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vendredi 25 septembre 2015

Femen à Pontoise pour l'égalité. Un article de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière



Pontoise : les Femen manifestent pour l’égalité

Deux militantes Femen ont été violemment expulsées du Salon musulman qui se tenait à Pontoise samedi 12 septembre, après être montées sur la scène pour protester contre la misogynie véhiculée par des imams.
Le Salon était consacré cette année à « la femme musulmane » et, parmi les conférenciers se trouvaient plusieurs imams connus pour la virulence de leurs diatribes contre les femmes. Ce jour-là, se sachant filmés, les orateurs avaient cependant jugé préférable de tempérer leurs propos, demandant seulement aux hommes d’avoir un comportement exemplaire avec les femmes « à l’exemple de Mahomet qui ne les battait pas », ce qui n’a pas empêché le service d’ordre d’expulser les deux militantes Femen en les frappant, aux cris de « sales putes » ou de « il faut tuer ces salopes ».
L’un des imams présents s’était élevé il y a quelques années contre « les femmes sans honneur » qui sortaient sans leur voile et dont le visage sera « tourné et retourné dans les feux de l’enfer ». Un autre, lui, n’avait pas hésité à les qualifier de « fornicatrices » lorsqu’elles osent se mettre du parfum. Et que dire de celles qui se refusent à leur mari « sans raison valable » et que « les anges maudissent toute la nuit » ? Ces propos sont carrément un appel au viol, jugé légitime par ces frustres rétrogrades puisque commis par le mari !
Les Femen ont été poursuivies plusieurs fois pour leurs actions seins nus visant à dénoncer les oppressions dont les femmes sont victimes. Mais en France, il semblerait qu’un individu, que ce soit au nom d’une religion ou tout simplement par bêtise viscérale, puisse impunément insulter une femme et déclarer que sa place est celle d’esclave d’un homme, ce contre quoi il est indispensable de lutter.
                                                    Marianne LAMIRAL

mercredi 29 juillet 2015

Aide aux entreprises : le département du Val d'Oise est là.


Deux poids, deux mesures

 
Un évènement de promotion intitulé « Best of France » rassemblera en septembre à New-York, 250 entreprises françaises.

         Le département du Val d’Oise sera l’un des seuls du pays à avoir un stand lors de cet évènement.

         Quand il s’agit de réduire le soutien aux MIJ, ces organismes d’aide à l’accès à l’emploi, aux CIO, de réduire la participation départementale à l’utilisation des équipements sportifs communaux pour les collégiens, on dit aux habitants que les difficultés financières obligent aux restrictions de la part du département.

         Mais pour la promotion de l’entreprise, sous couvert d’aide aux « starts-up », aux PME, ou aux Très Petites Entreprises, le département sait en revanche trouver les fonds.

mercredi 20 mai 2015

Ecole à la dérive, pour les moyens, une mobilisation urgente



Contre le sauve-qui-peut, des moyens, des moyens, et encore des moyens !

L’énorme majorité des enseignants des collèges refusent une réforme qui affirme qu’avec des moyens constants mais en « bidouillant » le fonctionnement des différentes matières enseignées, on règlera les graves difficultés de l’école.
         Ces difficultés se concentrent pour l’essentiel dans les écoles, collèges et lycées des quartiers populaires, ou dans les établissements délaissés par les couches aisées de la population. Dans ces établissements, la situation est catastrophique, et il faudra un véritable plan d’urgence avec les moyens à l’avenant, pour stopper la dégradation opérée depuis des années.
         Un des signes de cette situation est la volonté pour les personnels de quitter ces espaces  où se concentrent les problèmes. C’est vrai dans les collèges et certains lycées, comme dans le lycée Georges Braque à Argenteuil, cela le devient de plus en plus au niveau de l’école maternelle et élémentaire.
         Il y a ainsi eu cette année, plus de 700 demandes d’enseignants de ces écoles primaires pour quitter le département. A Argenteuil, on peut craindre, au vu en plus des difficultés particulières locales dont nous avons rendu compte tout au long de l’année, un départ massif d’équipes enseignantes entières, et de directions d’écoles en poste sur la Ville de longue date.

