samedi 30 janvier 2021

Vaccins, gouvernements, Union européenne : les laboratoires font ce qu'ils veulent

 

Les trusts décident, les gouvernement et l’UE geignent

 


La Commission européenne est entrée, malgré elle, en conflit avec les fabricants des vaccins anti-covid. Des centaines de millions de doses ont été commandées auprès de Pfizer ou AstraZeneca. Ces laboratoires ont touché des masses d’argent, mais ils déclarent maintenant ne pas pouvoir honorer leurs engagements et diminuent les livraisons prévues.

         La Commission menace de publier les contrats, tenus secrets jusque-là, sans pour autant passer à l'acte, respectueuse qu'elle est des intérêts des laboratoires et des capitalistes. Les vaccins pourraient permettre de stopper l'extension d'une épidémie qui apparaît aujourd’hui hors de contrôle. Leur développement comme leur production ont été financés par l'argent public, mais les laboratoires soignent d'abord leurs actionnaires.

         Les exproprier et les placer sous le contrôle des travailleurs qui les font fonctionner serait la seule solution efficace.

 

Avec la nouvelle interface de Blogspot, malgré mes paramètres, mes 5 articles du jour apparaissent sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

 

Achetez Lutte ouvrière (1,2 euro).

         Lors de nos permanences :

- ce samedi : de 10 heures 30 à 11 heures 25 au marché de la Colonie ;

puis de 11 h.45 à 12h.30 au centre commercial Joliot-Curie ;

- dimanche, de 11 heures à midi au marché Héloïse ;

-mercredi 3 février, de 11h. à 11 h.20 au marché des Champioux.

         Chez les marchands de presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

Réanimations : encore au bord du gouffre

 

Réanimations : encore au bord du gouffre

27 Janvier 2021

Alors que l’épidémie continue de progresser, le nombre de personnes hospitalisées augmente de nouveau, notamment en réanimation.

Une fois de plus, on peut craindre un manque de places, l’arrêt d’une partie des activités hospitalières et des limitations de soins pour certains patients.

La question des places en réanimation est cruciale depuis le début de l’épidémie. Le risque de saturation de ces services a été une des principales justifications des confinements en mars comme en octobre. À chaque fois, les 5 000 places existantes n’ont pas suffi. Des milliers de places supplémentaires ont été ouvertes en catastrophe avec du personnel insuffisamment formé et un matériel pas toujours adapté. Pourtant, depuis un an, le gouvernement n’a pas créé réellement de nouvelles places. À chaque pic de l’épidémie, il compte sur le personnel pour se débrouiller.

À la fin du dernier confinement, le 15 décembre, il y avait un peu moins de 3 000 malades du Covid en réanimation, le reste des places étant occupé par d’autres malades. Depuis, les services sont restés pleins sans discontinuer. En Île-de-France, le week-end des 23 et 24 janvier, les patients ont souvent dû être hospitalisés loin de chez eux. Toute place qui se libère est rapidement occupée par un nouveau malade.

La crise sanitaire a montré les conséquences dramatiques de la politique d’économies menée par tous les gouvernements depuis des dizaines d’années. L’hôpital fonctionne en permanence à flux tendu et se retrouve en difficulté à la moindre augmentation d’activité. Le gouvernement n’a pas été avare de belles paroles mais il continue la même politique, même durant l’épidémie. Les moyens humains et matériels n’augmentent qu’en suivant la courbe de celle-ci. Il n’y a toujours pas de réserve et chaque pic est une nouvelle crise aux conséquences dévastatrices.

Vaccins et mesures barrières sont indispensables pour sortir de l’épidémie, mais il est tout aussi nécessaire d’augmenter en permanence les moyens des hôpitaux. Pour de nombreux patients, c’est une question vitale.

                                                          Jean POLLUS (Lutte ouvrière n°2739)

Mulliez : licenciements en vue chez Flunch

 

Chez Mulliez, on sert toujours le même menu

 

Mulliez

La chaîne de restauration Flunch annonce vouloir fermer 60 enseignes et supprimer 1 300 emplois. Le prétexte est, comme partout, la crise sanitaire et la fermeture imposée qui ont fait s’effondrer les recettes. Mais selon la CGT, Flunch avait, bien avant la Covid 19, le projet d’annoncer la fermeture de 13 restaurants début 2020. Flunch est une des entreprises appartenant à la famille Mulliez, une de plus grosses fortunes de France, propriétaire d’ Auchan, Décathlon, etc.

         Alors, s’il y a moins d’activité, que l’on prenne sur ces milliards pour garantir à tous un travail et un salaire maintenu.