dimanche 2 septembre 2018
Argenteuil Education –rentrée catastrophe (2) –dans une école d’un quartier populaire
Enseignement de la morale façon Education nationale
Dans un quartier populaire de la
Ville, un groupe scolaire est classé « éducation prioritaire ». A ce
titre, il aurait dû bénéficier de très nombreuses classes à « 12 » au
niveau des CP et des CE1. En tout cas, en juin dernier, 11 classes étaient prévues
pour cette rentrée.
Lors
de la « prérentrée » de ce vendredi, en fin d’après-midi, la
direction académique du Val d’Oise a transmis aux enseignants de cette école
que ce n’était plus 11 mais seulement 10 classes que le groupe scolaire devrait
comprendre demain lundi. Deux CP qui avaient été dédoublés en vue des 12 élèves
promis ne l’étaient plus. Ils étaient réunis dans une seule classe de 24 élèves
avec deux enseignants. Aux enseignants, pour la direction académique, de se
débrouiller d’ici lundi pour mettre sur pied la nouvelle structure de 24
élèves !
Bien
évidemment, les enseignants unanimes ne l’entendent pas de cette oreille.
C’est
bien plutôt à la direction académique de revenir en arrière d’ici lundi, et de
mettre en place ce qui avait été promis en juin, comme la moindre des morales
l’exige…
A
suivre donc.
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Nouvelles d'Argenteuil
La Poste – CNP : mariage en vue
Le Monopoly du gouvernement
Le 1er groupe d'assurance
français, CNP, serait en passe de racheter les parts de l'État dans le groupe
La Poste, En plus du courrier, de la banque et de la téléphonie mobile, les
postiers devront donc placer des assurances. Leur charge de travail, déjà très
importante, risque de s'alourdir encore, car il est peu probable que les
effectifs suivent, au contraire.
Les
postiers s'inquiètent d'une éventuelle privatisation. En effet, même si la CNP
est un groupe public, l'opération va nécessiter l'ouverture du capital de La
Poste. Le gouvernement jure ses grands dieux qu'il n'en sera rien et que le
groupe restera public. On avait déjà entendu ça à propos d’Air-France ou de
l’EDF. En tout cas, cela n’annonce pas une amélioration des services au public.
Bien au contraire.
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Argenteuil -services publics, la poste- la catastrophe
Sans complexe
Puisque nous évoquons La Poste,
le bureau de poste de la galerie commerçante de Joliot-Curie était fermé hier
matin, samedi 1er septembre.
Le
samedi matin 1er septembre !
Un
samedi, et le premier jour du mois, des jours particulièrement importants pour
les milieux populaires, pour ceux qui travaillent en semaine, et pour tous pour
qui le 1er jour du mois est celui où la paie est arrivée.
Et
a contrario de ce qui était mis sur la porte du bureau, ce genre de fermeture
inopinée n’a rien d’exceptionnel.
Birmanie –Bangladesh- Massacre des Rohingya : hypocrisie des grandes puissances. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine
Massacre
des Rohingya : hypocrisie des grandes puissances
Samedi 25 août, un an après leur
exode massif de Birmanie pour fuir les persécutions et les massacres de
l’armée, des milliers de Rohingya, réfugiés dans les camps situés au
Bangladesh, ont manifesté.
Il y a un an en effet, l’armée
birmane lançait une offensive de grande ampleur contre les populations rohingya
concentrées dans l’ouest du pays. Comptant plus d’un million de membres, cette
minorité de confession musulmane dans un pays dominé par les courants
bouddhistes intégristes, et de longue date victime des exactions du pouvoir, a
été déchue de la nationalité birmane depuis 1982 et n’a accès ni aux emplois,
ni aux écoles, ni aux soins.
Le 25 août 2017, l’armée birmane
s’est déchaînée contre les populations civiles : villages incendiés, femmes
violées, assassinats de sang-froid devant les proches.La population rohingya a
été réduite à fuir massivement. Aujourd’hui 700 000 de ses membres grossissent
les camps de fortune du district de Cox’s Bazar, au Bangladesh.
Dans un rapport rendu public le
27 août, une commission d’enquête de l’ONU accuse aujourd’hui « les hauts
gradés de l’armée [birmane], y compris le chef d’état-major, le général
Min Aung Hlaing », et demande à ce qu’ils soient « poursuivis pour
génocide ». Le rapport critique également la dirigeante birmane Aung San
Suu Kyi – qui, il faut le rappeler, a reçu le prix Nobel de la paix en 1991 –
pour n’avoir pas « utilisé sa position de facto de chef du gouvernement, ni
son autorité morale pour contrer ou empêcher le déroulement des événements […]
».
La population rohingya réclame
justice, mais elle ne pourra guère l’obtenir de l’ONU. Cette institution
internationale représente les grandes puissances qui font mine aujourd’hui de
condamner le pouvoir birman, mais l’ont surtout soutenu pour protéger les
intérêts de leurs trusts qui exploitent le sous-sol birman, tel le trust
français Total.
Aline
RETESSE (Lutte ouvrière n°2613)
Réfugiés
Rohingya
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