samedi 4 mai 2024

Argenteuil, WC, le combat pour le progrès de l’hygiène passa par la construction de vespasiennes publiques

En espérant que la municipalité de va pas envoyer pisser cette question

 

Quatre places ? Non merci !
 

Chacun connaît le combat que je mène pour que les habitants puissent disposer de toilettes publiques dans plusieurs espaces de la Ville. C’est loin d’être chose faite.

         En tout cas, nous espérons que ce n’est pas sur le modèle proposé lors de la belle fête des Berges le 1er Mai qu’elle espère généraliser demain des urinoirs publics.

         Chacun a besoin d’une certaine intimité pour aller uriner. Nous n’étions pas là toute la journée pour constater l’intérêt pour les urinoirs proposés. Mais ceux-là pour tous, non merci. DM

 

vendredi 3 mai 2024

Gaza : le gouvernement veut faire taire ceux qui protestent

 Gaza : le gouvernement veut faire taire ceux qui protestent

Publié le 01/05/2024

Le gouvernement continue sa campagne de censure et de pressions contre ceux qui dénoncent à juste titre le massacre de près de 40 000 personnes à Gaza par l’armée israélienne.

Le secrétaire de l’union locale CGT du Nord a écopé d’un an de prison avec sursis pour un tract qui dénonçait l’occupation israélienne. Maintenant, ce sont plusieurs responsables de LFI qui ont été convoqués pour leurs positions sur le sujet dans le cadre d’une enquête.

Mercredi 24 avril, une poignée d’étudiants de l’école de Sciences politiques de Paris a tenté d’occuper une partie des bâtiments pour protester contre le massacre à Gaza. Dans la nuit, des dizaines de CRS ont été envoyés pour les déloger. Le comité Palestine qui a organisé cette occupation réclame, entre autres, que les liens avec les universités israéliennes soient rompus. On peut être en désaccord avec cette demande, car les étudiants israéliens ne sont pas responsables de la politique de leur gouvernement, et opposer les populations les unes aux autres en reprenant à son compte la politique d’une organisation comme le Hamas ne fait pas avancer la cause des exploités.

Mais interdire une telle manifestation vise en fait à faire taire toute critique, et cette mise en scène voudrait faire croire en plus que cette occupation estudiantine relevait de l’antisémitisme.

Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France, a donc parlé de supprimer les subventions à cette école, qui forme les futurs cadres de l’État. À Science Po, les enseignants peuvent faire des cours dans lesquels ils demandent aux élèves de trouver des arguments pour justifier la torture, pendant que d’autres élèves cherchent des arguments opposés, afin que chacun apprenne à n’avoir ni point de vue ni valeurs morales propres. Et il serait interdit de défendre des positions politiques différentes de celles du pouvoir !

Toute critique de la politique de l’État d’Israël est donc assimilée à de l’antisémitisme, cette haine de la population juive, qui a été durant des siècles alimentée par l’idéologie chrétienne et les pouvoirs en place en Europe. Toute dénonciation du massacre en cours à Gaza devient de l’apologie du terrorisme. Ainsi le monde se résume en deux camps : celui des grandes puissances prétendument démocratiques, avec leurs bombes ne visant qu’à imposer la paix et le bonheur des peuples, tandis que ceux qui s’y opposent sont taxés d’appartenir au camp des terroristes, racistes, assassins et barbares. Il faut refuser ce chantage.

                                                   Marion Ajar (Lutte ouvrière n°2909)

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

-Aujourd’hui vendredi 3 mai : de 15h40 à 16 h40 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 4 mai : de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

-de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-de 10 h. à midi, centre commercial de la Cité Joliot-Curie ;

-Dimanche 5 mai : rendez-vous 9 heures 30 au « carrefour Babou » ;

-de 10 h.15 à 10 h.55, devant Intermarché du Centre ;

-de 11 h. à midi, marché Héloïse ;

--Lundi 6 mai : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-lundi 13 mai, 18 h. gare de Sannois.

Kéolis Argenteuil-Montesson 11ème jour de grève : un soutien nécessaire des autres travailleurs

Face à une entreprise à la dérive, des conséquences liées pour les travailleurs et les usagers. Soutenons les grévistes.

 


 

Pour l’instant, la direction de Kéolis ne bouge pas. Elle joue la montre. Mais les grévistes tiennent. Ils peuvent l’emporter.

         Comment, nous usagers, militants, travailleurs, pouvons-nous les aider ?

         En diffusant l’information sur la grève. En illustration, ci-dessus, un tract de la CGT Kéolis Argenteuil. Utilisons-le. Diffusons-le autour de nous.

