jeudi 2 septembre 2021

Argenteuil, passe sanitaire, face à l’offensive patronale, l’union et la réaction des travailleurs nécessaires

 

Ça ne passe vraiment pas !

L’inquiétude, les interrogations, mais aussi la rancœur grandissent dans des entreprises du privé, mais aussi des services publics, à Argenteuil et dans la Région. C’est le cas à la Ville d’Argenteuil. En cause, l’obligation vaccinale, la nécessité du passe sanitaire, et de son contrôle.

         Tout cela paraît bien incohérent aux travailleurs concernés. Pourquoi tel lieu, tel service, n’est pas concerné, alors qu’un autre l’est, dans des conditions d’accueil identiques. C’est l’incompréhension.

         Aujourd’hui, il y a beaucoup de dépit, mais celui-ci peut rapidement se transformer en colère.

         A l’image de ce qui se fait déjà dans un certain nombre de villes du pays, se rassembler est nécessaire. Il faut que le refus se développe, unissant tous les travailleurs, qu’ils soient vaccinés ou pas, concernés ou pas par le passe sanitaire et son contrôle. DM

 


La vie collective est déjà mal en point à Argenteuil, et ils en rajoutent

L’espace Nelson Mandela est dans le viseur de la municipalité. C’est pourtant le lieu central de l’activité syndicale, associative, et politique. La municipalité prévoit l’entrée avec passe.

          Sauf que les activités politiques ne sont a priori pas concernées par le passe.

        Sauf que l’on voit mal les employés le contrôler, d’autant plus le soir, puisque l’Espace est ouvert jusqu’à 23 heures.

            Des initiatives s’imposent. DM

Horaires des agents territoriaux : à Lyon aussi, la municipalité attaque les travailleurs municipaux

 

Discuter d’une riposte d’ensemble de tous les agents territoriaux du pays


 

La mairie écologiste dirigée par Grégory Doucet, avec à  la manœuvre l’adjoint chargé du personnel LFI Laurent Bosetti, annonce qu’elle va appliquer la loi qui vise à augmenter le temps de travail des agents municipaux, pour atteindre les 1607 heures par an.

     Certes, c’est le gouvernement qui est à l’origine de cette loi, mais c’est accepter de porter une lourde attaque contre les travailleurs, en faisant travailler plus ceux qui ont un emploi dans cette période où des millions de gens sont condamnés au chômage, et alors que cette loi est destinée à pouvoir supprimer des milliers d’emplois dans la fonction publique.

     D’ailleurs certaines mairies ont décidé de refuser d’appliquer la loi le 1er janvier 2022, date limite fixée par le gouvernement, quitte à se retrouver devant le tribunal administratif.

     L’ensemble des syndicats des employés de la ville de Lyon ont déposé un préavis de grève à partir du lundi 31 août pour s’opposer à cette application, mais aussi contre la décision de la mairie de retirer une journée de grève pour les débrayages d’une ou deux heures, ce qui est une manière d’empêcher ceux qui ont les plus petits salaires de se mobiliser.

     Les nouveaux élus écologistes sont tout prêts à obéir aux injonctions du gouvernement, mais ils risquent de se prendre un retour de bâton de la part des salariés.

Rentrée scolaire : la “normalité” selon Blanquer

 Rentrée scolaire : la “normalité” selon Blanquer

01 Septembre 2021

Blanquer, le ministre de l’Éducation, dans un message le 26 août, a promis une rentrée améliorée, qu’il s’agisse des effectifs ou des rémunérations.

 


Du côté des rémunérations, en fait d’augmentation de salaire, il s’agit d’une prime mensuelle versée à partir de février 2022 : 57 euros net pour les enseignants ayant un ou deux ans d’ancienneté, 29 euros jusqu’à 22 ans d’ancienneté, et rien pour les 40 % restants. Quant à atteindre les 2 000 euros net mensuels évoqués par le ministre comme la rémunération minimum, ce sera après 2022, « si nous restons au pouvoir ». Pour les autres catégories, pas un mot sur les salaires, à part une promesse de progression automatique des rémunérations, tous les trois ans, aux salariés qui accompagnent des élèves en situation de handicap (AESH), toujours en contrat précaire et sous-payés.

Du côté des effectifs, c’est pire : le gouvernement a déjà prévu des créations de postes dans le primaire, en en supprimant quasiment autant dans le secondaire. Il a annoncé le recrutement de 700 assistants d’éducation (AED), mais un certain nombre ont jeté l’éponge, alors qu’ils étaient volontaires avant les vacances, selon certains conseillers d’éducation de collège ou lycée. Il faut dire que la précarité, la paye insuffisante et les conditions de travail sont dissuasives, d’autant plus que maintenant, à la surveillance des études et de la cantine, au contrôle du respect des mesures sanitaires, s’ajouterait celui des flux d’élèves vers les éventuels centres de vaccination dans ou à côté des établissements.

Le flou des mesures sanitaires annoncées récemment par Blanquer a inquiété les parents et les enseignants ; le manque de personnel, enseignant ou non, s’annonce très préoccupant. Le ministre de l’Éducation espère tout de même « la rentrée la plus normale possible ».

Normale ? Oui, en un sens, avec une pénurie de personnel et des crédits insuffisants, comme d’habitude ; mais peut-être aussi avec des réactions contre une politique qui détourne l’argent public vers les poches du grand patronat.

                                          Sylvie MARÉCHAL (Lutte ouvrière n°2770)

mercredi 1 septembre 2021

Une vidéo de Nathalie ARTHAUD : Afghanistan, Irak, Mali : à bas les interventions impérialistes ! (3mn39)

Inflation record en août : on en est à 1,9 % sur un an. Non au blocage des salaires !

 

Augmentation ! Indexation ! Contrôle !

L’augmentation substantielle des salaires est une nécessité vitale, et leur indexation sur la hausse des prix. Ce contrôle doit l’être par les travailleurs eux-mêmes !

         Aux antipodes de ce programme, Attal, le porte-parole du gouvernement, vient de déclarer qu’un "coup de pousse" au Smic était hors de question. Par sa bouche, c’est le patronat qui parle et qui annonce le surplace de tous les salaires. Les actionnaires continuent, eux, à s’enrichir et les PDG du Cac 40 à se gaver. Ce sont ces fortunes qui devraient garantir un salaire à hauteur, au moins, de 1800 euros net et indexé sur l’augmentation des prix.

Nos prochaines permanences :

- aujourd’hui mercredi 1er septembre, de 11 h à 11h. 30 au marché des Champioux

 

Nos prochains rendez-vous :

Le samedi 11 septembre, lors du Forum des associations, nous nous retrouverons sur les stands.

Le samedi 18 septembre, rassemblement pour la défense de l’espace Jean Vilar et contre le projet Cap Héloïse

Le jeudi 23 septembre, à 20 heures, grande salle de l’espace Nelson Mandela, une réunion publique-débat de Lutte ouvrière : crise de la société et perspectives pour le « camp des travailleurs »

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2768 et 2769, et Lutte de classe (2,5 euros) n°217, lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM