dimanche 3 juin 2018

Whirlpool Amiens : fermeture et provocation patronale


A nous de mettre des limites à la rapacité patronale

 


L’usine Whirlpool d’Amiens, a fermé ses portes ce jeudi, 18 mois après l'annonce de sa délocalisation en Pologne. Le mépris des dirigeants de ce puissant groupe aura duré jusqu’à la dernière journée, lorsque chaque salarié s’est vu remettre… une photo et un sèche-linge.
Lors d’un ultime comité d'entreprise, la direction a même annoncé qu’elle demanderait au repreneur de lui détacher des salariés pour aider au démarrage de la production… en Pologne.
L’arrogance et la rapacité patronale n’auront pas d’autres limites que celles que les travailleurs leur imposeront par leurs luttes.

ATOS Bezons comme partout ailleurs, la lutte pour les salaires !


De l’argent, il y en a dans les caisses de chez ATOS

 


Chez ATOS comme partout ailleurs, la hausse des salaires ne suit pas celle des prix qui est en train de s’accélérer.
         ATOS, gigantesque groupe de service informatique, fait d’énormes profits. L’un explique l’autre. Lorsque les profits augmentent, c’est que les salaires, d’une façon ou d’une autre, stagnent ou reculent au vu de l’aggravation des conditions de travail.
         La seule voie est celle du rapport des forces.
         Après une première journée d’action, une seconde aura lieu mardi 5 juin.

Argenteuil, députée, et glyphosate, cette substance hautement cancérigène


Ni partout ni nulle part

 


Mercredi 31 mai dernier, le projet de loi « Alimentation et agriculture » a été adopté en première lecture par les députés. Elle ne comporte pas d’interdiction du glyphosate d’ici 2021, malgré les engagements passés de Macron.
         Votée par les députés, c’est vite dit, car les absents étaient légion ce jour-là. Parmi eux, la députée « en marche » d'Argenteuil-Bezons, madame Lazaar. Selon Vonews, elle explique qu’« elle ne peut pas être partout » !
         Mais bien sûr. C’est apparemment une habitude pour cette « représentante du peuple » (sic). Lorsqu’il y a quelque chose qui la gêne, on la cherche, mais elle n’est vraiment pas là.
         A moins qu’il y ait eu un bon feuilleton ce soir-là…

Argenteuil finances municipales : si elles sont florissantes ? Pas de gâchis pour autant


Il n’y a pas de quoi lancer des fleurs au(x) responsables (s) !

 

Après des semaines d’attente, la question de la palissade de la plate-bande face à la mairie vient d’être réglée : suppression du « mur d’enceinte », petite clôture mignonne qui ne fera pas d’ombre aux plantes, les parterres de fleurs que l’on a laissées mourir arrachés, une petite porte pour les jardiniers installée, tout est maintenant en ordre…
         Combien d’heures de travail gâchées ? Combien de dépenses supplémentaires complètement inutiles ?
         Oui combien ?
         Les jardiniers communaux à qui l’on n’a jamais demandé leur avis dans tout cela vont pouvoir enfin commencer à œuvrer.

Loi Littorale : dents creuses et intérêts gloutons


Pour les profits, tout est naturel

 


Les députés En Marche avaient déposé un amendement remettant en cause la Loi Littoral qui interdit de construire sur les côtes, au grand dam des associations de défense de l’environnement.
Ils prétendaient accomplir un « choc de construction » ; non pas pour construire les milliers de logements sociaux qui manquent bien sûr, mais pour pouvoir accorder des permis de construire dans les « dents creuses », c’est-à-dire des endroits vides entourés de bâtiments sur le littoral.
Autant dire que ce genre de mesure ne vise qu’à satisfaire les appétits des promoteurs immobiliers, commerces touristiques et autres complexes hôteliers. Mais où est le problème ? Puisque servir la soupe aux riches est la raison d’être de ces députés.

Aux dernières nouvelles, l'affaire à été abandonnée. Jusqu'à la prochaine offensive des "dents creuses" qui sont surtout des dents de requins pas tout à fait aquatiques ?

samedi 2 juin 2018

Argenteuil ParcourSup lycée J-V Daubié : une mobilisation réussie





Un 14 à Argenteuil, c’est 10 dans le centre de Paris ?


Correspondance

« A Argenteuil, une cinquantaine d'élèves de Première, Terminale et même de Seconde se sont retrouvés hier matin à 07h30 devant l'entrée de leur lycée, J-V Daubié, afin de s'opposer à la sélection sociale portée par Parcoursup. Seulement 40% des élèves de Terminale du lycée ont eu une réponse immédiatement positive le mardi 22 mai, laissant une grande majorité sur le carreau, refusée ou "en attente". Sur un panneau à l'entrée, on pouvait lire "La fac pour tous...sauf les lycéens de banlieue !". Plusieurs prises de parole ont eu lieu : principalement des lectures de textes écrits collectivement la veille au soir, exprimant un sentiment d'injustice profond et dénonçant plus généralement le manque de moyens dans l'enseignement supérieur pour accueillir les futurs bacheliers, les jeunes issus des quartiers populaires étant les premiers à faire les frais de cette politique d'austérité.

Quelques enseignants du lycée et de même de fac étaient là pour soutenir les lycéens. Ainsi, une professeure chargée de cours à Paris XIII, Villetaneuse, insistait sur le poids de la ville d'origine comme critère déterminant dans le tri des dossiers.

La mobilisation, qui n'a pas pris la forme d'un blocus (ceux qui voulaient rentrer pouvaient le faire) a duré jusqu'à midi. »

Bezons Répression syndicale Zebra Applications


« Quand j’entends « syndicat », je sors ma répression ». Soutenons les travailleurs menacés

Un appel de l’Union Locale des syndicats CGT de Bezons – section syndicale « Zebra applications »



Inflation. Salaires : une lutte prioritaire


Tout augmente… sauf les salaires

 

Selon l'estimation de l'Insee, l'inflation s’est nettement accélérée en mai. En rythme annuel, les prix à la consommation affichent désormais une hausse de 2 %. Ceux de l’énergie ont progressé pour leur part de 10 % depuis un an.
     Pour éviter que nos poches se vident un peu plus, il faudrait imposer collectivement l’échelle mobile des salaires, c’est-à-dire l’indexation automatique des paies sur les prix et le contrôle de ceux-ci par les travailleurs et les consommateurs.