Y en a marges !
Le nouveau patron de Renault, Luca De Meo, présentait jeudi son plan de relance du groupe. Un show pour se donner des allures de visionnaire : 24 nouveaux modèles d’ici 2025, la R5 revisitée en électrique… L’objectif annoncé derrière ce blabla est de restaurer les « marges » de Renault, comprenez les profits.
Mais en ce qui concerne les travailleurs, c’est bien plus trivial : baisse des « coûts » avec le plan d’économies, qui passe de 2 à 3 milliards par an jusqu’en 2025. Pire, il fait un petit chantage à l’emploi : pour que la R5 soit produite en France, il faudrait que tous acceptent les sacrifices à venir.
Bref le futur de De Meo ressemble fort au passé lointain du 19ème siècle.