samedi 1 octobre 2022

Retraites : le plan de guerre de Macron

Nous voilà prévenus, préparons la riposte des travailleurs !

 

 

Après des jours d'hésitations très médiatisées et un dîner à l'Élysée avec les ténors de la majorité, Macron a tranché : il veut reculer l'âge de la retraite de 62 à 65 ans d'ici 2031 et va proposer une loi au parlement "avant la fin de l'hiver" pour mise en œuvre "à l'été 2023".

         Macron veut aller vite, montrer qu'il est le chef et qu'il est déterminé à aggraver l'exploitation et appauvrir les futurs retraités. Pour l'arrêter, les travailleurs ne pourront compter ni sur les députés ni sur le prétendu dialogue social. Face aux attaques du gouvernement et du grand patronat, les seules armes des travailleurs, ce sont celles de la lutte de classe, les grèves et les manifestations.

 

Réunion publique de Lutte ouvrière à Argenteuil

Mardi 4 octobre

De 19 h.30 à 21 h.30

Espace Nelson Mandela

82 bd du Gl Leclerc

« Non aux sacrifices imposés par le grand patronat et le gouvernement ! »

 

                                                               Entrée libre et ouverte à tous

 

Renverser le capitalisme, une nécessité !

Meeting avec Nathalie Arthaud à Paris

Samedi 8 octobre, à 15h

Théâtre de la Mutualité, 24 rue Saint Victor, Paris 5e

Entrée libre

Départ collectif d’Argenteuil, RDV à 13 h.30 au « Café des deux gares »

 

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui samedi 1er octobre, de 10 h.15 à 10 h.30 au marché des Coteaux,

-de 11 h. à midi au marché de la Colonie,

-de 11 h. à 11 h.45 devant Auchan au Val-Sud,

Et de 11 heures à midi dans le centre commercial Joliot-Curie.

-dimanche 2 octobre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h. à midi au marché Héloïse.

-lundi 3 octobre, de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien.

-mercredi 5 octobre, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

 

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Argenteuil, quand la solidarité élémentaire permet de parvenir à la solution d’un grave problème

 

Le résultat d’un long fil d’engagements collectifs

 

Nous avions évoqué cette situation au mois de juin dernier. Une famille risquait l’expulsion locative pour une sombre affaire familiale. Deux enfants étaient encore scolarisés dans un lycée d’Argenteuil. Une enseignante, dont l’affaire était parvenue à ses oreilles, a décidé d’agir. Elle a été capable d’informer ses collègues, de mobiliser tous les soutiens possibles, et de persévérer dans un marathon long de sept mois. Aujourd’hui, ce grave souci a trouvé enfin sa solution définitive.

         La famille avait pu éviter l’expulsion. Elle vient de retrouver un logement chez un autre bailleur. Elle va retrouver le sourire et la tranquillité.

         Bravo à tous ceux qui ont été attentifs et ont répondu à l’aide demandée. Bravo à cette enseignante et aux autres enseignants. Bravo aux conseillers départementaux, Nadia Métref en particulier, qui n’ont pas botté en touche. Bravo à ceux qui, chez ABH, ont su entendre l’argumentaire des enseignants mobilisés. Merci également, aux structures administratives qui ont permis finalement qu’une solution soit trouvée dans les temps. À signaler que l’article du Parisien-95 de juin dernier a beaucoup aidé. Il synthétisait pour tous toutes les données du problème.

         Nous nous arrêtons sur cette affaire et sa belle conclusion parce qu’elle est aussi une leçon tout aussi belle. Lorsqu’une situation difficile sort de l’incognito, que des femmes et des hommes y réfléchissent et agissent, mobilisant toute une chaîne de soutiens, la solution devient possible. Oui, c’est une leçon utile. DM

Courrier au départ : quand La Poste remplace les boîtes aux lettres par des épingles à linge

 

Rouges les épingles ? Effectivement, de quoi voir très rouge !

 

 

Autour de Surgères (Charentes maritimes), des boîtes aux lettres de dépôt du courrier partant ont été ou vont être retirées, car « non productives » selon La Poste. Surgères elle-même verra neuf suppressions.

         Et alors, quand les usagers auront du courrier à expédier ? Dans les communes où il restera des boîtes, voire un bureau de poste, il faudra s'y déplacer. Par contre, dans les petits villages, les usagers devront déposer ce courrier partant dans leur propre boîte aux lettres et indiquer au facteur qu'il faut aller y regarder en apposant… une épingle à linge, rouge de préférence, sur le rabat de cette boîte.

         À quelle fréquence cette levée se fera-t-elle ? Tous les jours, tous les deux jours ou moins souvent encore, on ne sait pas. En tout cas cela fera du travail supplémentaire pour les facteurs et, certainement, des économies, espérées par le groupe La Poste, au détriment du service rendu aux usagers.