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vendredi 23 février 2024

Carte scolaire : non aux suppressions de classes !

 

Réduisons les effectifs par classe, c’est la solution

 

Depuis quelques jours, les enseignants et les parents d’élèves prennent connaissance des projets d’ouvertures, mais surtout de fermetures de classes dans les écoles primaires pour l’année 2024-2025.

         Pour protester contre ces futures « cartes scolaires » qui planifient des conditions d’enseignement dégradées, les rassemblements se multiplient devant les inspections académiques, de la Picardie aux Pays-de-la-Loire… Une colère légitime, qui donne envie de poser le cartable.

mercredi 14 février 2024

Harcèlement scolaire : paroles, paroles

 

Des moyens pour l’écoute des enfants et des jeunes

 

Révélant les résultats d’une enquête récente qui estime qu’un élève par classe est victime de harcèlement, la nouvelle ministre de l’Éducation s’est engagée... à ce que l’enquête soit reconduite tous les ans !

Rien de nouveau n’est donc prévu pour s’attaquer sérieusement au problème. La prime pour les coordonnateurs de la lutte contre le harcèlement ne leur donnera pas le don d’ubiquité. Quant à l’embauche de médecins scolaires, infirmiers, psychologues et assistants sociaux qui peuvent entendre la voix de l’enfant, il n’en est pas question : pour écouter les jeunes, leurs familles et les soutenir, enseignants et assistants d’éducations resteront sans relais.

À défaut d’annoncer la création de postes d’adultes pouvant détecter et prendre en charge le harcèlement scolaire, la ministre brasse de l’air.

samedi 10 février 2024

Collège : groupes de niveau au collège : apprentissage de la discrimination

Le tri, mais là c’est des élèves !

 


Consulté par le gouvernement, le Conseil supérieur des programmes a validé le tri des élèves dès la sixième. Ils seraient classés en groupes de niveau, les bons élèves d'un côté, les élèves en difficulté de l'autre, sans aucun moyen supplémentaire pour aider les plus faibles à progresser.

         C'est une grave régression enfermant les élèves en difficulté dans un ghetto. C'est pour les enseignants, en plus de leurs salaires et de la dégradation de leurs conditions de travail, une motivation pour s'être remis en grève 6 février. Pour certains, en préparant la prochaine journée d’action de mars.