         En versant vite à la souscription pour montrer rapidement l’étendue du soutien. Ce sera important quand les maigres paies arriveront. C’est surtout bon pour le moral de ne pas se sentir seul. DM

 

https://www.cotizup.com/keolisbouclesdeseine

 

 

Écologie : la véritable menace contre l’environnement et la planète, c’est le capitalisme. Il faut le supprimer. L’affirmer en votant pour la liste Lutte ouvrière-Le camp des travailleurs

Écologie : la véritable menace contre l’environnement et la planète, c’est le capitalisme.

 

Les capitalistes, de drôles d'oiseaux contre les oiseaux et l'humanité

Le bilan du capitalisme dans le domaine environnemental est désastreux. Dominé par la recherche du profit maximum et le plus immédiat possible, ce système économique entraîne de graves pollutions, le gaspillage généralisé des ressources énergétiques ou minières de toute la planète, et des catastrophes industrielles majeures.

Il en va du climat et de l’environnement comme du chômage: tous les politiciens sengagent à trouver des solutions mais, une fois au pouvoir, ils sont bien incapables dempêcher les catastrophes annoncées, pour la simple et bonne raison que ce sont les grands groupes capitalistes qui détiennent les manettes de l’économie. Ce sont leurs décisions d’investissement qui structurent l’organisation de la production, de l’énergie, des transports, du BTP.

Tant que l’on accepte cette mainmise sur l’économie, on peut discourir sur la sauvegarde de la mer ou sur les énergies renouvelables, mais on parle pour ne rien dire. Les États se sont engagés à réduire les émissions de carbone mais, refusant d’imposer des mesures contraignantes aux industriels, ils se sont contentés de mettre en place un marché des droits à polluer que peuvent s’échanger les capitalistes. Pour que les capitalistes acceptent de se préoccuper de l’écologie, il faut que cela leur rapporte!

L’écologie fait maintenant partie de la stratégie publicitaire de tous les groupes capitalistes: cest à qui sera le plus «vert», le plus soucieux de développement durable. Certains fabricants en ont fait un argument de vente face à leurs concurrents. Pour dautres, l’écologie a été loccasion de trouver de nouveaux marchés, dans la construction de panneaux solaires ou d’éoliennes. Mais la révélation des fraudes au diesel organisées par Volkswagen et tous les autres constructeurs automobiles montre les moyens que les capitalistes sont capables de mettre en œuvre quand une réglementation fait obstacle à leurs profits.

Les politiques écologiques des gouvernements se réduisent en définitive à créer des taxes qui pèsent sur le budget des plus pauvres et à distribuer des subventions et des aides aux entreprises au nom de la transition énergétique, comme ils le font au nom de la compétitivité ou de l’emploi.

Quant au courant politique qui se réclame de l’écologie, il regroupe toutes sortes de tendances, qui vont de l’extrême droite à l’extrême gauche. Il attire de nombreux politiciens, qui utilisent l’écologie comme fond de commerce électoral mais se comportent, tels les élus d’Europe Ecologie- Les Verts, en opportunistes lorgnant des strapontins ministériels.

Nous pouvons être solidaires de certains des combats partiels menés par des écologistes sincères dans le cadre de la société actuelle. Mais, à la différence de nombreux militants écologistes, nous ne confondons pas la lutte contre les usages qui sont faits aujourd’hui de certaines techniques (énergie nucléaire ou organismes génétiquement modifiés dits OGM, par exemple) avec la lutte contre ces techniques elles-mêmes. Pour nous, c’est le fait que ces techniques soient entre les mains de la bourgeoisie et utilisées pour la recherche du profit maximum, sans aucun contrôle de la population, qui les rend dangereuses.

Même la question du nucléaire ne peut se discuter sans mettre en cause l’organisation capitaliste de l’économie. Le principal danger du nucléaire ne réside pas dans la technique elle-même mais, comme Fukushima l’a montré, dans l’irresponsabilité des entreprises qui la mettent en œuvre. Comme tous les autres capitalistes, les industriels du nucléaire mènent des politiques de réduction des coûts et ils sont prêts à économiser sur la sécurité pour augmenter leurs profits. Même si l’État reste son actionnaire majoritaire, EDF fonctionne avec la même logique, supprimant des emplois pour dégager des profits, ayant recours massivement à la sous-traitance et maintenant l’opacité sur l’état de ses installations.

Sur toutes les questions écologiques, une politique concertée et planifiée à l’échelle de la planète serait nécessaire. Or le propre du capitalisme est que rien n’est organisé, concerté, anticipé et planifié à l’échelle de la société. C’est le règne de la concurrence et de l’intérêt particulier au détriment de l’intérêt général. Seules les lois du marché et la recherche du profit inspirent les décisions des capitalistes.

Mettre fin à ce système, irresponsable vis-à-vis des ressources de la planète comme il l’est vis-à-vis de l’humanité tout entière, est bien la seule manière conséquente de se battre pour une société respectueuse de son environnement.