jeudi 2 mars 2023

Argenteuil, "villes où il fait bon vivre" : si c’est le cas à Argenteuil, ce n’est vraiment pas grâce à eux

 

Accrocs à l’autosatisfaction

 

 

La municipalité doit souffrir d’un grave besoin de reconnaissance. La voilà à la recherche de tout ce qui pourrait la flatter et rejaillir (en tout cas, elle l’imagine) sur elle-même. Après « les villes où il faut bon vivre » organisé par Radio Bleue Paris, elle se remet en valeur avec « le top 500 : les villes où il fait bon vivre 2023 » publié par le Journal du dimanche. Une nouvelle fois, Argenteuil s’en sortirait bien.

         Et pourquoi s’en sortirait-elle mal ?

         Bien sûr, il y aurait bien des choses à redire sur ce genre de classement où les promoteurs ne doivent pas être trop loin. C’est tout de même eux qui ont intérêt à attirer les acheteurs potentiels par ce genre de classement. D’autant plus, qu’il serait si simple de demander aux habitants eux-mêmes. Et ne cherchez pas la « méthode utilisée par le JDD » comme indiqué pourtant. Vous ne la trouvez pas malgré la référence.

 

         Pour ce qui est des habitants actuels d’Argenteuil eux-mêmes, qui est capable de connaître leurs véritables sentiments sur leur Ville.

         Comme je le disais plus haut, on ne voit pas pourquoi ils auraient un avis très négatif sur la commune dans laquelle ils vivent, à moins d’être un tantinet masochiste.

         Et puis, Argenteuil ! Un site remarquable. De quoi marcher chaque jour par un chemin nouveau. Des quartiers contrastés, mais pour l’essentiel, des quartiers de nos mondes populaires. Des rencontres à saluer à n’en plus finir. Des habitants qui tentent de tracer leur sentier…

         Alors, Argenteuil, puisque l’on y vit. Bien sûr, il y a la municipalité et son attitude souvent négative à l’encontre des habitants et leurs organisations. C’est tout de même vraiment un handicap actuellement pour Argenteuil. DM

mercredi 1 mars 2023

Augmentez les salaires, pas l’âge de la retraite !

C’est 400, 500 euros de plus chaque mois qu’il nous faut !

 

 

Le journal Le Parisien a calculé l’augmentation d’un panier de courses de base en un an : il faut débourser 115 euros au lieu de 100 euros en février 2022. 15 % d’augmentation des prix, c’est bien plus que l’inflation officielle, et bien plus encore que les augmentations de salaires concédées ici ou là par le patronat.

         La mobilisation contre la réforme des retraites est l’occasion de poser la question des salaires, et de se préparer à des mouvements d’ensemble nécessaires, afin d’imposer qu’ils soient augmentés et indexés sur la hausse réelle des prix.

 

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui mercredi 22 février, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 229  en vente :

           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC) 

 

 

Le samedi 11 mars 2023

Banquet fraternel 2023 des Amis de Lutte ouvrière à Argenteuil

Réservez vos places dès maintenant

17 euros et 8 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans

Pour nous joindre : MDommarie@aol.com

 

BP : l’or noir porte bien son nom

Énormes profits d’un côté, érosion du pouvoir d’achat de l’autre

 

 

Le directeur général de la firme BP, le géant britannique des hydrocarbures, va toucher une prime exceptionnelle de 13 millions d’euros. Ce n’est une petite fraction de ce que les actionnaires se partageront : les bénéfices du groupe ont atteint 27,7 milliards de dollars en 2022, profitant de la spéculation sur les hydrocarbures.

         Pendant ce temps la population travailleuse de Grande-Bretagne subit une inflation officielle de plus de 10 %. Les travailleurs britanniques, comme de partout dans le monde, ont bien raison de se battre pour des augmentations de salaires.