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vendredi 18 novembre 2016

Système capitaliste : Macron, Valls, Juppé, Sarkozy, Le Pen.... le bal des défenseurs du système



Macron : un candidat de plus pour le patronat

Macron a officialisé sa candidature à l'élection présidentielle. Cet ancien banquier qui prétend "refuser le système" ne pourra pas faire oublier sa responsabilité directe dans les attaques anti-ouvrières du gouvernement Valls, dont il a fait partie pendant deux ans. La loi qui porte son nom a, entre autres, facilité le travail du dimanche et de nuit. Et il a été l'un des partisans zélés de la loi Travail, pour ne pas dire un de ses inspirateurs.
          Les médias s'extasient devant ce qu'ils présentent comme un politicien différent, voire comme un homme nouveau. Ils refont le coup du Père Noël. Sauf que nous ne sommes plus des gamins au berceau.
          Quant au député d’Argenteuil-Bezons, porte-voix de Valls, P. Doucet, il fait le tour des médias sur l’air « Macron fait le coup du candidat anti système alors qu'il en est le pur produit. La crédibilité de quelqu'un qui sort du système pour m'expliquer qu'il est anti système ça me laisse dubitatif » !
          En oubliant surtout de rappeler sur la base de quelle politique, le Macron et son compère Valls ont mené de concert pendant deux ans leur guerre contre les travailleurs.


lundi 14 novembre 2016

La campagne de Nathalie ARTHAUD et de Lutte ouvrière : faire entendre les intérêts de classe du monde du travail. Un article de notre hebdomadaire de cette semaine.



Campagne de Lutte ouvrière : pour que les travailleurs expriment leurs intérêts

Le défilé des candidats potentiels à la prochaine élection présidentielle continue. Après le mauvais casting des postulants de droite, entraînés dans la surenchère réactionnaire pour séduire leur camp, le mardi 8 novembre les partisans de Macron, « l’ami des patrons », faisaient savoir que celui-ci annoncerait début décembre sa candidature. Et le même jour à La Rochelle, Hollande et Mélenchon se croisaient aux « assises de l’économie de la mer ».
Au « million de femmes et d’hommes » directement concernés par les activités qui s’y rapportent, Hollande a parlé d’accroître l’activité des ports, de la pêche, des chantiers de l’Atlantique promettant « d’accompagner leur développement et leur actionnariat ». Cependant Mélenchon critiquait « l’absence de conscience de l’intérêt national » de Hollande, dont le plus grand crime serait « d’avoir donné son feu vert à la vente d’Adwen, la filiale d’Areva dans l’éolien offshore, à l’allemand Siemens et l’espagnol Gamesa. Deux fleurons technologiques français… ». Mais où sont dans l’affaire les intérêts des travailleurs, de ceux qui par leur travail assurent la richesse de leurs patrons respectifs, qu’ils soient français, coréens, allemands ou espagnols ?
Cet épisode de La Rochelle est révélateur du terrain sur lequel se placent les candidats des partis institutionnels, de l’extrême droite à ceux qui se disent à la gauche de la gauche : ils concourent à être les meilleurs représentants de « l’industrie française », accréditant l’idée que les travailleurs pourraient avoir les mêmes intérêts que les patrons, tous embarqués dans la même « économie nationale ».
Non, les exploités, salariés, chômeurs, jeunes ou retraités n’ont jamais rien eu à attendre de la bonne fortune des patrons et des actionnaires. La défense de « l’intérêt national », « de la France », toutes classes confondues ne peut être que la défense des plus riches. Dans la crise, dans la compétition que se livrent les grands groupes capitalistes, les profits se construisent et se garantissent d’abord sur la peau de leurs travailleurs respectifs et sur le pillage des fonds publics, que la population paye par tous les bouts. Les travailleurs ne peuvent mettre le holà à cette spirale infernale qu’en prenant conscience de leurs intérêts propres, à l’opposé de ceux de leurs exploiteurs, et en menant le combat pour leur faire payer la garantie de la vie du monde du travail.
Dans les élections qui viennent, il faut que se fasse entendre une autre voix, exprimant les intérêts de celles et de ceux qui sont à la base de la création de toutes les richesses, la classe des travailleurs. C’est le sens et le but de la candidature de Nathalie Arthaud, au nom de Lutte ouvrière : faire entendre le camp des travailleurs.
Chaque voix qui se portera sur cette candidature affirmera qu’il existe des femmes et des hommes qui n’ont pas renoncé à la défense des intérêts de leur classe, qui sont fiers d’être des travailleurs conscients. Elle exprimera l’idée que la force collective de la classe ouvrière est la seule à pouvoir s’opposer à la guerre que lui mènent les capitalistes et aux reculs que leur domination sur l’économie impose à toute la société.

                                   Paul SOREL (Lutte ouvrière n°2519)

samedi 22 octobre 2016

Primaires de la droite : un Poisson en eau très trouble



Un Poisson pourri

Poisson, candidat du parti chrétien-démocrate, a déclaré dans une interview à Nice-Matin qu'Hillary Clinton est « dangereuse » à cause de « sa soumission aux lobbies sionistes ».
         Il n'y a pas eu besoin de creuser beaucoup pour que, chez ce catho affirmé, apparaissent des allusions douteuses fleurant l'antisémitisme. Il a bien mérité sa place chez les « primaires » de la droite.
         On aimerait savoir ce qu’en pensent ses affiliés d’Argenteuil, présents au sein de la municipalité.