mercredi 28 août 2019

Casino et compagnie : Tiroir-caisse des profits sans caissières


Vive les caissières ! Ah bas le boulot supplémentaire pour les clients !


Personne n'encaisse... cette affaire

Un hypermarché Casino à Angers a ouvert dimanche après-midi, pour la première fois, sans personnel, à part quelques vigiles.
Ces requins de la grande distribution veulent augmenter leurs profits en économisant sur l'embauche des caissières, en faisant faire leur travail par le client. Évidemment sans baisser les prix pour autant...
Ils appellent cela le progrès.

Consommation : cinq fruits et légumes… mais pas pour tous


Les fruits pourris du capitalisme



Les autorités nous conseillent de manger cinq fruits et légumes par jour pour notre santé. Mais ce n'est pas à la portée de tout le monde.
L'association de consommateurs Familles rurales estime qu'une famille sur trois seulement a les moyens de le faire. Elle chiffre la dépense supplémentaire pour une famille de quatre personnes entre 117 et 222 euros par mois, soit 10 à 18 % d'un smic.
Entre les discours du gouvernement et la réalité, il y a un vrai fossé !

G7 : Castaner la matraque


Et la police n’en a pas marre du rôle qu’on lui fait jouer ?



Pour le G7 de Biarritz, Castaner, le ministre de l'Intérieur, a déployé 13 000 policiers et gendarmes. Et ils ne sont pas restés l'arme au pied mais ont interpellé des manifestants et tout fait pour empêcher que les opposants au G7 puissent exprimer leur colère. La ville était bouclée pour la population et bien des gens s'en sont plaints.
Pour la police et la gendarmerie, il n'y a pas eu d'été. Castaner leur a fait jouer de la matraque, comme toute l'année contre les gilets jaunes. C'est la seule réponse du gouvernement pour tous ceux qui ne sont pas d'accord avec lui.

Madagascar : une augmentation de misère pour un SMIG de misère


Et en plus, les patrons pleurnichent

 
Usine textile à Madagascar (Photo L'Humanité)

Le président de Madagascar, Andry Rajoelina, avait annoncé le 1er mai dernier une « forte augmentation du SMIG de 19% ». Le SMIG passe donc de 42 euros à 50 euros par mois, soit 1,67 euros par jour alors que le seuil de pauvreté est à 1,85 euros par jour ! En outre, peu de travailleurs sont concernés, car 90% d'entre eux sont dans l'économie informelle où les salaires sont encore plus bas.
Le patronat prétend que la compétitivité des entreprises malgaches serait mise en danger par cette augmentation « brutale » d'un peu plus de 26 centimes par jour. Sans vergogne il a demandé en urgence des compensations : une augmentation du temps de travail, une exonération des heures supplémentaires et une baisse des impôts sur le bénéfice de 20 à 10%.
Ces demandes ont eu un écho favorable auprès du gouvernement du Premier Ministre Christian Ntsay, ancien expert auprès de la Banque mondiale, de l'Union européenne... et directeur de l'Organisation Internationale du Travail pour la zone de l'océan indien.
Pour sortir de la misère et imposer les augmentations de salaire à hauteur de leurs besoins, il faudra que les travailleurs se fassent craindre et imposent leurs revendications par la lutte collective.

Argenteuil Éducation, de très nombreuses nouvelles écoles nécessaires


L’art du pipeau municipal

 
Et les équipements publics ?

La municipalité se vante d’avoir dépensé 45 millions d’euros pour les écoles depuis 2016. Mais à ce jour, elle ne peut mettre à son actif uniquement la construction du nouveau groupe scolaire Simone Veil qui n’ouvrira que partiellement la semaine prochaine, et dans quelles conditions ! (Nous y reviendrons).  Elle annonce bien la mise en chantier d’un autre groupe dans le centre-ville, rue Henri Dunant, mais rien n’est véritablement engagé. Par ailleurs, il est étonnant qu’elle n’évoque plus celle de l’école prévue au cœur de l’ensemble immobilier projeté à l’emplacement de feu la dernière usine Sagem d’Argenteuil.
         Pourtant, la hausse démographique ne s’est pas arrêtée ni depuis 2014 ni depuis 2016. La Ville compterait aujourd’hui plus de 115 000 habitants, en tout cas plus de 110 000, dernier chiffre officiel datant de fin 2016. C’est par ailleurs une population qui rajeunit fortement.
         La construction et l’entretien des écoles pèsent certes sur les finances communales, mais les municipalités ont tout de même un levier permettant de limiter l’urbanisation, en particulier par la délivrance ou non des permis de construire.
         Sur ce plan-là, la municipalité actuelle comme la précédente a permis la réalisation de très nombreux programmes immobiliers, alors que la construction des écoles nécessaires n’a pas suivi.
         On pourra une nouvelle fois en mesurer les conséquences désastreuses dans certains quartiers, dès la semaine prochaine…