jeudi 12 août 2021

Bonnes lectures de l’été 2021 (45), Mécanique de la chute, de Seth Greenland, chez Liana Levi, Piccolo, 718 pages

Chaque jour jusque fin août, je vous propose une référence de mes bonnes lectures d’un an, depuis les grands vacances 2020, et celles que je découvrirai lors de mes lectures du présent été. Bonnes lectures donc, et à demain. DM

 

Même avec de l’orage, il pleut toujours où c’est mouillé


 

Un roman pour lecteur avide, pour les marathoniens des nuits insomniaques. 718 pages ! Mais comme c’est un bon roman, on n’a de cesse de tourner les pages. Cela m’a évoqué les romans d’un très grand romancier états-unien du XXème siècle, Sinclair Lewis, qui fut très à l’aise pour écrire sur les bourgeois et les petits-bourgeois, un monde qu’il connaissait bien. Il en va de même avec Seth Greenland. Nous voilà, pour nous, dans un drôle de monde. Un quinquagénaire d’une lignée récente de parvenus. Un milliardaire pour qui, pour lui en tout cas, tout va pour le mieux. Il a en outre toujours une justification pour expliquer ses mauvais choix. Mais voilà que le fonctionnement social n’est pas si simple…

         Avec la participation d’un certain nombre de personnages bien caractérisés, pour le meilleur et pour le pire, mais surtout pour le pire, une intrigue bien menée. Un éclairage sur des milieux que nous ne connaissons pas mais que la littérature nous permet justement d’imaginer, en l’occurrence avec finesse.

         Bien évidemment, tout cela nous agace profondément. Ce n’est vraiment pas notre monde, un monde où ceux qui font fonctionner la société sont totalement absents.

         Un des thèmes du roman est le basket et le monde de la NBA, le top du top du basket, un sport qui a une place éminente aux États-Unis, et c’est très intéressant.

         Le titre états-unien était « The Hazzards of good fortune » soit selon le traducteur internet « Les aléas de la bonne fortune ». J’aurais préféré ce dernier qui me semble plus juste.

         Pour conclure, un très bon roman qui nous entraîne dans un long moment de détente paisible. La preuve, les 718 pages ont été rapidement avalées. Au fait, un conseil de lecture de la librairie La cédille, à Lamballe, Côte d’Armor.

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