dimanche 27 janvier 2019

Macron et Philippe : rois des camelots. Campagne de communication


Boum, boum, badaboum, boum-boum…



Avec leur « grand débat » Macron et Edouard tentent de faire le buzz. C'est l'objectif : Le premier est allé sans prévenir dans une réunion organisée par la maire PS de Bourg-de-Péage (Drôme) dans le cadre du « grand » débat national. Pendant trois heures, Macron a refait le numéro du monsieur je-sais-tout qu'il avait déjà fait devant des maires. La visite s'est faite à l'improviste, dit-on... Pas pour les dizaines de journalistes que le cortège présidentiel avait mis dans son sillage. Son compère Philippe a renouvelé l’opération hier à Sartrouville dans les Yvelines.
Tout cela fait de belles images pour les journaux télévisés. Pendant que Macron et Philippe sont dans la lumière, on parle moins de la politique anti-ouvrière en faveur des milliardaires que son gouvernement continue de mener. Mais pour faire oublier la brutale régression sociale mise en œuvre par Macron, il faudra plus que de cette mise en scène de pacotille.
C’est ce que les nombreux manifestants de l’acte XI des Gilets jaunes ont aussi rappelé hier.

Nathalie ARTHAUD à LCI : débat à 11 heures ce dimanche

Tunisie : esclavage contemporain


Un esclavage aboli régulièrement



Le président tunisien a déclaré que le 23 janvier serait célébrée l'abolition de l'esclavage... Esclavage qui revient en force Tunisie. De nombreuses jeunes femmes venues d'Afrique subsaharienne sont attirées en Tunisie par la promesse d'un emploi dans la maison d'une famille riche. Mais à leur arrivée, elles sont enfermées, privées de leurs papiers, réduites en esclavage et souvent violées.
Ces riches tunisiens sont des prédateurs qui exploitent la misère de ces migrantes. Mais ceux qui fabriquent la misère dans les pays subsahariens, par les pillages des ressources et le soutien à des dictateurs, s’appellent entre autres Bolloré ou Total. Des esclavagistes qui bénéficient des interventions militaires ou diplomatiques.

Argenteuil, élections municipales en vue, les écuries frétillent


Le monde du travail en coupe… réglée



La permanence de la députée d’Argenteuil-Bezons s’installe comme nous l’annoncions dans le centre d’Argenteuil… dans un ancien salon de coiffure plus exactement.
         Il est vrai que pour le monde du travail, avec LREM, ça décoiffe.
         En revanche, pour le grand patronat, la députée peut toujours mettre une enseigne, « ici, on rase gratis ».

Ça promet

En vue des futures élections municipales, les écuries se forment. L’une d’entre elles s’intitule « Argenteuil en commun » et prétend qu’avec elle, les habitants seront entendus.
         Ces gens-là prétendent faire sans doute de la politique autrement. Mais pourquoi, à l’ancienne, ne veulent-ils pas que les autres se fassent entendre.
         A la gare du Val d’Argenteuil, sur chacune des deux faces du panneau d’information ouvert à l’affichage libre, nous avions collé une affiche pour la fête de Lutte ouvrière du 2 février. Ces messieurs avaient toute latitude pour afficher leurs affichettes, ce qu’ils ont fait, mais en les collant en double ou en triple sur les nôtres… Oui, ça promet, en tout cas, s'ils persévèrent sur cette voie !

Fête 2019 de Lutte ouvrière à Argenteuil le 2 février


Vive la fête de Lutte ouvrière à Argenteuil !
De retour au complexe Jean Vilar, 9 bd. Héloïse
Le samedi 2 février 2019
A partir de 16 heures 30
Animations ––librairie-
Apéritif-Banquet-Soirée dansante (sur réservation)
A 17 heures 45 Rencontre avec Nathalie ARTHAUD
Apéritif à 19 heures
Meeting à 19 heures 45
Avec Nathalie ARTHAUD

 
15 euros ; enfants de moins de 14 ans : 7 euros
On peut toujours réserver ces cartes d’entrée auprès de Dominique Mariette, au 06.99.49.98.64, MDommarie@aol.com
Et consultez le site blog « lo argenteuil »

Les invisibles, Réalisé par Louis-Julien Petit 1h41 avec Audrey Lamy, Noémie Lvovsky, Corinne Masiero


Roboratif !



Un très bon film passe actuellement sur les écrans du Figuier blanc, puis il passera sur ceux du Jean Gabin, Les Invisibles, sur la vie de femmes à la rue recueillies par une structure sociale où le personnel, malgré tous les obstacles, se bat comme des damnés pour les aider à remettre le pied à l’étrier. Une vision sans aucun misérabilisme. La vérité vraie sur une réalité bien grise d’une société pourtant parmi les plus riches du monde où l’exclusion, le chômage et la crise de la société ne cessent de faire des ravages toujours plus profonds. A voir et à faire voir.

http://www.argenteuil.fr/258-cette-semaine-au-figuier-blanc.htm

samedi 26 janvier 2019

Argenteuil, les militants à la rencontre de la population aujourd'hui. Notre tract


Lutte ouvrière

On ne changera pas notre sort sans s'attaquer à la classe capitaliste.

