Val-d'Oise, l'association Du côté des femmes liquidée, un très mauvais coup pour les femmes

Un recul dans tous les cas, avec cette association en moins

 

 

L’importante association Du côté des femmes a connu une histoire tumultueuse ces dernières années. Une décision de liquidation judiciaire a été prise en septembre dernier. Elle a dû arrêter définitivement son activité hier.

         L’État affirme aujourd’hui que les quelque 130 femmes et enfants pris en charge par Du côté des femmes le seront désormais sans problème par les autres associations départementales dédiées à cette activité de soutien.

         Pour l’État, il n’y a jamais de problème. La réalité est autre, la méfiance est donc de rigueur.

         Dans tous les cas, cette cessation d’activité, la veille de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes laisse tout de même un goût amer.

         Bref, le dur combat pour être du côté des femmes reste à mener plus que jamais. DM

 

Moyen-Orient, Cergy-Pontoise : un rassemblement lundi soir sur le parvis de la Préfecture. Lutte ouvrière était présent.

"Contre l'impérialisme et ses manœuvres, contre Netanyahou et le Hamas, prolétaires de France, de Palestine, d'Israël... unissons-nous !"

 

 

Environ 150 personnes à ce rassemblement sur le parvis de la préfecture de Cergy avec la participation de divers partis politiques et la CGT. Lutte ouvrière était présent (une dizaine de militants) avec des drapeaux et notre journal qui titrait "Gaza, halte au massacre". Nous avons, par nos autocollants et des pancartes, mis en avant notre slogan et la seule perspective qui vaille : "Contre l'impérialisme et ses manœuvres, contre Netanyahou et le Hamas, prolétaires de France, de Palestine, d'Israël... unissons-nous !".

         Lors des prises de parole, la majorité des intervenants exigeaient la paix, dénonçaient les atrocités commises des 2 côtés, soulignant que les Palestiniens étaient chassés, se bornant à un humanisme que nous partageons certes, mais qui ne peut être la seule perspective pour sortir de cette situation inextricable créée par l’impérialisme. Aucun intervenant n’avançant les seules perspectives nécessaires pour réaliser une paix véritable, regrettant parfois seulement la position du gouvernement français.

         Au nom de Lutte ouvrière, Christophe FLAUX a pris la parole pour dénoncer l'impérialisme, la politique criminelle menée par les pays capitalistes dominants dont la France, depuis plus d'un siècle, les manigances de ces États pour dresser les peuples les uns contre les autres et aboutissant à ces massacres, soulignant qu'autrefois c'était pour la route de la soie, et qu'aujourd'hui, c'est pour le pétrole. Il a affirmé qu’il n'y aurait pas de paix tant que les travailleurs n'auront pas renversé le capitalisme et que les travailleurs d'Israël, de Palestine de France, devaient s'unir, terminant par notre espoir : « Prolétaires de tous les pays unissons-nous ». DM

 

Argenteuil, Val d’Oise, à l’Éducation, un vrai syndicalisme de démocratie ouvrière

Une voie solide pour redonner moral et combativité à des travailleurs

 

 

Depuis une vingtaine d’année, en créant une action syndicale démocratique, et une vie de syndicat qui l’est tout autant, le petit syndicat CGT de l’Éducation du Val d’Oise a grandi d’année en année. Il rassemble des enseignants, mais d’autres travailleurs de l’Éducation, des AESH en particulier. Sa croissance s’accélère.

         Il a été très présent dans les mobilisations de ces dernières années, mettant sur pied à chaque mouvement de grève des assemblées générales. En interne, ses réunions où des militants politiques de diverses tendances participent à l’action et à l’organisation, il a su créé des échanges démocratiques, riches d’idées et de fraternité, où chacun trouve sa place, apprend et agit.

         Hier, un conseil syndical départemental du syndicat s’est tenu à Argenteuil. Il a rassemblé 80 participants dont la moyenne d’âge était plus près de 30 ans que de 60.

         Dans la période difficile que le monde du travail vit, cette vitalité d’une organisation collective de travailleurs était particulièrement à signaler. Dominique Mariette