mercredi 17 octobre 2018

SNCF : trois travailleurs morts au travail


Économies criminelles à la SNCF

 
Pour cela, il faut des moyens, des effectifs !

Un cheminot est mort, heurté par un train, la nuit du 10 octobre sur une voie près de la gare de Paris-Saint-Lazare. Il travaillait seul, car la SNCF fait des économies, dans un endroit où les voies sont nombreuses et le trafic très dense. Le même jour, dans les Hautes-Pyrénées, deux ouvriers d'une entreprise sous-traitante sont morts et deux ont été blessés dans une collision d'engins de chantier sur les voies SNCF. Ces morts n’ont pas fait la une de l’actualité comme si mourir au travail était une banalité. Eh bien non !
Voilà en tout cas où mènent les réductions d'effectifs qui se développent à la SNCF comme partout.

Octobre 1961 : le massacre des Algériens à Paris


Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière 

17 octobre 1961-2018 : en mémoire du massacre des Algériens de Paris

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens qui manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu que leur avait imposé le gouvernement subissaient une répression violente.
Les manifestants défendaient leur droit de manifester pour l’indépendance de l’Algérie. Des centaines de manifestants furent tués, des milliers arrêtés, emprisonnés, torturés, et nombre d’entre eux expulsés vers l’Algérie au cours de la répression organisée par la police du préfet Maurice Papon.
Le gouvernement vient de reconnaître que Maurice Audin avait été assassiné par l’armée française, victime d’un « système de torture généralisé ». Mais tous les crimes commis par l’armée et la police française pendant la guerre d’Algérie, sans parler des 130 ans d’oppression coloniale de la France, restent dans le déni. Il est même de bon ton de renvoyer dos à dos tous les protagonistes pour faire oublier qu’à l’époque il fallait choisir un camp, celui de la libération du peuple algérien du joug colonial.
Ceux qui n’ont rien oublié des crimes coloniaux de l’État français se retrouveront pont Saint-Michel, mercredi 17 octobre à 18 heures. D’autres rassemblements sont organisés à Colombes, Argenteuil, Nanterre, Bezons, Asnières et Gennevilliers, le même jour, entre 12 h 30 et 19 heures. Sous le titre « les ponts de la mémoire », il s’agit aussi de rappeler que la police française a liquidé bien des Algériens en les jetant à la Seine, et pas seulement le 17 octobre 1961.

Horaires complets sur le site Demosphere Paris

                                                                 Jacques FONTENOY


                                                                            Hérodote.net






A Argenteuil 

Dans le cadre des manifestations organisées par le "Collectif 17 octobre1961 Banlieue Nord Ouest" sur "Les Ponts de la mémoire", la commémoration du  massacre du 17 octobre, sanglante répression par la Police française sous les ordres de Maurice Papon, se déroulera en 2 temps à Argenteuil.
    - Hommage  à 19 h sur le Pont d'Argenteuil, aux morts noyés du 17 octobre que les eaux de la Seine ont emportés. Hommage à la résistance de ces milliers d'Algériens et d'Algériennes qui ont marché ce jour du 17 octobre pour la liberté et l'indépendance de l'Algérie défiant la métropole coloniale au coeur de sa capitale ! 

    - Hommage à 20 h Salle  Paul Vaillant Couturier, à ceux qui sont tombés  sous les balles de la Police française  alors qu'ils participaient au défilé du 14 Juillet 1953, à Paris, six Algériens, un Français et une cinquantaine de blessés ! Daniel Kupferstein présentera son film " Les balles du 14 Juillet 1953"  qui a sorti de l'oubli cet autre massacre.

EHPAD La Quiétude de Méru sur Oise : non à la fermeture !


Grande manifestation samedi 20 octobre

 Un tract d’appel de la CGT




Argenteuil – hôtel de ville – des services d’accueil excellents malgré des effectifs limités


Pas besoin d’une enquête pour savoir qu’il est excellent


                                                                    Photo La Croix


La municipalité effectue actuellement une enquête sur les conditions d’accueil des habitants à l’accueil de l’hôtel de ville et des maisons de quartier, en direct mais également par téléphone : « La Ville d’Argenteuil souhaite connaître votre avis sur la manière dont vous avez été reçu à l’Hôtel de ville et dans les maisons de quartier, afin d’améliorer la qualité de L’accueil. Nous vous remercions par avance de bien vouloir consacrer quelques minutes à cette enquête… ».
         Cette introduction évoque l’amélioration de la qualité de l’accueil, mais on ne sait pas la finalité exacte de ce genre d’enquête qui porte sur le travail de simples travailleurs.
         Un certain nombre de questions sont posées dans ce questionnaire. Mais il en manque une d’importance : « Pensez-vous que les effectifs sont suffisants à cet accueil ? ».
         Ce poste de travail est particulièrement difficile. Et malgré justement des effectifs insuffisants, l’accueil est vraiment remarquable, à l’hôtel de ville d’Argenteuil comme dans l’ensemble des maisons de quartiers de la Ville. Et pas besoin d’enquête pour le savoir.

« Garderie » Môm’atre, Mom’Argenteuil


Dans tous les cas, une initiative qui répond à un besoin social



Depuis mai dernier, une halte-garderie d’un genre nouveau existe à la gare d’Argenteuil. Elle utilise un local de la SNCF à quelques mètres de l’entrée de la gare, et c’est particulièrement pratique pour les parents. Elle permet que ces derniers puissent récupérer directement les enfants en sortant du train, puisque ces derniers sont conduits après la classe de l’école à la gare.
         Ce concept est né il y a une quinzaine d’années. Mais nous n’avons pas réussi à trouver les éléments sur la nature de Môm’artre qui est née à…  Montmartre (!). Sur internet, on évoque une association, mais aussi une start-up, ou encore une « entreprise solidaire ». Nous ne savons donc pas si c’est actuellement une entreprise privée qui dégage des bénéfices ou une association à but non lucratif. Nous espérons que nos lecteurs pourront nous éclairer à ce sujet.
         Cela nous intéresse d’autant plus que Môm’Argenteuil aimerait recruter des jeunes en « service civil », c’est-à-dire à temps partiel, précaires, et sous-payés, ce qui n’est pas bon signe.