Votez
pour dénoncer les fauteurs et les profiteurs de guerre, et les gouvernements
qui veulent nous embrigader !
28 mars 2022
Il y a un mois, la population
ukrainienne n’imaginait pas ce que sa vie allait devenir. Elle ne pensait pas
que des bombes allaient détruire des villes entières, que des millions de gens
allaient devoir fuir leur pays, ni que ceux en âge de se battre allaient se
retrouver avec un fusil dans les bras. Pourtant, c’est ce qui est arrivé. Tout
a basculé en quelques jours. Et cette tragédie qui se déroule à quelques
milliers de kilomètres fait partie maintenant de notre quotidien.
Ici, nous n’avons pas encore la
guerre. Mais nous subissons déjà les spéculateurs et les profiteurs de guerre
qui font monter tous les prix. Et un climat guerrier s’est installé, orchestré
par le gouvernement et les médias. La guerre en Ukraine nous montre l’avenir
que les dirigeants du monde nous préparent. Elle ne peut pas faire oublier nos
difficultés quotidiennes, elle les aggrave.
La guerre en Ukraine a
déstabilisé l’économie capitaliste mondiale et modifié les rapports de force
entre le camp occidental et la Russie, mais aussi à l’intérieur même du camp
occidental. Renault a dû quitter le marché automobile russe qui représentait
pourtant son deuxième plus gros marché. Et cela va compter dans sa guerre
commerciale contre Stellantis-PSA, Volkswagen et les autres constructeurs.
À cause de l’embargo sur le gaz
russe qui se met en place, l’Allemagne, qui est la puissance industrielle
européenne dominante, doit revoir complètement son approvisionnement
énergétique. Et cela rebat les cartes dans les relations entre puissances
européennes.
À un autre niveau, les
États-Unis, qui mènent la croisade de l’OTAN contre Poutine, se servent de la
guerre en Ukraine pour obliger tous les gouvernements à se ranger derrière eux
et font pression sur les pays de l’ex-URSS et sur la Chine pour qu’ils se
détachent de la Russie.
Et puis, tous les États
réarment ! Alors, s’il est impossible de prévoir comment la situation
internationale va évoluer, une chose est sûre, ceux qui nous gouvernent ont
commencé à aiguiser leurs couteaux.
Il y a cent ans, toute une
génération a connu la boucherie de la Première Guerre mondiale. Puis la génération
suivante s’est retrouvée sur les champs de bataille de la Seconde Guerre
mondiale. Ensuite, il y a eu les guerres coloniales, au Viet Nam ou en Algérie.
En réalité, les guerres ne se sont jamais arrêtées. Les désastres en Syrie, en
Irak ou au Yémen sont là pour en témoigner.
Le système capitaliste, fondé sur
l’esclavage salarial, mène inévitablement à la guerre. La guerre fait partie du
capitalisme. Et si elle est une tragédie pour les populations, elle est un
énorme business pour les trusts. Les profits des groupes pétroliers et de ceux
de l’armement en sont l’illustration écœurante.
Les travailleurs et les pauvres
de tous les pays sont dressés à être résignés devant tout cela. Et faute de
véritables partis ouvriers, faute de traditions de lutte et d’organisation,
pour l’instant ils ne sont pas capables de renverser ce système. Pourtant, ils
sont les seuls à pouvoir le faire. Et il faudra nécessairement que les
exploités renouent avec un passé où le mouvement ouvrier représentait une force
et un espoir de changement pour toute l’humanité.
Dans les élections qui arrivent,
rien de bon ne pourra sortir des urnes pour les travailleurs, ni pour l’immense
majorité de la population. Les candidats qui promettent des miracles ou
prétendent avoir des « solutions » dans le cadre de ce système, ne
sont en réalité que des bonimenteurs. Ils se gardent bien de dire l’essentiel,
à savoir que, quel que soit l’élu, les capitalistes dirigeront, et ils mèneront
la société à la guerre. Beaucoup de travailleurs sentent d’instinct qu’on les
trompe et c’est pour cela qu’il y a tant d’abstentions. Mais s’abstenir, c’est
se taire.
Les élections sont une duperie,
mais les exploités peuvent utiliser leur bulletin de vote justement pour
montrer qu’ils ne se laissent pas tromper. Ils peuvent voter pour dénoncer la
guerre et ses profiteurs, pour affirmer leur confiance que la classe ouvrière
porte en elle une autre organisation sociale, débarrassée de l’exploitation et
des guerres. C’est un vote minoritaire et à contre courant, et alors ?
C’est pour que ceux qui veulent s’exprimer ainsi puissent le faire que je suis
candidate.
Nathalie
Arthaud
Dimanche
3 avril
Meeting
national de Nathalie Arthaud
à 15h00
ZÉNITH
PARIS – LA VILLETTE
Accès
piétons : Porte de Pantin
Parking :
Porte de la Villette
Il faut s’inscrire auprès de Thierry Pellet
pour le car. 06.64.19.78.85.
Achetez
notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2799 et Lutte de classe (2,5 euros) n°222 (au
« Presse papier » seulement), lors des permanences et :
Chez les marchands de la presse :
-au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;
-librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.
Nathalie Arthaud dans les médias :
Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org et
https://www.nathalie-arthaud.info/
Les
prochaines permanences
-demain
mercredi 30 mars, de 11 h. à 11 h.45 au marché des Champioux.
La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022
Les habitués de
la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire
lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare
de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est
pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser
pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche
29 mai 2022. Des dates à retenir !
Et maintenant surtout, on achète sa
vignette d’entrée à 15 euros pour les 3 jours (25 euros sur place). C’est
gratuit pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans.
Pour l’achat des vignettes, Dominique 0699499864 MDommarie@aol.com (Chèque à l’ordre de D.
Mariette, ou en espèces).
Nous prévoyons un car gratuit le
dimanche 29 mai, départ unique 9 heures, retour 20 heures.