jeudi 27 septembre 2018

Manuel Valls est contre les frontières… quand c’est lui les passe… et dans des conditions excellentes


Des ambitions sans frontière car gigantesques

 
D'Argenteuil à Barcelone !

C’est officiel : Manuel Valls abandonne son siège de député en France pour tenter de conquérir le fauteuil de maire de Barcelone. Pour l’occasion il a rasé son bouc, mis son plus beau costume et promis qu’il démissionnerait de tous ses mandats en France.
Celui qui s’était prononcé contre le droit de vote des étrangers aux élections municipales, qui prônait la déchéance de nationalité dans les affaires de terrorisme et s’était fait le champion de la chasse aux migrants du temps où il était Premier ministre, ne voit manifestement pas d’inconvénient à passer une frontière pour assurer la suite de sa carrière politique…

Délégation de service public, Conseil municipal d'Argenteuil, et collectivités locales : un contrôle bien incertain


Un contrôle bien glissant…



Lors du conseil municipal d’Argenteuil d’avant-hier, il aura été question à plusieurs reprises de « délégation de service public », c’est-à-dire lorsqu’une collectivité délègue à une entreprise privée une activité normalement dévolue à la collectivité considérée.
         La question qui se pose est celle du respect des éléments contractuels établis entre la collectivité et le délégataire, et donc du contrôle.
         C’est avec beaucoup d’illusion voire de naïveté feinte que les élus qui se sont exprimés lors de ce conseil évoquent ce contrôle. Un adjoint a évoqué à ce sujet les « glissières de sécurité » existantes qui permettent le respect de ces éléments contractuels… On y croit...
         … A moins qu’il ait entendu par « glissières » des obstacles de caoutchouc totalement extensibles, élastiques, et n’ayant aucun pouvoir de contrôle.

Crèches : Conseil municipal d'Argenteuil, une privatisation contre les travailleurs


Un discours patronal

 
Le 22 mai 2018, Babilou, Argenteuil.

« Chassez le naturel, il revient au galop ». La municipalité n’a pu s’empêcher de sous-entendre ce qui l’amenait -au moins au niveau des justifications- à privatiser la crèche « Le blé en herbe ». Il s’agit du taux d’«absentéisme » du personnel !
         Etonnante justification.
         Nous conseillons à ces messieurs et à ces dames à relire ce que nous avons publié hier sur les raisons de la grève dans les grèves Babilou d’Argenteuil lors de la journée d’action du 22 mai dernier. Les manques d’effectifs de travailleurs alors que ceux des bambins augmentent, les pressions, les changements continuels au niveau des méthodes de travail usent tout autant dans le public que dans le privé. C’est au moins un trait sombre d’égalité entre les crèches de toutes natures.
         Mais combien il-y-a-t-il de travailleurs du rang dans la municipalité qui connaissent l’exploitation et l’aggravation continue de celle-ci de ces dernières années dans les entreprises comme dans les crèches municipales ?
         En tout cas, on peut également relever qu’aucun membre de « l’opposition » municipale ne s’est élevée avec colère contre ce genre de justification scandaleuse.

La Poste -Val-Sud, Argenteuil Conseil municipal : quand le service public fonctionne à l’envers


En toute illogique

 
Jusqu'à une heure de queue...

Le conseil municipal de mardi soir aura été l’occasion d’évoquer rapidement l’existence des anciens locaux de la poste principale d’Argenteuil, place Rabelais, au Val-Sud. Ils sont vides depuis des années. L’ancien maire avait apparemment l’intention d’y installer une crèche, mais il n’y a pas eu de suite.
         Ces locaux qui convenaient naguère totalement aux habitants du quartier pour faire leurs opérations sont donc vides. Pendant ce temps, ces derniers s’entassent continuellement dans le bureau de l’avenue Utrillo, exigus et inadéquats. 

A suivre

mercredi 26 septembre 2018

Impôts : Macron et ses tours de passe-passe


Les bonimenteurs

  

 Le gouvernement explique que son gouvernement connaît la plus forte baisse d'impôts de ces vingt dernières années : six milliards d'euros.
Il oublie de préciser que, sur ces six milliards, quatre seront des baisses de cotisations sur les salaires, qui servent à financer l’assurance-maladie et l’assurance-chômage. Les travailleurs paieront donc cette baisse, en particulier par des remboursements moins élevés des médicaments.
Il ne parle pas non plus des hausses des cotisations de retraite complémentaire et du quasi-gel des retraites et des allocations, qui représentent ensemble près de 4,3 milliards d’euros de perte de pouvoir d’achat.
Pendant ce temps-là, 40 milliards d’aides continueront d’être versées dans les caisses du patronat. Sacré bonimenteur, le Macron !