samedi 2 juillet 2022

Revenus, pouvoir d’achat, salaires, les travailleurs de la ville de Tours se font respecter

 

Après ceux de la métropole

 

Les grévistes dans la cour de la mairie

À la mairie de Tours où travaillent 2200 agents, titulaires ou contractuels, les salariés se battaient pour le maintien de leurs jours d’ancienneté et pour une augmentation de salaire. Alors qu’en mars déjà, une pétition formulant ces revendications avait réuni 1400 signatures, la mairie faisait le mort.

À la mi-mai, les travailleurs de la métropole de Tours ayant arraché 120 euros nets mensuels, les travailleurs de la ville de Tours se sont sentis renforcés dans leur détermination.

Pendant un mois et demi, 200 à 300 travailleurs se sont retrouvés en assemblée générale, une à deux fois par semaine, en grève ou en heures d’information syndicales. Ces rassemblements se prolongeaient par des manifestations dynamiques dans le centre-ville, ou bien carrément envahissaient l’hôtel de ville. Les tentatives des élus venus à leur rencontre pour expliquer que vraiment c’était impossible d’augmenter les salaires, étaient reçues comme il convient. La municipalité a des problèmes pour boucler son budget, peut-être, mais les salariés aussi.

La municipalité (EELV, LFI, PS et PC) a fini par lâcher 120 euros nets mensuels, incluant l’augmentation du point d’indice, une prime de 300 euros versée en juillet, et 100 euros nets par jour d’ancienneté supprimés, cela chaque année à venir. Et deux jours de pénibilité sont octroyés pour 1400 agents de la ville.

Ce mouvement laissera des traces dans les têtes. Face à une municipalité qui fait la sourde oreille aux problèmes des travailleurs, ceux-ci peuvent se faire entendre et respecter. C’est une expérience qui comptera pour l’avenir.

Argenteuil, Manet est mécontent et ne compte plus venir déjeuner dans le parc de la mairie

Laissez les pelouses aux habitants monsieur le maire !

 


On doute qu’Édouard Manet qui fréquentait Argenteuil y revienne un jour. L’auteur du « Déjeuner sur l’herbe » est mécontent. La pelouse du parc de la mairie où il aimait s’étendre devant la salle des mariages est dorénavant clos. La mesure vient s’ajouter à l’exclusion des enfants de ce parc avec la disparition des jeux et animations qui s’y tinrent naguère.

 

         C’est vrai, il est beau ce parc. Les édiles peuvent l’admirer et ne sont plus gênés par rien. Ils peuvent ronronner tranquille. Apparemment, ils souhaitent le garder pour eux tout seuls.

         En revanche, voilà un peu plus d’exclusion en place et de liberté en moins. C’est certes un petit fait face à d’autres bien plus forts. Certes. Mais je partage l’émotion de Manet qui aimait tant gambader et déjeuner sur l’herbe et les personnes endimanchées y venir prendre la pose une fois les cérémonies achevées. DM

 

vendredi 1 juillet 2022

Carburants : « ristourne » au goût de provocation

Des profits protégés par le secret commercial et industriel

 

 


Le trust TotalEnergies annonce une remise de 2 centimes d’euros par litre dans 120 stations d’autoroutes pendant les mois de juillet et d’août, s’ajoutant aux 10 centimes déjà en vigueur.

         Avec un prix du carburant qui dépasse toujours allègrement les 2 euros le litre et surtout au regard des 5 milliards de bénéfices que Total a déjà faits au premier trimestre 2022, c’est une manœuvre pour éteindre les débats sur une éventuelle taxation des superprofits des profiteurs de guerre avant qu’ils aient eu un début d’application concrète.

         Quand un géant comme Total parle de baisser ses prix de 2 centimes alors qu’il les augmente parfois de 5 centimes d’un coup, comment appeler ça une ristourne ? C’est plutôt du vol.

         Il faut rendre public les livres de comptes de ces entreprises qui pèsent sur toute la population. A bas le secret commercial et industriel qui protège les profits des capitalistes.

 

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui vendredi 1er juillet, de 10 heures à 11 heures, centre commercial de la cité Joliot-Curie,

 de 15 h.40 à 16h.40 au marché du Val-Nord ;

Et de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-Samedi 2 juillet, de 10 h. à 10 h.30 au marché des Coteaux ;

-de 11 h.30 à midi, devant Auchan au Val-sud ;

-de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-Dimanche 3 juillet, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du centre,

-lundi 4 juillet, de 11 h.30 à midi, devant la boulangerie cité Champagne ;

-de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien ;