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dimanche 5 mai 2024

Sncf retraites : Le Maire mérite une cessation définitive d’activité

Aucun travailleur n’a accepté le vol de deux années

 

 

L’accord sur la cessation progressive d’activité (CPA) signé à la SNCF met en colère Bruno Le Maire. Cet accord, négocié entre syndicats et direction, adapte la CPA existante aux dernières attaques contre les retraites qui obligent tous les salariés à travailler deux ans de plus. Si cet accord profitera à certains cheminots, au vu des conditions exigées, peu d'entre eux y auront droit.

         Mais pour Le Maire, c’est trop. Il essaie de faire croire que les cheminots seraient responsables des sacrifices que le gouvernement à imposés à tous les salariés : cet accord est « une provocation pour beaucoup de nos compatriotes qui travaillent dur et qui ont accepté la réforme des retraites », a-t-il déclaré. 

         Aucun travailleur n’a accepté ce vol de deux années et tous devraient pouvoir arrêter de travailler au plus tard à 60 ans avec une pension complète.

 

mercredi 27 mars 2024

Accidents mortels du travail, à la SNCF comme ailleurs : mourir pour gagner sa vie

Silence des médias sur un travail toujours plus dangereux

 


Deux cheminots ont été victimes d’accidents mortels à six jours de distance. Le manque d’effectifs, les cadences toujours plus poussées rendent le travail toujours plus dangereux.

         Ces deux morts n’ont pas fait la une des journaux nationaux, contrairement à la bile que déversent journalistes et politiciens anti-ouvriers quand des cheminots font grève pour des recrutements et plus de sécurité.

 

dimanche 10 mars 2024

SNCF, catastrophe ferroviaire d'Erckwersheim : procès d’une catastrophe où les lampistes risquent gros

 

Ordres d’en haut, sanctions en bas ?

 


Le procès de la catastrophe ferroviaire d'Erckwersheim, où onze personnes ont trouvé la mort en 2015 lors d'un essai en « survitesse » d'une nouvelle ligne grande vitesse, s'est ouvert.

         Un rapport a confirmé que l'ordre de pousser la vitesse à 255 km/h au lieu des 176 km/h imposés dans cette partie de la voie était venu d'en haut. Le conducteur n'était pas informé du niveau de survitesse, ni qu'on lui demandait ainsi de franchir les limites techniques supportées par la voie. La seule responsable est la direction de la SNCF, en recherche permanente d'économies incompatible avec la sécurité.

         Or bien que la SNCF et ses filiales Réseau et Systra soient mises en examen et risquent des amendes, les seuls accusés qui pourraient être condamnés à de la prison sont le conducteur, le cadre traction qui l'accompagnait et un expert de Systra. La loi est bien faite pour éviter de tels désagrément aux PDG et actionnaires d'entreprises coupables...