jeudi 27 février 2020

Coronavirus, gels de désinfection… et altruisme


Piqûre de rappel contre le virus du profit

 

Avec l'épidémie de coronavirus, les solutions hydro-alcooliques (SHA) et autres gels de désinfection des mains ont la côte ! L'inventeur des SHA, le médecin suisse Didier Pittet, n'a jamais voulu breveter sa découverte, mise au point avec ses collègues de l'hôpital universitaire de Genève comme le raconte le petit livre "le geste qui sauve". Alors que des industriels, grossistes et pharmaciens spéculent sur les masques d'hygiène, heureusement, il existe des personnes altruistes dans cette société capitaliste pourrie par le profit.

Petite enfance : Les petits chaperons rouges et les loups


Des loups au jardin d’enfant, ce n’est jamais très bon !



Deux déléguées du personnel étaient convoquées avant-hier au siège des « Petits chaperons rouges », ce trust de la petite enfance en pleine expansion. On leur reproche d’avoir mis sur la place publique des éléments sur les conditions de travail qui n’auraient pas dû sortir du CHSCT, et dont certains ont été diffusés lors d'une émission à la télévision. Bien évidemment, les dénégations de ces deux militantes sont claires et nettes.
         Derrière cette affaire, la direction leur reproche d’être des militantes combatives et d’avoir attiré une manifestation en janvier dans une localité peu encline à voir des défilés de ce type, à Enghien les bains !
         Mais au fait, quelles sont ces choses dont la direction n’a pas envie de voir mises sur la place publique ?
         Le manque de personnel ? La surcharge de travail ? Du matériel insuffisant ?
         Il est vraiment dommage que sur ce plan, les bambins ne puissent pas être en état d’être convoqués. Comme ils en auraient à dire…

mercredi 26 février 2020

Nathalie ARTHAUD sur France TVInfo hier matin : la dramatique domination du Capital, le communisme révolutionnaire, pour une économie qui réponde aux besoins de la population, la lutte de classe…

Fillon et les largesses à sa femme : petite leçon de chose


Menteur de haut vol



Lors de son procès qui doit reprendre aujourd’hui, l’Assemblée nationale va réclamer plus d’un million d’euros de dommages et intérêts à Fillon, et à son ancien suppléant. Cette somme correspondrait aux salaires versés à sa femme en tant que pseudo assistante parlementaire du grand homme, emploi qu’elle est accusée n’avoir occupée que sur le contrat d’embauche.
         Fillon doit trouver cela bien injuste, d’autant qu’il n’a fait qu’appliquer à lui-même ce que tous les gouvernements, dont le sien, pratiquent : puiser dans l’argent de la collectivité pour le redistribuer aux riches.

La Réunion et les petites retraites des agriculteurs


LREM : Le Reniement et le Mépris




Alors que Macron s'était engagé à revaloriser les petites retraites agricoles à hauteur de 85 % du Smic, il a, lors de son passage au Salon de l'Agriculture, déclaré renoncer à cette mesure qui, selon lui, coûterait 1,1 milliard d'euros.
         Des milliards, il sait en trouver quand il s'agit de subventionner les grands groupes capitalistes, dont ceux de la canne à sucre. Il ment sciemment quand il prétend que cette mesure ne peut être appliquée faute d'argent.
         Les petits exploitants agricoles qui arrivent à l'âge de la retraite après toute une vie à s'épuiser sur leurs exploitations pour des revenus de misère n'ont donc rien à attendre du politicien bourgeois Macron qui n'est pas gêné de les laisser finir leurs vieux jours avec une pension mensuelle moyenne de 375 €, voire de moins de 100 € pour un quart d'entre eux, aux dires même du sénateur Réunionnais de droite Lagourgue !
         Pour que change leur sort ils ne pourront compter que sur leur seule mobilisation et celle de tous les travailleurs et laissés pour compte de cette société qui les ignore.

Argenteuil, municipalité de Georges Mothron


Les économies, en cette fin de mandat, la municipalité s’assoit dessus



Les bancs en bois du parc de la mairie sont en passe d’être changés. Pourtant, personne n’avait remarqué que l’on ne puisse plus s’y asseoir.
         Guère active durant la plus grande partie de son mandat entre 2014 et aujourd’hui, la municipalité tente de donner le change par une série de travaux et de dépenses largement discutables effectuées à la hussarde alors que l’élection approche.
         Ce remplacement de bancs relève de ce que l’on peut appeler des dépenses inutiles.
         Pourtant de vrais dépenses, il y en aurait à faire.
         Il manque des ATSEMS dans les écoles maternelles.
         La salle des fêtes Jean Vilar a besoin d’être rénovée.
         De très nombreux ordinateurs obsolètes sont à remplacer dans les services de l’hôtel de ville…
         On s’arrête là.

