dimanche 30 juillet 2023

Macron, Vanuatu et impérialisme : la tournée du VRP

À ne pas confondre : impérialisme et impérialisme français

 


Ces jours derniers, au Vanuatu, ancienne colonie franco-britannique, Macron a dénoncé « les ingérences qui se multiplient » et « les nouveaux impérialismes qui apparaissent ».

         Il visait la Chine. Mais a passé sous silence les vieux impérialismes comme la France, dont il vient d’affirmer le colonialisme en Nouvelle-Calédonie.

         Ce qu’il regrette, c’est que le poids de l’impérialisme français se réduise dans le monde, et avec lui l’aide qu’il apporte aux affaires de la grande bourgeoisie française.

 

Niger : coup d’État militaire, uranium et inquiétude de l'impérialisme français

 

Seules préoccupations : uranium et autres richesses minières

 

 

Un général nigérien a revendiqué le pouvoir suite à un coup d’État. Chef de la garde présidentielle, il séquestre le président déchu.

         L’impérialisme français s'inquiète d'un changement de régime hors de son contrôle, faisant suite aux coups d’États au Mali et au Burkina Faso ayant abouti au départ des troupes françaises qui sont vomies par les populations sahéliennes. L’armée française s’est repliée au Niger, jusqu’à présent…

         De plus le Niger, pays où la population est très pauvre en grande majorité, est l'un des fournisseurs importants de la France en uranium. Les considérations démocratiques des puissances occidentales, qui soutiennent nombre de dictatures, ne sont là que pour masquer les intérêts économiques des grandes entreprises capitalistes et leur exploitation des richesses de la région.

Argenteuil, et la révolte d’une fraction de la jeunesse fin juin : « Circulez, il n’y a rien à voir » sur les causes des évènements

Quand le maire d’Argenteuil s’adresse à son milieu social et électoral

 

 

Nous avons fait une erreur. Un Ma Ville, le magazine municipal, est paru. Une parution pour les mois de juillet et d’août.

         Sous la signature de Georges Mothron, l’éditorial s’intitule « Rassembler, apaiser, valoriser ». Des mots passe-partout habituels, rien de nouveau sous le soleil.

         Cet éditorial revient sur les évènements du début de l’été en ces terme : « Face à ce déferlement de haine et de violence, ainsi qu’à la détresse des victimes auxquelles nous apportons notre soutien, il convient de rester unis et rassembler. Cette minorité ne saurait mettre à mal notre union ainsi que l’image de notre ville et de ses habitants. » Là encore rien de nouveau. Mais surtout, aucune interrogation sur les évènements eux-mêmes, leurs enchaînements, et leur origine.

         La situation dans les quartiers populaires. Le comportement de la police. Sa violence. Le racisme qui l’imprègne. Le sentiment d’exclusion. L’inégalité scolaire. Et fondamentalement, l’inégalité sociale. Des notions qui apparemment échappent totalement au maire d’Argenteuil qui ne voit que des enfants de la haine et de de la violence.

         Certes on en attendait pas moins de sa part. Quant à ceux qui veulent réfléchir et comprendre des évènements qui se renouvèleront, pour eux, nous avons gardé quelques exemplaires de notre hebdomadaire Lutte ouvrière du 7 juillet dernier et dont le titre était, loin des mots creux : « Ni résignation ni violence stérile changer la société ! » DM