samedi 19 mai 2018
PSA répression patronale : rassemblement de soutien
PSA tente de faire condamner à de
la prison avec sursis Farid Borsali, secrétaire CGT de PSA Poissy.
Rassemblement de soutien avec prise de parole
Mercredi
23 mai à partir de midi
Cour
d'Appel de Versailles
5 rue
Carnot
Avec la
présence de Philippe Martinez, Gérard Filoche, Pierre Laurent, des députés FI,
Nathalie Arthaud, Philippe Poutou et une très forte délégation de cheminots en
grève ainsi que de très nombreux autres soutiens....
Jean-Pierre
Mercier
DSC CGT
PSA
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agenda militant,
répression syndicale
Mai 68 : modeste itinéraire d’un jeune de 16 ans (Suite, 5.)
Sous les pavés, la plage ?
Bien évidemment, j’ai participé à
des manifestations durant la dernière quinzaine de mai. Je me souviens de celle
du 24 mai partie de la gare de Lyon qui dégénéra rapidement. J’ai en mémoire
cette image des gardes mobiles perchés sur le chemin de fer de la Bastille
lançant leurs grenades sur nous qui étions en contrebas sur le boulevard
Daumesnil.
Un très courageux |
Dès
le début des évènements, la police et les CRS avaient su cristalliser contre
eux la colère des jeunes. Malgré les médias de l’époque, sauf Europe1 et RTL
qui, elles, avaient misé sur l’écho des évènements parmi la jeunesse, une
fraction très importante de l’opinion publique s’était retrouvée du côté de ces
derniers, approuvant ou excusant ses « excès ».
Je
me vois encore sur le boulevard Saint-Michel ou ailleurs dépavant à qui mieux
mieux.
Nous
le faisions à visage découvert, et nous avions l’impression d’être dans le
sens des évènements, alors que la police symbolisait pour nous, l’ordre
bourgeois, la répression, et le pouvoir des dominants.
Ces
pavés ont symbolisé Mai 68. A la fois image d’une certaine violence, mais tout
de même marquant la limite également de la profondeur de l’affrontement.
Le
grand rassemblement de Mai à Paris fut, du côté de l’extrême-gauche le grand
meeting du stade Charléty le 27 mai. Je n’y ai pas participé, et personne de
m’a alors demandé les raisons de mon absence…
Libellés :
Mai 68,
parcours personnel
Procès Cahuzac : la grande tartuferie
Les tartuffes
La Cour d'appel de Paris a
condamné Jérôme Cahuzac à quatre ans de prison, dont deux fermes. Cahuzac n'ira
sans doute pas en prison car le verdict a été calculé pour lui permettre un
aménagement de peine qui lui permettra de l'éviter.
Président
de la commission des Finances de l'Assemblée nationale puis ministre du Budget
sous Hollande, l'ex-chirurgien capillaire avait dénoncé vigoureusement la
fraude fiscale alors qu'il avait lui-même des comptes en Suisse ou à Singapour
pour planquer son magot. Il avait menti comme un cochon, niant « les yeux
dans les yeux » qu'il était un fraudeur.
Pris la
main dans le sac, Cahuzac va payer, très peu, pour une pratique utilisée par
tous les propriétaires de capitaux, à plus ou moins grande échelle et de façon
souvent légale. Et cela le gouvernement actuel, comme ses prédécesseurs, n'a
visiblement pas l'intention d'y mettre un terme.
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