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samedi 4 mai 2024

Argenteuil, Kéolis, RATP, des entreprises où les agents et conducteurs subissent bien des aspects en commun d’une dégradation importante. 12ème jour de grève chez Kéolis Montesson-Argenteuil

La solidarité ! Pas question de jouer les jaunes !

 

Une seule classe ouvrière

Selon nos informations, la RATP à la demande d’Ile de France Mobilités a renforcé les services qui doublent ou complètent les lignes desservies habituellement par les conducteurs des dépôts de Kéolis d’Argenteuil et de Montesson.

         Que les directions de Kéolis, de la RATP et de IDFM soient solidaires contre la grève et pour maintenir les conditions salariales et de services dégradées contre lesquelles les grévistes luttent, n’a rien pour étonner.

         À la RATP, les machinistes ont connu ces dernières années une dégradation de leurs conditions de travail qui a bien des airs de ressemblance avec celle des travailleurs de Kéolis. Ils ont toutes les raisons pour être solidaires les uns des autres.

         Aujourd’hui ce sont les conducteurs de Kéolis qui sont dans la lutte. Demain, ce sera ceux de la RATP qui le seront. En espérant enfin, que les uns et les autres se retrouvent bientôt dans une lutte commune. DM

 

jeudi 11 avril 2024

RATP-Bus : de nouveaux embauchés qui relèvent la tête

 RATP-Bus : de nouveaux embauchés qui relèvent la tête

Publié le 10/04/2024

Le 4 avril, 200 travailleurs se sont rassemblés devant le siège de la RATP pour réclamer des hausses de salaire, avec la participation notable de nouveaux embauchés.

Après que la direction a pendant un temps suspendu les recrutements, puis brutalement aggravé les conditions de travail en prévision de la prochaine ouverture à la concurrence du réseau de bus, le nombre de services non assurés du fait des démissions et du sous- effectif était devenu si important que même la grande presse s’en était fait l’écho.

La RATP avait réagi par une campagne de recrutement à coups d’encarts publicitaires (« devenez pilote de ligne ») accompagnés de belles paroles sur les « possibilités de carrière » et les salaires : 26 500 euros brut annuel, annonçait-elle… sans dire qu’elle fait ses calculs sur treize mois et en comptant les primes. Ce qui aboutit à 1 600 euros net chaque mois de salaire de base, loin des plus de 2 000 euros qu’elle faisait miroiter. Ceux qui protestent sont invités à faire des heures supplémentaires ou à venir travailler sur leurs jours de repos. Quant à la « carrière », elle se réduira à « évoluer » d’un repreneur à l’autre tous les cinq ans.

Ce qui commence à faire bouger les nouveaux est le fait d’être relégués sur une grille de salaire spécifique, qui conduit ceux entrés depuis le 1er janvier 2023 à toucher 290 euros net par mois de moins que les autres !

Fin 2022, la direction avait d’ailleurs tout fait pour faire basculer les conducteurs en cours de recrutement du mauvais côté de la barrière : formations décalées, examens médicaux inhabituels. Quant aux intérimaires ou aux apprentis qui étaient effectivement au volant le 1er janvier, ils n’étaient pas comptés dans les effectifs officiels.

Pendant des mois, beaucoup disaient qu’ils ne feraient que passer, vivant un peu au jour le jour. D’autres rejoignaient la cohorte des démissionnaires. Mais ils sont de plus en plus nombreux à ne plus accepter la situation. Partie d’un groupe WhatsApp ayant vite rassemblé 700 conducteurs, une pétition circule pour l’égalité des salaires, signée par plus de 1 000 travailleurs en deux semaines. Elle est vue d’un bon œil bien au-delà des nouveaux embauchés, et fait discuter. Ceux d’entre eux qui sont venus au rassemblement du 4 avril étaient contents de voir leur problème mis sur la table en voyant cela comme une première étape. Ils ont redonné le moral aux militants présents, qui subissent depuis plusieurs années les attaques de la direction sans parvenir à riposter.

« On n’a rien à perdre » concluait très justement un jeune, lors de sa prise de parole. Une assemblée de tous les dépôts, soutenue par la CGT, est prévue le 25 avril. Les embauchés depuis janvier 2023 représentent déjà 100 à 200 conducteurs par dépôt, près de 3 000 au total. S’ils sont déterminés, ils pourront entraîner plus largement autour d’eux et se faire craindre de la direction.

Travailleurs anciens et nouveaux embauchés sont dans le même camp.

                                    Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2906)

dimanche 24 mars 2024

RATP métro (Paris) : il faut bien davantage des rames en nombre

Ça l'affiche mal !

 

 

La RATP va changer progressivement les panneaux d'affichages sur les quais, ceux où les prochains trains sont annoncés en chiffres orange lumineux. Sur les nouveaux panneaux, finement baptisés "PANAM" (pour Panneaux d'Affichage du Métro) les horaires seront plus gros, plus clairs et surtout, un panneau pourra donner des informations. 

         Comme cela, quand on attendra son métro 10 mn ou plus, et qu'on ne pourra pas entrer dans une rame bondée, on saura qu'il y a "divers incidents de fonctionnement" ou une "panne de signalisation"...

         On se contenterait de métros qui roulent, même s'ils ne sont pas annoncés. 

 

dimanche 11 juin 2023

Métro Paris RATP, pollution : Reste Avec Ta Poussière

Elle empoisonne la vie de tous

 

 

Une nouvelle étude confirme que la pollution dans les stations du métro et du RER est cinq fois plus forte que les recommandations de l’OMS. Quand on dit que la direction de la RATP empoisonne la vie de tous, salariés comme usagers, ce n’est pas qu’une image.

La Ratp conteste la méthode avec laquelle cette étude a été faite. Dommage pour elle, il n’y a pas de tapis pour cacher la poussière dans le métro