mardi 2 octobre 2018

Lutte ouvrière : une organisation communiste toujours bien vivante : Nathalie Arthaud sur France 3 Midi-Pyrénées à l’occasion de la fête de Lutte ouvrière à Toulouse le week-end dernier

Ryanair : « nouveau » modèle mais toujours la « vieille » lutte des classes


Bravo aux grévistes de Ryanair



250 vols annulés : c'est le résultat de la dernière grève du personnel de cabine de la compagnie aérienne Ryanair dans six pays d'Europe.
Depuis des mois, ses hôtesses, stewards et pilotes se battent pour améliorer leurs conditions de travail et de salaire. Ils réclament des contrats correspondant au pays où ils travaillent, et non pas de droit irlandais, l'un des plus défavorables aux salariés en Europe.
Ils ont déjà obligé leur patron à accepter des syndicats, alors qu'il les interdisait. Ils viennent aussi de forcer l'Europe à ne plus garder un silence complice sur les méthodes de Ryanair. Tant mieux !

Argenteuil, cité Joliot-Curie : quand l’adjectif « partiel » ne correspond pas à la réalité


60 ans d’âge, et toujours debout !



Grand tralala dans et autour de la cité Joliot-Curie ce week-end. C’est vrai que 60 ans, ça se fête. Noté dans un article très intéressant du Parisien-95 d’hier :



         Seul bémol dans cet article : la référence du journaliste aux évènements d’il y a dix ans lorsqu’il évoque le projet de « démolition partielle » de cette cité. Sur le fond, nous demandons à nos lecteurs de se reporter à ce que nous écrivions samedi dernier à propos de la lutte que nous avons menée pour la défense de Joliot-Curie. 
         Pour le maire d’Argenteuil, aujourd’hui encore, n’ayant pas bonne mémoire, il n’y a jamais eu de projet de démolition. Selon le journaliste, elle ne devait être que « partielle ».
         Si Georges Mothron avait procédé en toute transparence à l’époque, et sous le contrôle des locataires, il n’y aurait aucune polémique sur le sujet aujourd’hui.
         Mais les documents que nous avons conservés sur les évènements que nous avons vécus indiquent tout autre chose que ce que l’édile et le journaliste déclarent aujourd’hui. Ce document tenu secret et que nous pûmes alors heureusement récupérer s’appelait le « projet de préfiguration » de ce qui devait prendre la place de ce qui aurait été feue la cité Joliot-Curie.

Fête de Lutte ouvrière à Argenteuil au complexe Jean Vilar le 2 février prochain


Réservations ouvertes pour fêter Lutte ouvrière à Jean Vilar



D’accord, cela paraît loin encore, mais c’est tout de même jour pour jour dans quatre mois exactement. Alors dès maintenant, on peut réserver sa soirée pour la fête de Lutte ouvrière à Argenteuil le samedi 2 février prochain, de retour cette année dans notre beau complexe Jean Vilar. Les billets sont disponibles, au tarif de 15 euros pour les adultes, et de 7 pour les enfants de moins de 14 ans. Et vous voyez, les tarifs n’ont pas augmenté. Les moyens de nous joindre sont connus. Sinon, voir le blog « lo argenteuil » !

lundi 1 octobre 2018

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise de ce lundi 1er octobre 2018


Le 9 octobre, faire entendre notre protestation contre Macron et contre toutes les attaques patronales

De plus en plus impopulaire, Macron a déclaré, dans une interview au Journal du Dimanche, qu’il allait reprendre le chemin du « contact » et des « embrassades ». Ainsi, lors de son déplacement aux Antilles, à ceux qui l’interpellaient en Guadeloupe et en Martinique sur le chômage, le pouvoir d’achat, le délabrement des hôpitaux, aux habitants de l’île de Saint-Martin dévastée par le passage d’un cyclone l’année dernière qui attendent toujours la reconstruction malgré toutes les promesses faites lors de sa précédente visite, Macron a répondu… par des poignées de mains et quelques bonnes paroles !

Face à un jeune Antillais qui lui reprochait d’avoir déclaré, il y a quinze jours, qu’il suffisait de traverser la rue pour trouver du travail, Macron a manifesté une nouvelle fois son mépris social de représentant du patronat : « Il faut accepter une offre d’emploi même si ce n’est pas exactement ce qu’on veut », a-t-il répondu. Comme si les chômeurs avaient attendu le conseil de Macron ! Des millions de femmes et d’hommes au chômage enchaînent les petits boulots, les CDD, les missions d’intérim, sans parvenir pour autant à trouver un emploi stable.

Macron et ses ministres peuvent bien multiplier les opérations de communication sur une prétendue augmentation du pouvoir d’achat, les travailleurs savent très bien à quoi s’en tenir. Ils savent qu’ils ont de plus en plus de mal à finir le mois, que les prix du gaz, de l’électricité, des carburants et bien d’autres encore, ont fortement augmenté alors que les salaires stagnent, voire reculent, et que les pensions de retraite baissent. Une étude vient de chiffrer à 470 euros par an en moyenne la diminution de pouvoir d’achat que vont subir la majorité des retraités, du fait du gel des pensions et de l’augmentation de la CSG.

Depuis qu’il est au pouvoir, pour satisfaire l’avidité de la bourgeoisie dont il sert les intérêts, Macron mène une politique de combat contre les travailleurs et les classes populaires.

Pour permettre au patronat de licencier et de flexibiliser les horaires plus facilement, il s’est attaqué au Code du travail. Pour faire bénéficier une minorité de privilégiés de cadeaux qui se chiffrent en milliards, il sacrifie tous les services publics les plus utiles, l’éducation, le système de santé, les Ehpad, les transports, le logement social…

Alors que son système économique est aujourd'hui en plein marasme, la bourgeoisie ne peut tirer son enrichissement que de l'aggravation de l'exploitation et de l'appauvrissement général de la société.
Le recul n’est pas seulement matériel, il affecte aussi toute la vie sociale. À l’occasion de leur congrès annuel, les pompiers ont dénoncé l’insuffisance de leurs moyens, comme tous les autres services publics, et le fait d’être de plus en plus confrontés à la violence lors de leurs interventions. La montée de la violence, de l’individualisme et du chacun pour soi témoigne de la décomposition de la société dominée par le capitalisme en crise.

Mettre fin à cette évolution ne peut se faire qu'en s’attaquant radicalement aux bases mêmes de ce système régi par des lois économiques que personne ne contrôle. Il faut pour cela enlever à la bourgeoisie la direction de la société. La seule classe capable de le faire est celle des travailleurs car elle est la seule à n'exploiter personne.

Pour défendre leurs emplois, leurs salaires et leurs conditions d’existence, il faudra que les travailleurs engagent des luttes collectives et déterminées. Il en va de leur survie, mais c’est aussi l’intérêt de toute la société. En menant leur combat jusqu’au bout, jusqu’au renversement du pouvoir de la bourgeoisie, les travailleurs sont les seuls à pouvoir débarrasser la société du capitalisme en faillite en lui substituant une organisation économique fondée sur la satisfaction des besoins de tous.

Les militants ouvriers et les travailleurs convaincus que l’avenir dépend de la capacité de la classe ouvrière à se battre doivent profiter de toutes les occasions pour se regrouper et se faire entendre. Plusieurs confédérations syndicales appellent, le 9 octobre, à une journée interprofessionnelle de grève et de manifestations contre la politique antiouvrière du gouvernement. Il faut s’en saisir pour exprimer sa protestation et montrer, qu’après la mobilisation des cheminots du printemps dernier, Macron et les patrons n’en ont pas fini avec les luttes des travailleurs.