mercredi 30 mai 2018

Grève des cheminots : collectes. Ils ont besoin du soutien de tous les travailleurs


Tous cheminots, tous travailleurs ! Vive la grève !


Ce matin, j’ai participé à l’assemblée générale des cheminots du réseau de Paris-St-Lazare. Une assemblée qui montre la vitalité de la grève.
         J’étais venu remettre la collecte à laquelle les proches de Lutte ouvrière d’Argenteuil ont participé. J’ai remis les 310 euros collectés. Que nos amis d’Argenteuil qui n’ont pas été sollicités se rassurent. Ils peuvent toujours participer.
         Puisque la parole m’a été donnée, j’ai pu rapidement dire aux grévistes combien leur grève était forte. Forte de l’énorme proportion de cheminots qui participent, d’une façon ou d’une autre, à ce formidable mouvement.
         Formidable, car pour la première fois depuis longtemps une résistance majeure a lieu et qu’elle embête sacrément Macron et ceux qu’il sert, parce qu’elle est une belle leçon pour tous les autres travailleurs.
         Et les témoignages, portant sur les pressions et le harcèlement qui se développent dans les gares et qui se sont exprimés lors de l’AG, indiquent qu’il s’agit d’empêcher que le monde du rail prenne le chemin que connaissent bien d’autres services dits publics, tels La Poste, les Hôpitaux, etc.
         Les cheminots montrent la voie. Comme je l’ai dit à la fin de ma courte prise-de-parole : « « Courage ! »

Mai 68 : modeste itinéraire d’un jeune de 16 ans. Fin, sans fin.


Je n’ai pas oublié


Le 13 mai 1968
Ce mois de mai fut pour moi l’occasion de constater que du jour au lendemain, tout peut basculer, les gens peuvent prendre une autre voie, bien différente de celle qu’ils suivaient jusqu’alors. Ce qui fut vrai hier peut l’être tout autant pour demain. L’espoir peut alors totalement remplacer le scepticisme quant à la possibilité de renverser le capitalisme.
         Les évènements de Mai affirmèrent une nouvelle fois la fantastique force du monde du travail, sans lequel, en grève, tout s’arrête. Ce fut une expérience extraordinaire.
         Dans les deux années qui suivirent, j’allais approfondir les idées que j’avais découvertes. Mais pour l’administration de l’Ecole normale, je n’étais qu’un élève rebelle qu’il fallait mater.
         Le régime de caserne de l’Ecole ne changea guère après ces évènements qui avaient secoué ailleurs les lycées et les universités. Alors que Mai 68 avaient modifié à l’Ecole normale les rapports avec la majorité des enseignants et rendirent les cours beaucoup plus vivants, l’administration resta sur ses positions. En terminale, je fus « consigné » le week-end quatre fois pour des motifs ridicules. La cinquième fois, je rentrai à Argenteuil. Je passai en conseil de discipline, et le paierait deux ans plus tard en étant muté dans une autre Ecole normale.
         Ma participation aux « évènements » fut modeste. Mais je suis resté jusqu’à aujourd’hui sur cette même ligne d’espoir dans la capacité de l’humanité à avancer en se débarrassant du capitalisme. Bref, je n’ai pas oublié mes rêves d’antan, ceux d’un jeune de 16 ans, chargé d’espérances. DM



Argenteuil : plan de circulation modifié et fait accompli


En dépit du bon sens

 
Et dans notre cas particulier, sans discussion, sans information préalable
Une rue d ’Argenteuil, Léopold Gautherin vient de changer de sens de circulation à la surprise de tous. A la satisfaction de tous les automobilistes venant d’Orgemont, elle permettait de désengorger le feu débouchant sur la place Pierre Sémard, et de filer sur le boulevard Maurice Berteaux et vers le carrefour Monoprix vi la petite rue Etienne Bast qui ne servira plus à rien. Certes, en revanche, cette modification est censée éviter à ceux qui veant du centre d’Argenteuil se dirigent, en sens inverse, vers Orgemont et l’avenue de Stalingrad, le détour par le boulevard Labrière et la rue Paul-Vaillant-Couturier. Les voitures venant de Léon Feix pourront utiliser la rue Léopold Gautherin devenue circulable pour eux sur l’ensemble de la voie.
         Mais il y a deux hic. Pour emprunter cette voie, le flux de voiture sera beaucoup plus important, et il y a souvent en début de boulevard Jean Allemane un embouteillage qui empêchera de tourner facilement dans la voie. Et en haut de Léopold Gautherin, il y aura un stop, et il n’est pas dit que le surplus de voitures empêchées de tourner dans cette rue facilitent le passage pour les véhicules voulant tourner à gauche pour se diriger vers Orgemont.
         Sur quoi s’appuie les édiles pour avoir entamé cette modification importante et surprenante et qui a pris tous les automobilistes aujourd’hui de court ? Quelle enquête auprès des utilisateurs ?
         Bref, toujours l’opacité, et la décision du chef, même lorsqu’il s’agit de modifier le plan de circulation.

ParcourSup, l’envers du décors :


 
C'est qu'il y a encore plus de sélection

Extrait du site Basta ! 

Comment fonctionne Parcoursup ?

« À la différence d’APB, l’algorithme Parcoursup laisse la possibilité à chaque formation d’introduire ses propres critères pour sélectionner ses candidats. Au lieu de classer leurs vœux selon leur préférence, les futurs étudiants doivent donc écrire des lettres de motivation et joindre des CV – un « projet de formation motivé ». Il n’est même pas sûr que ces dossiers soient vraiment étudiés par les commissions de chaque établissement et université : consacrer 3 minutes pour chacun des 7 millions de vœux représente 350 000 heures de travail, soit l’équivalent de 2300 postes à temps plein pendant un mois. « Ce temps de travail n’étant pas financé, ce seront (d’obscures) algorithmes locaux qui réaliseront ce classement. Les CV et lettres de motivations seront classés par le très efficace algorithme de classement vertical, c’est à dire à la poubelle », prévenait un ingénieur »

Glyphosate : le lobby des pollueurs entendu


Protéger l’avenir… des profits



Dans sa brochure d’autosatisfactions que nous avons évoquée lundi, les macroniens écrivent dans le chapitre : « protéger notre avenir » : réduire l’usage des pesticides  Nous diminuons l’utilisation des substances à risque pour la santé et l’environnement et nous accompagnons la recherche de solutions alernatives. C’est pourquoi la France appliquera de manière anticipée les règlements européens sur l’encadrement du glyphosate »
         La réalité est toute autre.
Sous la pression des industriels de la chimie et des céréaliers, l'Assemblée nationale a refusé d’inscrire dans la loi la sortie du glyphosate pourtant promise par Macron pour dans trois ans. Herbicide le plus utilisé en France par l’agro-business, il est jugé cancérogène par l'Organisation mondiale de la santé.
Dans ce domaine comme dans d’autres, les promesses de Macron n’engagent que ceux qui les croient.