À Paris,
manifestons de la place de la République à la place de la Nation
Départ à
14h00
Dans tout le pays, jeudi 17
septembre, une journée de grève et de mobilisation est organisée à l’appel de
la CGT, de Solidaires et de la FSU, ainsi que d’organisations de jeunesse,
FIDL, MNL, UNEF et UNL.
Lutte ouvrière appelle à se
joindre aux débrayages, grèves, rassemblements et manifestations qui auront
lieu ce jour. C’est une occasion de faire entendre les exigences des
travailleurs, avec ou sans emploi.
A Paris, le rendez-vous de départ
de la manifestation est à 14h à République.
Un
article du numéro de la semaine passée de notre journal Lutte ouvrière
17
septembre : en grève et dans la rue !
Dans tout le pays, jeudi 17
septembre, une journée de grève et de mobilisation est organisée à l’appel de
la CGT, de Solidaires et de la FSU, ainsi que d’organisations de jeunesse,
FIDL, MNL, UNEF et UNL.
Elles dénoncent les rafales de
plans de suppressions d’emplois et les attaques gouvernementales, dont la
menace sur les retraites que Macron continue d’agiter.
Le Syndicat national des
professionnels infirmiers (SNPI), affilié à la CFE-CGC, appelle également les
infirmières de la fonction publique et du privé à la grève, le jeudi 17
septembre, « dans le cadre d’une mobilisation unitaire des
hospitaliers », pour dénoncer les décisions du gouvernement pendant le
Ségur de la santé, honteusement insuffisantes en nombre de postes créés, de
lits, comme en termes d’augmentation des salaires.
Les ministres, Castex en tête, en
appellent « au sens des responsabilités ». Le gouvernement, il est
vrai, en use sans faillir à l’égard des capitalistes et grands
actionnaires ! Le ministre des Transports, J.-B. Djeb- bari, va jusqu’à
évoquer « une grève par habitude » concernant les travailleurs
du ferroviaire, qui ont tenu des semaines durant, en première ligne de tous
ceux qui refusaient la réforme des retraites. À sa rescousse, le PDG de la SNCF
dit avoir « du mal à comprendre » pourquoi les travailleurs des
chemins de fer repartiraient en grève.
Mais justement, la « forme
de paix sociale souhaitable pour tous », aux yeux du ministre
Djebbari, n’a aucune réalité. La réalité, c’est qu’il y a une guerre sociale,
et que ce sont les capitalistes qui la mènent. Les milliers d’emplois
supprimés, les entreprises grandes et petites qui ferment, sans que la fortune
des propriétaires soit touchée, ça suffit !
Travailler moins pour travailler
tous, sans perte de salaire, c’est la seule solution à la crise vécue par le
monde du travail. Il faut pour cela mettre sous contrôle les patrons qui
obligent à travailler sans égard aux risques de Covid et qui licencient, l’œil
rivé sur leur courbe de profits.
Se joindre aux débrayages,
grèves, rassemblements et manifestations qui auront lieu le 17 septembre, c’est
une occasion de faire entendre les exigences des travailleurs, avec ou sans
emploi.
Viviane
LAFONT (Lutte ouvrière n°2719)