mercredi 30 janvier 2019

Medef : il pleure la bouche pleine


Insatiable !



Lundi 28 janvier, les organisations patronales se sont retirées des négociations sur la réforme de l'assurance chômage. Elles sont mécontentes que Macron ait ressorti une de ses promesses de campagne : l'instauration d'un « bonus-malus » sur les CDD, c'est-à-dire une variation à la hausse ou à la baisse des cotisations patronales en fonction du taux de contrats courts dans l'entreprise.
Le patronat veut continuer à embaucher et licencier à sa guise, sans contrainte, et impose de plus en plus souvent aux travailleurs des missions très courtes et une précarité renforcée. Macron n'a aucune intention d'aller contre. Mais les représentants patronaux tenaient quand même à lui rappeler que ce sont eux qui décident.

Enfance : un secrétaire d’État, mais pas de budget


Il faut embaucher des éducateurs en nombre suffisant



Macron vient de créer un secrétariat d'État à l'Enfance, comme s'il se souciait vraiment de la situation de l'enfance. Cela lui permet surtout de promouvoir au gouvernement un jeune patron du secteur de la publicité qui lui est fidèle.
Ce nouvel organisme n'aura pas de budget spécifique et ne sera chargé que de la coordination des politiques publiques dans le domaine de l'enfance.
Or c'est le manque de moyens que dénonçaient, il y a quelques jours encore, les acteurs de la protection de l'enfance en Seine-Saint-Denis. Dans ce département, une mesure éducative prise par un juge ne peut être appliquée qu'un an plus tard par manque d'éducateurs, laissant des enfants seuls au moment où ils ont le plus besoin d'aide. Mais pour le gouvernement, mieux vaut embaucher un secrétaire d'État que des éducateurs en nombre suffisant.

Brésil : la course au profit tue et pollue


2015, 2019, …


Rupture du barrage de Mariana en 2015 (photo Antonio Cruz)

Vendredi 25 janvier, la rupture d'un barrage minier sur un site exploité par la multinationale brésilienne Vale a causé la mort de 58 personnes, principalement des salariés de la mine, et le bilan pourrait s'alourdir, car on compte plus de 300 disparus.
En fait, c'est l'accumulation dans la retenue des rejets boueux issus de l'exploitation minière qui a provoqué la rupture du barrage. Vale est responsable et coupable d'avoir joué avec la vie de ses salariés et de leurs familles en refusant de le sécuriser.
En 2015, une catastrophe dans une mine du même groupe, à Mariana, avait fait 19 morts et charrié des boues toxiques sur une surface considérable. Mais l'amende de 58 millions d'euros infligée à l'époque - une égratignure pour Vale - ne l'a pas empêché de récidiver.

Fête de Lutte ouvrière à Argenteuil ce samedi 2 février 2019


Vive la fête de Lutte ouvrière à Argenteuil !
De retour au complexe Jean Vilar, 9 bd. Héloïse
Le samedi 2 février 2019
A partir de 16 heures 30
Librairie-badges-café-gâteaux
Animation musicale
Classique salle Pierre Dux
Rocky salle Jean Vilar avec les MoonLight Swampers
Apéritif-Banquet-Soirée dansante (sur réservation)
A 17 heures 45 Rencontre-discussion avec Nathalie ARTHAUD
 Apéritif à 19 heures
 Meeting à 19 heures 45


15 euros ; enfants de moins de 14 ans : 7 euros

Argenteuil – « Argenteuil en Seine ma ville », nouveau mensuel, nouvelle maquette, nul progrès


Très décevant



Le nouvel organe municipal vient de sortir. Argenteuil-en-Seine ma ville remplace l’Argenteuillais. Comparé au précédent, si le papier est de meilleures qualité (c’est déjà un plus), il y a toujours aussi peu de contenu. Beaucoup de « blancs » donc, là où ils pourraient être utilisés à compléter les articles réalisés ou qui pourraient permettre de donner bien plus d’informations, ou de donner la parole directement aux habitants, aux associations, aux partis.
         Comme si, à Argenteuil, ville de 105 000 habitants, il n’y avait pas de quoi raconter, chaque semaine, à propos des problèmes de la vie locale, des multiples initiatives des uns et des autres, et de ce qui préoccupe sérieusement la population.
         Et quand il y a matière, le contenu du nouveau journal est maigre. Nous ne prendrons qu’un exemple, la page concernant le prochain Salon du Livre et des Lecteurs organisé par l’association très dynamique Sous les couvertures, qui rassemblera encore dimanche 17 février prochain des milliers de personnes. Un article minimaliste, sans développement sur le thème particulier de cette année qui parlera pourtant à beaucoup d’Argenteuillais : « La Méditerranée, d’une riche à l’autre ». Une maigre page contre trois pour les Cinglés du cinéma, une initiative intéressante mais qui, en revanche, n’est pas spécialement tournée vers la population de la Ville.
         La nouvelle maquette aura au moins permis de rendre plus lisible les « tribunes » des groupes organisés au sein du conseil municipal. Il y en a dorénavant quatre contre deux en 2014. Au train où cela va, cette multiplication risque de prendre de plus en plus de place.
         Très décevant donc. L’Argenteuillais n’était pas extraordinaire, mais comme le journal municipal devient mensuel, l’intérêt risque d’être seulement divisé par deux. Il est vrai que par la même occasion, et cela serait bien le seul « progrès », serait également divisée par deux chaque mois la masse du mensuel local que l’on retrouvera comme son prédécesseur directement jeté à la poubelle à chaque livraison.
         Mais comme de bien entendu, « Argenteuil en Seine ma ville » peut s’améliorer…