jeudi 1 février 2024

Attal : l’ordre des exploiteurs

 

Contre les prolétaires, en avant toute !

 

 

Dans son discours d’investiture, le nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, a fait étalage de la politique anti-ouvrière que son gouvernement entend poursuivre. La liste est longue, de la généralisation des 15 heures hebdomadaires de travail obligatoire pour les allocataires du RSA, à la suppression de l’ASS, l’allocation spécifique de solidarité que touchaient les chômeurs en fin de droit, en passant par la paie au mérite pour les fonctionnaires. Cerise sur le gâteau, toutes ces attaques sont présentées comme des mesures pour que « le travail paie plus ».

         Pas question de contraindre le patronat à augmenter les salaires, donc, mais baisse des allocations qui permettent aux privés d’emploi de survivre : Attal ne démérite pas de Macron.

Jeunesse : la faire marcher au pas cadencé

Leur morale à l’encontre des quartiers populaires

 

 

Quoi de mieux que prétendre incarner l’ordre pour charmer l’électorat le plus réactionnaire ? Attal s’y est donc employé lors de son discours d’investiture. La jeunesse des quartiers populaires n’aura pas droit à plus d’enseignants ou plus de moyens, mais à l’uniforme et à un SNU obligatoire, sans oublier des punitions et des travaux d’intérêt général infligés aux jeunes de moins de seize ans qui enfreindraient la loi.

         Attal l’assure : il faut apprendre que « quand on casse, on répare et quand on salit, on nettoie »… Une morale que l’État n’applique jamais aux capitalistes qui ferment des usines en cassant l’emploi ou aux industriels qui polluent.

 

Nestlé : l’eau c’est le profit

L’état naturel du capitalisme

 


Le groupe Nestlé vient de reconnaître avoir truqué pendant des années la qualité de ses eaux minérales. Le groupe traite en effet l’eau présentée comme « naturelle », car les sources sont contaminées.

         Quant au gouvernement, au courant de ces pratiques frauduleuses depuis 2022, il a réagi en « assouplissant » les normes…

         Des produits frelatés, un gouvernement qui couvre le tout, voilà l’état naturel du capitalisme.