« Grande manœuvre », « grand foutage de gueule », les pancartes brandies dans les manifestations de samedi dernier, qui ont encore été un succès, montrent que les Gilets jaunes ne sont pas dupes : c’est la mobilisation qui paye et pas le « débat » initié par Macron.
C’est la mobilisation qui l’a forcé à lâcher du lest sur la CSG des retraités et qui amène aujourd'hui certaines entreprises à verser une prime exceptionnelle aux salariés. Et pour que les travailleurs arrachent de nouvelles concessions au gouvernement et au grand patronat, il leur faudra se mobiliser, encore et toujours.
La seule façon de répondre aux problèmes des salaires, des petites retraites, du chômage de masse et du manque de moyens de l’État est de s’attaquer aux profits de la classe capitaliste. Cela, Macron refusera toujours de le faire, comme ses prédécesseurs, comme celui qui le remplacera. Il ne touchera pas à un seul cheveu des plus riches. Car gouverner dans le cadre de la domination de ce grand capital, c’est faire la politique qui lui convient et se soumettre à sa loi, la loi du profit.
Des problèmes aussi élémentaires que loger la population, la soigner ou s’occuper des personnes handicapées ou dépendantes paraîtront insolubles tant que les travailleurs ne contesteront pas le droit du grand capital de faire ce qu’il veut des profits que tous les travailleurs contribuent d’une façon ou d’une autre à produire. Il faut l’exproprier et prendre collectivement le contrôle de l’économie.
Les revendications des travailleurs qui s’expriment concernent aujourd’hui la question du niveau de vie, les salaires, les retraites, le smic, les taxes. Parmi ceux qui se sont mobilisés, beaucoup sont convaincus de la nécessité de continuer. Ce qui est certain, c’est que si les travailleurs se mettaient à leur tour massivement dans l’action et réclamaient notamment des hausses de salaire à leurs patrons, alors là, oui, il pourrait y avoir du changement.
 Le 5 février, la CGT appelle à une journée de grève interprofessionnelle et de manifestations. Les militants et les travailleurs conscients ont toutes les raisons de se saisir de cette occasion de l’affirmer.



Vive la fête de Lutte ouvrière à Argenteuil !
De retour au complexe Jean Vilar, 9 bd. Héloïse
Le samedi 2 février 2019
A partir de 16 heures 30
Animations ––librairie-
Apéritif-Banquet-Soirée dansante (sur réservation)
A 17 heures 45 Rencontre avec Nathalie ARTHAUD
Apéritif à 19 heures
Meeting à 19 heures 45

 
15 euros ; enfants de moins de 14 ans : 7 euros
On peut en particulier réserver ces cartes d’entrée auprès de 

Dominique Mariette, au 06.99.49.98.64, MDommarie@aol.com


Et consultez le site blog « lo argenteuil »


Loi anticasseurs : vote en vue très révélateur


Marine Le Pen en marche au côté de Castaner



La loi anticasseurs proposée par le gouvernement a été retoquée en commission à l'Assemblée par des députés de la République en marche. L'article 1 prévoyant un périmètre de sécurité, avec des fouilles renforcée autour des manifestations, a notamment été supprimé.
Si certains députés LREM, insultés et détestés dans leur circonscription, ont quelques états d’âme, Castaner peut compter sur d’autres élus pas tous dans le groupe macroniste. Ainsi Marine Le Pen, qui ne cesse de déclarer son amour pour les gilets jaunes, a néanmoins annoncé qu'elle voterait cette loi destinée à intimider ou étouffer les oppositions dans la rue en renforçant l'arsenal répressif.
Cette loi anticasseurs permet au moins de vérifier jusqu'où vont les solidarités avec la contestation populaire. Avec les députés LREM ou avec Le Pen, on est très, très proche du peloton de CRS.

Education : quand Blanquer feint de découvrir que les enfants apprennent mieux en petits effectifs


L’arbre qui cache la forêt



Le gouvernement s’auto félicite des dédoublements de classes de CP et CE1 appliqués dans certaines écoles depuis deux ans. Le ministre feint de découvrir que les enfants apprennent mieux en petits effectifs. C’est pourtant une évidence que les enseignants et les parents réclament depuis longtemps. Pour autant le gouvernement n’a pas l’intention d’embaucher le nombre nécessaire d’enseignants à la rentrée prochaine pour étendre le dispositif. Bien au contraire, il prévoit de supprimer des milliers de postes dans le secondaire, ce qui fera exploser les effectifs des autres classes.
La seule préoccupation qui guide le gouvernement est de dépenser toujours moins d’argent pour l’éducation publique.