jeudi 31 décembre 2020

PCF 1920-2020 : Cent ans après, l’avenir appartient toujours au communisme !

 

Le seul drapeau qui vaille toujours

 


Il y a tout juste un siècle, à l’occasion du congrès de Tours convoqué par le Parti socialiste, Section Française de l’Internationale Ouvrière (SFIO), se constituait le Parti communiste en France. En réaction à la boucherie planétaire de la Première Guerre mondiale, déferlait sur le monde une vague révolutionnaire dont le premier épisode fut la Révolution Russe de 1917. Deux ans plus tard, la IIIe Internationale fut mise sur pieds. Le tout jeune parti communiste se proclama sa section française. Il ralliait à sa base des milliers de femmes et d’hommes enthousiastes, dévoués, prêts à engager le fer contre ce système capitaliste, porteur d’exploitation, de misère et qui venait de plonger l'Humanité dans la barbarie de la guerre.

La gangrène staliniste transforma ce formidable élan en une monstrueuse caricature, brisant toute perspective révolutionnaire. Il n’empêche, aujourd’hui encore, pour mettre fin à cette barbarie capitaliste qui se survit et conduit la société vers une nouvelle catastrophe, le seul drapeau qui vaille, reste celui levé il y a cent ans par le communisme naissant en France.

Pétrole et pollution en Afrique

 

Derrière la Françafrique, des grandes fortunes hexagonales

 


Dans le sud-ouest du Gabon, des habitants, qui vivent de l’agriculture et de la pêche, alertent sur les graves pollutions engendrées par les installations pétrolières du groupe Perenco. Les pipelines, vieux de plus de 40 ans, fuient de partout. Les gaz issus de l’extraction du pétrole sont directement brûlés, un procédé, appelé torchage, peu onéreux mais très polluant. Perenco est une entreprise très opaque, qui appartient à la famille Perrodo, 13ème fortune de France. Elle est spécialisée dans l’exploitation de champs pétroliers « matures », pas assez productifs pour les majors du pétrole comme Total. Elle sévit dans d'autres pays d'Afrique, où elle est aussi accusée de nombreuses pollutions par des habitants et des ONG.

Le groupe Perenco est peu connu du grand public : ses méthodes de pillage gagneraient à l’être et à être dénoncées… sans parler du soutien qu'il apporte aux régimes dictatoriaux avec lesquels il fait affaire.

Argenteuil, violence dangereuse des quartiers laborieux (5) : la drogue, un élément central du pourrissement de la société

 

Élément central d’un pourrissement social, désintérêt de l’État

 


La drogue est un élément central du pourrissement de la société. Elle est au cœur de la crise des quartiers populaires.

         À partir des années 1970, son usage s’est banalisé. Nous furent parmi les rares qui en dénoncèrent la banalisation. L’addiction entrave cette conscience si nécessaire pour être au mieux le maître de son destin, un enjeu personnel déjà bien compliqué.

La consommation de drogue, « douce » ou « dure » s’installa parmi la petite-bourgeoise pour se répandre parmi les plus pauvres. Les drogues dures firent des ravages mortifères dans certaines cités, à Argenteuil comme ailleurs.

      La drogue généra une gigantesque économie souterraine avec ses manœuvres, ses gros-bonnets, son blanchiment, les lieux de vente s’enkystant dans les quartiers populaires et y générant la violence. La violence du système de trafic sur la population, et celle des réseaux en concurrence entre eux.

         Comment être attiré par un emploi normal quand ces réseaux offrent tout un panel de petits boulots très rémunérateurs ?

         La police a un œil sur tout cela, mais l’État n’a pas spécialement intérêt à lutter pour la réduction drastique de ce fléau qui endort la conscience. Le contrôler est une chose, l’éradiquer en est une autre.

         Ainsi, l’École aux premières loges du problème ne joue pas un rôle éducateur sur ce plan. Face aux conduites à risques, sa volonté et les moyens mis en œuvre sont dérisoires. En 37 ans d’enseignement sur Argenteuil, JAMAIS l’Éducation nationale ne m’a sollicité sur le sujet.

         Dans le développement de la violence qui marque la société, la drogue est un élément majeur.

         Face au pouvoir que s’arrogeaient des petits trafiquants organisés dans les quartiers, il est arrivé que des habitants s’organisent pour le combattre. Que ne pourraient pas faire les réseaux d’information et d’organisation d’un mouvement ouvrier puissant dans les quartiers.

         Un pouvoir soucieux de la santé et de l’harmonie sociale aurait à cœur de se pencher sur le problème, en premier lieu en mettant des moyens importants de prévention. Quand nous évoquions hier la nécessité d’une présence sanitaire, psychologique et de diagnostic partout dans les établissements scolaires, c’est à cela que nous pensions aussi. DM

À suivre. Argenteuil, violence dangereuse des quartiers laborieux (6) : pour finir, l’échec prévisible des « plans banlieue » et autres plans pour les « quartiers populaires »