue, en plein milieu de l’Irlande. Quant aux banques de  la City, elles se débrouilleront pour que leurs affaires continuent comme avant.

L’Europe ne peut être qu’à l’image des gouvernements bourgeois. Donner naissance à une Europe favorable aux opprimés ne sera possible que si les travailleurs renversent le pouvoir de la bourgeoisie.