dimanche 2 septembre 2018

Argenteuil Education -rentrée catastrophe- collège Jean Jacques Rousseau. Les syndicats nous informent (Lire au début le 31 août, et non le 31 septembre !)

 




Argenteuil Education –rentrée catastrophe (2) –dans une école d’un quartier populaire


Enseignement de la morale façon Education nationale


Dans un quartier populaire de la Ville, un groupe scolaire est classé « éducation prioritaire ». A ce titre, il aurait dû bénéficier de très nombreuses classes à « 12 » au niveau des CP et des CE1. En tout cas, en juin dernier, 11 classes étaient prévues pour cette rentrée.
         Lors de la « prérentrée » de ce vendredi, en fin d’après-midi, la direction académique du Val d’Oise a transmis aux enseignants de cette école que ce n’était plus 11 mais seulement 10 classes que le groupe scolaire devrait comprendre demain lundi. Deux CP qui avaient été dédoublés en vue des 12 élèves promis ne l’étaient plus. Ils étaient réunis dans une seule classe de 24 élèves avec deux enseignants. Aux enseignants, pour la direction académique, de se débrouiller d’ici lundi pour mettre sur pied la nouvelle structure de 24 élèves !
         Bien évidemment, les enseignants unanimes ne l’entendent pas de cette oreille.
         C’est bien plutôt à la direction académique de revenir en arrière d’ici lundi, et de mettre en place ce qui avait été promis en juin, comme la moindre des morales l’exige…
         A suivre donc.

La Poste – CNP : mariage en vue


Le Monopoly du gouvernement



Le 1er groupe d'assurance français, CNP, serait en passe de racheter les parts de l'État dans le groupe La Poste, En plus du courrier, de la banque et de la téléphonie mobile, les postiers devront donc placer des assurances. Leur charge de travail, déjà très importante, risque de s'alourdir encore, car il est peu probable que les effectifs suivent, au contraire.
Les postiers s'inquiètent d'une éventuelle privatisation. En effet, même si la CNP est un groupe public, l'opération va nécessiter l'ouverture du capital de La Poste. Le gouvernement jure ses grands dieux qu'il n'en sera rien et que le groupe restera public. On avait déjà entendu ça à propos d’Air-France ou de l’EDF. En tout cas, cela n’annonce pas une amélioration des services au public. Bien au contraire.

Argenteuil -services publics, la poste- la catastrophe


Sans complexe

 
Cela donne à peu près cela (Photo Le Maine Libre)

Puisque nous évoquons La Poste, le bureau de poste de la galerie commerçante de Joliot-Curie était fermé hier matin, samedi 1er septembre.
         Le samedi matin 1er septembre !
         Un samedi, et le premier jour du mois, des jours particulièrement importants pour les milieux populaires, pour ceux qui travaillent en semaine, et pour tous pour qui le 1er jour du mois est celui où la paie est arrivée.
         Et a contrario de ce qui était mis sur la porte du bureau, ce genre de fermeture inopinée n’a rien d’exceptionnel.

Birmanie –Bangladesh- Massacre des Rohingya : hypocrisie des grandes puissances. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine


Massacre des Rohingya : hypocrisie des grandes puissances

Samedi 25 août, un an après leur exode massif de Birmanie pour fuir les persécutions et les massacres de l’armée, des milliers de Rohingya, réfugiés dans les camps situés au Bangladesh, ont manifesté.
Il y a un an en effet, l’armée birmane lançait une offensive de grande ampleur contre les populations rohingya concentrées dans l’ouest du pays. Comptant plus d’un million de membres, cette minorité de confession musulmane dans un pays dominé par les courants bouddhistes intégristes, et de longue date victime des exactions du pouvoir, a été déchue de la nationalité birmane depuis 1982 et n’a accès ni aux emplois, ni aux écoles, ni aux soins.
Le 25 août 2017, l’armée birmane s’est déchaînée contre les populations civiles : villages incendiés, femmes violées, assassinats de sang-froid devant les proches.La population rohingya a été réduite à fuir massivement. Aujourd’hui 700 000 de ses membres grossissent les camps de fortune du district de Cox’s Bazar, au Bangladesh.
Dans un rapport rendu public le 27 août, une commission d’enquête de l’ONU accuse aujourd’hui « les hauts gradés de l’armée [birmane], y compris le chef d’état-major, le général Min Aung Hlaing », et demande à ce qu’ils soient « poursuivis pour génocide ». Le rapport critique également la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi – qui, il faut le rappeler, a reçu le prix Nobel de la paix en 1991 – pour n’avoir pas « utilisé sa position de facto de chef du gouvernement, ni son autorité morale pour contrer ou empêcher le déroulement des événements […] ».
La population rohingya réclame justice, mais elle ne pourra guère l’obtenir de l’ONU. Cette institution internationale représente les grandes puissances qui font mine aujourd’hui de condamner le pouvoir birman, mais l’ont surtout soutenu pour protéger les intérêts de leurs trusts qui exploitent le sous-sol birman, tel le trust français Total.

                                                        Aline RETESSE (Lutte ouvrière n°2613)


Réfugiés Rohingya