Argenteuil, liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs », notre circulaire électorale qui sera envoyée aux électeurs



mardi 25 février 2020

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise de ce lundi 24 février 2020


Aux municipales : dire sa révolte contre la politique de Macron et le capitalisme !



Le gouvernement s’apprête à utiliser l’article 49.3 de la Constitution pour imposer la retraite par points sans vote au Parlement. Avec plus de 300 députés LREM à l’Assemblée, il est pourtant sûr d’avoir la majorité. Il est simplement pressé d’en finir au plus vite avec une réforme qui a mis des centaines de milliers de travailleurs en grève et qui ne passe pas dans le monde ouvrier.
Quels que soient ses discours sur la nouvelle façon de faire de la politique, Macron préfère les bonnes vieilles méthodes autoritaires ! Pour lui, comme pour ses députés, prêts à voter cette loi des deux mains, seuls comptent les intérêts des plus riches de ce pays. L’âge de la retraite sera repoussé et les pensions seront diminuées parce que le grand patronat veut payer de moins en moins.
La Macronie risque de le payer politiquement cher et très vite puisque les élections municipales auront lieu le 15 mars.
Dans les grandes villes, les municipales sont des élections politiques dans le sens où l’on vote d’abord pour un parti. Bien des travailleurs souhaitent rejeter les candidats de Macron sans avoir à voter pour d’autres politiciens qui ne valent pas mieux. C’est pourquoi Lutte ouvrière présente ses propres listes dans la mesure de ses forces. Nous sommes loin de couvrir toutes les villes, mais LO sera présente dans près de 240 communes.
Nos candidates et candidats sont des ouvriers, des employés, des cheminots, des manutentionnaires, des techniciens, des caissières, des auxiliaires de vie, des agents d’entretien, des hospitaliers, des enseignants… en activité, au chômage ou à la retraite. Ils se présentent tous sous un seul et même drapeau, le camp des travailleurs, car les salariés ont à se rassembler et à défendre leurs intérêts non seulement là où ils travaillent mais aussi, là où ils vivent.
Si la lutte de classe se déroule d’abord au sein des entreprises entre le grand patronat et les salariés, elle se poursuit au-dehors, entre propriétaires et locataires, entre banquiers et clients, entre multinationales de l’eau, du gaz, de l’électricité et usagers… Et, bien sûr, entre le monde ouvrier, et le gouvernement et l’État bourgeois.
La lutte de classe de la bourgeoisie creuse le fossé entre riches et pauvres. Elle condamne la jeunesse ouvrière à la précarité et à la misère et livre les quartiers populaires aux incivilités, à la délinquance ou aux trafics en tout genre qui pourrissent au quotidien la vie de millions de travailleurs. C’est ainsi qu’au fil des années, des cités ouvrières se sont transformées en ghettos de pauvres.
Il est impossible de changer les choses petit bout par petit bout à l’échelle d’une municipalité. Il s’agit d’un combat général qui oppose le camp des travailleurs à une poignée de multimillionnaires.
Même avec la meilleure volonté du monde, aucun maire ne peut, à lui seul, compenser les dégâts engendrés par la société capitaliste. La cantine gratuite, la santé ou les transports publics plus accessibles, les aides qu’une municipalité peut déployer pour la prise en charge des personnes handicapées, des anciens ou des personnes isolées sont utiles et même vitales pour beaucoup. Mais cela ne peut empêcher les ravages engendrés par la fermeture d’une usine, par les licenciements, le chômage, les bas salaires, les horaires de travail infernaux, les cadences qui usent et tuent.
Aucune équipe municipale ne peut nous protéger de la crise économique qui peut s’aggraver du jour au lendemain et menace tout l’édifice de s’écrouler. Elle ne peut pas nous protéger d’un système fou qui détruit la planète à petit feu et plonge des millions de femmes et d’hommes dans des guerres infâmes.
Alors, contrairement aux autres candidats, ceux de Lutte ouvrière ne feront pas de promesses électoralistes. Ils diront que les travailleurs n’obtiendront rien d’essentiel sans imposer un certain rapport de force avec la classe capitaliste qui exerce une dictature sur la société. Dans leur lutte contre la bourgeoisie, les travailleurs sont capables d’aller encore plus loin, puisqu’ils peuvent exproprier la classe capitaliste et prendre eux-mêmes le pouvoir.
Si des candidats de Lutte ouvrière sont élus, ils seront du côté des salariés en grève contre leurs patrons, du côté des locataires menacés d’expulsion… Et surtout, ils œuvreront auprès des travailleurs pour qu’ils prennent conscience qu’il leur appartient de changer le monde.
Avec les candidats de Lutte ouvrière, rejetez les notables et les politiciens et placez-vous dans le camp des travailleurs conscients et combatifs. Affirmez que vous ne vous résignez ni à l’exploitation, ni au capitalisme !