CIF-Kéolis. Les conducteurs de bus tiennent bon après quinze jours de grève pour une augmentation de 2,6% des salaires et l’amélioration du matériel et de leurs conditions de travail

lundi 23 février 2015

Travail du dimanche : un article de notre hebdomadaire et un petit commentaire. Sur les prises de positions du député d'Argenteuil-Bezons, et la Patte d'oie d'Herblay, nous avons déjà écrit sur le sujet.


Travail du dimanche : au bonheur des patrons

 

Samedi 12 février, l’Assemblée nationale a abordé l’article 80 de la loi Macron, qui statue sur l’ouverture le dimanche des commerces non alimentaires.

Le maire d’une commune pourra désormais autoriser douze dimanches travaillés par an, après consultation des instances intercommunales, au lieu de cinq jusqu’ici. Ces dimanches devraient être payés double.

De plus, dans toute une série de zones qualifiées de commerciales, touristiques, touristiques internationales, et dans douze grandes gares, les patrons pourront faire travailler tous les dimanches de l’année. Si une rue ou un quartier les intéresse, ils réclameront son classement dans une de ces zones. La compensation pour les salariés n’est pas fixée, mais sera négociée au niveau de la branche, de l’entreprise ou du territoire. Cela ouvre au patronat la possibilité d’imposer une compensation bien inférieure à ce qui se pratique actuellement, en fonction du rapport de force.

La protestation la plus notable au sein du Parti socialiste a été celle d’Anne Hidalgo, la maire de Paris. Mais elle s’indigne surtout de ce que la délimitation des zones touristiques internationales, qui concerne en particulier la capitale, se fasse par décret, sans qu’elle ait été consultée.

Face à ces ministres et ces députés qui n’ont d’oreille que pour les patrons, les travailleurs des grands magasins parisiens, qui ont manifesté contre les ouvertures du dimanche, ne peuvent compter que sur eux-mêmes.

                                                                                   V. G.

 
Ces dernières années, de nombreuses péripéties ont émaillé dans le Val d’Oise, en particulier concernant la zone de la Patte-d’oie d’Herblay, le conflit entre la volonté de certaines grandes enseignes (et de leurs actionnaires) d’imposer l’ouverture le dimanche, et des organisations syndicales la contestant. Voilà, avec la loi Macron, ce qui va faciliter l’action et les profits des actionnaires.

 

mardi 17 février 2015

Parti Socialiste à Argenteuil : "cachez cette situation nationale que je ne saurais voir"



Le local et le national, ce n’est pas pareil ? Pas un rapport étroit tout de même ?

Le Parti Socialiste a commencé sa campagne des départementales dans le Val d’Oise. Si le sigle PS se fait très petit sur son matériel, cette campagne se fait sur le thème : « Val d’Oise solidaire ». Et d’avancer une politique « départementale » plus sensible à la « solidarité » des pouvoirs publics envers des milieux populaires, un monde du travail dont la situation se dégrade, marquée par la montée de la misère, l’isolement des anciens, des difficultés de toutes sortes. Il est vrai que face à une droite locale réactionnaire, son programme peut toujours faire illusion.
         Mais qui contribue actuellement à la dégradation de la situation des milieux populaires ? Qui impose aux collectivités locales une réduction de leurs dépenses ? Qui s’incline –et de bon cœur- devant la dictature du capital financier et industriel et la société ? Sarkozy ? La droite ? Non, vous n'y êtes pas, Hollande, Valls, Macron, les députés qui les soutiennent.
         Etre « Solidaire » localement, être « solidaire » au niveau du département, pour mettre du baume sur les blessures que leurs petits camarades de parti ont aidé à infliger au niveau de l’Etat et du gouvernement aux travailleurs, chômeurs et retraités ?
         Un emplâtre sur une jambe de bois !
         On souhaiterait que les militants sincères du PS nous disent aujourd’hui ce qu’ils pensent par exemple de la « loi Macron » qui va aider un peu plus le patronat dans sa lutte contre le monde du travail.
         Mais c’est vrai, ils n’aiment pas que les militants de Lutte Ouvrière abordent ces sujets qui relèvent de ce qui se passe à l’échelle du pays. Pour eux, il faut rester local, départemental, et cacher ce niveau « général » qu’ils ne sauraient voir.