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vendredi 8 octobre 2021

Atsems, Asel, personnels de la petite enfance, agents territoriaux en colère. C’est à Calais, mais ça nous fait penser à Argenteuil

 

La seule voie pour arrêter d’être lanternées

 


 

À Calais, les personnels des crèches, des cantines, les ATSEM (Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles), ont saisi l’occasion de la journée de grève et manifestation du 5 octobre, appelée par des syndicats, pour se mobiliser. Elles étaient présentes en nombre parmi les manifestants pour exprimer leur ras-le-bol. Et comme elles sont toutes employées par la mairie, elles sont allées en plus manifester devant l’hôtel de ville, sans se laisser arrêter par le déluge de pluie.

Elles dénoncent la pénurie de personnel et la multiplication des tâches qui leur incombent. Elles tiennent à faire savoir leur révolte de ne pas avoir les moyens de faire leur travail correctement alors qu’elles ont à cœur de bien s’occuper des enfants. Elles doivent faire 10 heures par jour, sans avoir le temps souvent de prendre leur demi-heure de pause. Les ATSEM par exemple qui ont un rôle éducatif, voient celui-ci réduit au minimum car assurer la propreté des enfants est une nécessité qui prend tout leur temps.

En réponse à leur demande de reconnaissance de la pénibilité de leur travail, la mairie n’a cessé de les lanterner. Elles exigent leurs droits. Elles ont bien raison.

samedi 24 avril 2021

Atsems, Marseille, quand la municipalité de « gauche » veut restreindre le droit de protester

 

Un "Printemps marseillais" aux couleurs de l'hiver.

 


La mairie, dirigée aujourd'hui par le "Printemps marseillais" avait dernièrement signé un protocole d'accord qui ne permet plus aux agents des écoles de se mettre en grève pour une partie de la journée ; c'est pour le nouveau maire, tout ou rien ! En effet ce fut avec les syndicats FO, UNSA et CFTC-CFE-CGC que  la mairie a signé cet accord prévoyant qu'il n'est ni possible ni réglementaire de se mettre en grève pour une partie de la journée.

Avec un petit salaire, des horaires contraignants, des tâches multiples et en nombre insuffisant au sein des écoles, les "Tatas", c'est leur nom dans la région, doivent perdre une journée entière quand elles se mettent en grève une heure pour défendre leurs revendications.

La CGT et la FSU ont, à juste titre, déposé un recours contre cet accord inique.

Droit dans ses bottes la mairie du "Printemps marseillais" augure plutôt de l'hiver, du mistral et des attaques contre les travailleurs.

vendredi 9 avril 2021

Argenteuil, municipalité, Covid et personnel des écoles, un mépris manifeste

 

Qui sème le vent, tôt ou tard, récoltera la tempête

 

On y va tout droit

Le mépris de la municipalité à l’égard des agents municipaux des écoles n’est pas nouveau. Dès son retour en 2014, la municipalité prit l’offensive contre eux. Elle liquida le principe « une Atsem par classe » d’école maternelle. Elle supprima le volant de remplaçants. Elle imposa des horaires journaliers déments.

         Cela entraîna une aggravation de l’usure des personnels à qui l’on imposa en outre de quitter régulièrement leur école d’affectation pour aller effectuer des remplacements là où le nombre d’absents était vraiment trop criant.

         La crise du coronavirus a dégradé un peu plus la situation. Atsems, agents de restauration et sans doute gardiens et gardiennes des écoles ont payé un lourd tribut de contaminations. Le protocole sanitaire n’a jamais été appliqué, faute de moyens humains.

         Le nouvel arrêt des Écoles résultat de la gestion catastrophique de l’épidémie dans les écoles et les établissements scolaires vient de donner une nouvelle occasion aux hiérarchies de ce secteur pour accentuer un peu plus leurs pressions et leur offensive contre ces agents.

         Tout a été bon pour faire venir les Atsems dans les écoles même si celles-ci étaient fermées pour élèves, sauf dans trois pour les enfants des travailleurs prioritaires. Pas question pour les hiérarchies que les agents gardent leurs enfants de moins de 16 ans. Ainsi la note de la direction des services municipaux encadrant cette absence pour garde d’enfant leur a été de fait escamotée.

         Alors que les deux semaines de vacances scolaires se profilent et que l’une des deux est destinée habituellement au ménage des écoles, les Atsems ont été mobilisées pour le ménage, avec l’objectif de leur faire prendre des congés supplémentaires, finalement à la convenance… de la municipalité

         Illustration de cet état d’esprit, sur une école, pour ce message quinze d’entre elles ont été mobilisées mardi alors que les dix prévues suffisaient largement.

         D’année en année, rien de surprenant à ce que les rancœurs s’accumulent.

         Que les édiles et les responsables de la situation ne soient pas surpris le jour où la grande colère éclatera. DM