dimanche 28 octobre 2018

Chômage en augmentation générale


Il faut interdire les licenciements !

 


Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (chômeurs sans aucune heure de travail et employables immédiatement) a augmenté au troisième trimestre de 0,5 %, soit 16 300 chômeurs de plus.
Macron a beau dire qu’il suffit de traverser la rue pour trouver du travail, la réalité est bien là : les patrons continuent à licencier, à fermer les sites, et à précariser les emplois, comme nous ne cessons d’en donner des exemples sur notre blog. Pendant ce temps-là, la classe capitaliste n’en finit pas d’engranger des profits et le chômage augmente…

Handicap et métro parisien : une mission impossible


Toujours aussi peu accessible

 
                                                                    Photo L'Express

Des associations de personnes à mobilité réduite ont manifesté pour dénoncer le manque d’accessibilité du métro. Le chiffre est accablant : 3 % des stations sont accessibles en fauteuil roulant.
Lorsque les responsables parlent de 38 % d’accessibilité des transports parisiens, ils incluent les bus et tramways car le réseau de surface est en principe plus accessible. En réalité, entre les rampes des bus qui ne fonctionnent pas, les travaux sur les trottoirs, les bus bondés ou les bouchons, les personnes à mobilité réduite sont les laissées-pour-compte des transports parisiens.
Théoriquement, les 300 stations de métro devraient garantir l’accessibilité pour 2024 et les Jeux olympiques. Dans les faits, il s’agirait d’installer des ascenseurs… sans garantie sur leur entretien. Or, il arrive que des personnes en fauteuil ayant réussi à prendre une rame doivent appeler les pompiers pour les sortir d’un quai équipé d’un ascenseur… en panne. Avec la politique d’économies sur les services publics, cela ne risque pas de s’améliorer.
Les personnes en fauteuil roulant, mais aussi les parents avec des poussettes, les personnes âgées qui ont du mal à se déplacer et bien d’autres n’ont pas fini de rencontrer des obstacles. Au 21e siècle, dans un pays aussi riche que la France, ce retard est de moins en moins admissible.

Budget, champagne et autres, des niches bien gardées


Travailleurs saisonniers, exploitation toute l'année

 


Dans le cadre de la prétendue chasse aux niches fiscales, le gouvernement a annoncé vouloir supprimer les subventions dont bénéficiaient les entreprises agricoles employant des travailleurs saisonniers. Les bénéficiaires ont commencé à pleurnicher car, avec la fin de ce dispositif, il leur faudrait payer l’intégralité du salaire de leurs ouvriers agricoles.
Qu'à cela ne tienne, toujours aussi sensible aux désirs des exploitants, le gouvernement a aussitôt reculé et promis la reconduction des aides pour le secteur. Le ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume, qui vient tout juste d’être nommé est dans la ligne de ses prédécesseurs… et de son gouvernement.

OTAN : Etats-Unis et leurs alliés en démonstration de force vis-à-vis de la Russie


« Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage » (Jaurès)

 


En Norvège, les plus grandes manœuvres militaires organisées par l’Otan depuis la fin de la guerre froide ont débuté : plus de 50 000 soldats, 10 000 véhicules, 250 aéronefs venant de 31 pays. Il s’agit pour les États-Unis et leurs alliés de faire une démonstration de forces, en particulier vis-à-vis de la Russie.
Ces bruits de bottes rajoutent encore de la tension dans les relations internationales en ces temps de crise et de concurrences aggravées entre les grandes puissances.
Ils rappellent en tout cas jusqu’où peut mener le capitalisme qui a déjà plongé le monde dans deux guerres mondiales, sans compter les guerres locales qui se sont poursuivies sans discontinuer. Ces manœuvres n‘ont rien de rassurant.

Education : des moyens pour l’Ecole et pas des élucubrations


Navrant ! A des années-lumière des vraies solutions pour réduire la violence

 


Suite à l’affaire de Créteil qui illustre la situation dans un certain nombre de classes du pays, Blanquer de l’éducation et ses collègues de la police et de la justice se sont réunis en « comité stratégique » pour concocter des actions pour lutter contre la violence au sein des établissements…
         Comme pouvait s’y atteindre, les propositions de ces grands stratèges sont toutes plus ridicules les unes que les autres : envisager la présence de la police dans certains établissements ou la création d’éléments d’intervention spécialisés dans ces derniers quand il y a un problème, le recours à des retraités de l'armée, des sanctions sous forme de travaux d’intérêt général effectués dans les collèges-et lycées concernés, ou encore l’augmentation des centres éducatifs fermés… Cela s’ajoute au renforcement de l’interdiction du portable dans les lycées…
         Comme si ces mesures qui ne font que répéter ce qu’eux ou leurs prédécesseurs ont avancé depuis des années pouvaient empêcher ces actes de violence, essentiellement, de se produire. Comme si la présence de la police dans les établissements scolaires n’avait pas toutes les chances de mettre de l’huile sur le feu. Comme s’il suffisait de décréter l’interdiction du portable pour que celui-ci ne soit pas utilisé en classe…
         La société est en crise comme chacun sait et tant qu’elle ne sera pas mise sur les rails des intérêts collectifs de tous, la violence touchera tous les aspects de la vie sociale, à l’école comme hors de celle-ci.
         En attendant la réorientation de la société, il faut lutter pour la réduire, pour aider la jeunesse à trouver sa voie. Cela exigerait une toute autre politique d’Education et de bien davantage de moyens. Il faut des classes à effectifs qui permettent de travailler, une ATSEM par classe dans chaque classe maternelle, des enseignants remplacés, le nombre d’AVS nécessaire recruté, tous les postes nécessaires à la bonne marche des écoles, collèges et lycées mis en place ! Il faut arrêter que le fossé ne se creuse entre l’école publique et l’école privée.
         A l’ESSEC-Cery dont Blanquer a été le directeur, les élèves disposent de tous les moyens nécessaires à leurs études. Voilà un principe qui devrait être général dans tous les secteurs scolaires et à tous les niveaux de l’Education.
         Le 12 novembre prochain, une grande journée de grève doit avoir lieu partout à l’Education nationale. Pour les élèves, leurs parents, pour les personnels de l’Education nationale, voilà une occasion de discuter collectivement de tout cela.