mercredi 21 mars 2018

Sarkozy en garde à vue


Mieux vaut tard que jamais...


Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue, soupçonné d'avoir reçu de l'argent de feu Khadafi pour financer sa campagne de 2007. Si de nombreux protagonistes de cette affaire, qui mêle marchands d'armes et dirigeants politiques français de premier rang, ont été entendu par la justice, c'est la première fois que Sarkozy est retenu dans les locaux de la justice. Pour des petits délinquants, la justice sait être bien plus réactive. Pour un ancien Président de la République soupçonné d'avoir détourné 5 millions d'euros, elle a pris son temps.
Depuis 2007, l'ancien dirigeant libyen, jadis reçu en grande pompe à l'Élysée, a été abattu dans des conditions douteuses, après l'intervention militaire de la France en Libye. Gagner du temps, c'est aider à faire oublier et peut-être à passer l'éponge.

Macron et les chômeurs, l’exploiteur et les exploités

S’attaquer à eux comme à tous, et sans limite !




Le gouvernement du Capital est en passe d’aggraver la pression à l’encontre des chômeurs. Ainsi si à deux reprises, ceux-ci refusent une « offre d’emploi personnalisée raisonnable » ou sont incapables de « justifier (leurs) recherches d'emploi », ils seront victimes d’un système de sanction graduel toujours plus contraignant. 
         Mais encore faudrait-il que Pôle emploi propose cette « offre d’emploi personnalisée raisonnable », ou même propose une « offre d’emploi » tout cours.
         Nous tentons à Argenteuil d’aider un travailleur sans emploi, ancien de PSA, licencié il y a cinq ans, à retrouver un travail. Il s’agit d’un effroyable chemin de croix, et pourtant, ce travailleur n’est donc pourtant pas seul.         Ce travailleur a 39 ans, il a son certificat CACES pour utiliser un fenwick, il peut être magasinier, préparateur de commande, travailler dans le bâtiment, les parcs et jardin…
         Qu’on se le dise. Nous savons que ce n’est pas du côté de ceux qui veulent rendre la vie impossible aux travailleurs qui sont déjà dans la galère, et qui veulent l’aggraver encore davantage, que nous trouverons la solution, mais du côté aussi de la solidarité ouvrière. C’est un nouvel appel. DM

Eaubonne, Education, concertation et édiles. Dans la série « l’amateurisme de certains édiles »


Je suis, nous sommes élus pour x années, pourquoi la concertation ?

 
Ils décident, nous subissons

« A Eaubonne, le collège Jules Ferry va être reconstruit. Ce lundi soir, le projet ficelé a enfin été présenté aux enseignants, parents, personnels. C'est tout joli tout beau, les architectes ont bien travaillé. Sauf que plusieurs choses ont été oubliées. Par exemple, la dépose des collégiens par les parents se fera dans une rue différente d'aujourd'hui : une rue en impasse, mais aucun retournement n'a été prévu par la mairie pour les voitures.
Autre exemple, le taux d'occupation de la cantine est très élevé dans notre collège, et personne n'a pensé à le dire aux architectes, qui se sont appuyé sur un cahier des charges "standard".
Autre exemple, par manque d'installations sportives dans le ville (gymnases), le préau accueille aujourd'hui de nombreuses heures de cours d'EPS, mais dans le futur projet, là encore standard, adieu cette possibilité. Sur ce dernier exemple, les profs d'EPS ont prévenu par courrier la mairie et le département depuis longtemps, mais ceux-ci semblent avoir découvert ce courrier hier soir.
Et pour les autres exemples, une consultation EN AMONT des parents d'élèves aurait permis un projet plus adapté. Bref, au-delà de l'amateurisme des collectivités, c'est surtout la mauvaise habitude de ne pas impliquer la population dans les décisions, alors que c'est elle qui sait le mieux ce qui est nécessaire. »

Affiche Mai 68 contre la division des travailleurs, contre toutes les divisions


A méditer, à dupliquer, dessinateurs à vos crayons et pinceaux !



Ce dessin, affiche des Beaux-Arts de 68, peut être décliné de différentes autres façons

-travailleurs du privé, fonctionnaires ;

-cheminots, autres travailleurs ;

-actifs, retraités ;

-employé, sans emploi ;

-CDI, précaires,

 ETC, ETC.

Et toujours le bourgeois qui cherche à diviser, car lui sait que notre seule façon est l’Union de tous les travailleurs, au-delà des différences de situation

En tout cas, cette belle affiche, à méditer, à dupliquer, et dessinateurs à vos crayons et pinceaux ! on est preneur pour notre blog !

mardi 20 mars 2018

Editorial Lutte ouvrière spécial SNCF, le 19 mars 2018



LE 22 ET APRÈS, TOUS ENSEMBLE CONTRE MACRON

La riposte contre Macron commence le 22 mars. Il faut que nous soyons le plus nombreux possible.

Comme l’ensemble du monde du travail, nous n’avons que trop reculé ces dernières années. Et voilà que le gouvernement veut casser le statut de cheminot pour se donner les moyens de nous licencier, de nous transférer et de nous éparpiller au gré des capitalistes qui se lanceront dans le rail !

C’est la démolition annoncée du peu de ce qui restait du service public ferroviaire. Et c’est une attaque en règle contre nos emplois et nos conditions de travail qu’il ne faut pas laisser passer.

Face à cette offensive frontale, il faut organiser une riposte à la hauteur. Ce n’est pas le cas du projet compliqué d’une grève de deux jours sur cinq s’étalant sur trois mois. Les organisations qui l’ont imaginé le justifient en parlant de grève à l’économie. Mais la grève à l’économie n’existe pas. Pour gagner, il nous faudra jeter toutes nos forces dans le combat.

A la SNCF, le gouvernement fait l’unanimité contre lui. Sa tentative de faire du statut des cheminots le bouc émissaire des pannes et retards à répétition ou de la dette de la SNCF n'a pas seulement fait chou blanc : elle a ulcéré tout le monde. Dans plusieurs établissements, de nombreux travailleurs, y compris des cadres et maîtrises, n'ayant jamais fait grève, s'y déclarent prêts. D'autres annoncent qu'ils refuseront de remplacer les grévistes.

Le gouvernement et les journalistes prétendent, à coups de sondages bidon, que l'opinion publique s'oppose à la grève. Mais l’opinion publique, nous pouvons la gagner. A condition de le vouloir. Il nous faut convaincre, utiliser toutes nos possibilités, dans nos familles et auprès de nos amis, pour faire comprendre qu’au travers des cheminots, c’est l’ensemble des travailleurs qui est visé.

Macron veut donner une leçon à tous les travailleurs. Il veut prouver que rien ni personne ne l’arrêtera. Et il ne l’a pas caché, une fois l’attaque contre les cheminots passée, il s’attaquera aux retraites de tous et à la fonction publique. Cela, bien des travailleurs peuvent le comprendre si nous l’expliquons.

Des travailleurs expriment leur colère contre le gouvernement. Entre les retraités, les salariés de la fonction publique mais aussi les salariés du privé, d’Air France ou de Carrefour, ils sont nombreux ! Alors oui, nous pouvons trouver le soutien, y compris actif, des autres travailleurs.

En 1995, c'est justement quand les cheminots sont entrés en lutte pour de bon, dans le but de vaincre, que les usagers, en tant que travailleurs, ont vu qu'ils se battaient aussi pour eux et les ont soutenus. Il en ira de même demain, car plus encore qu'en 1995, la société croule sous l'injustice et craque de partout.

C'est aussi la mobilisation des cheminots qui permettra de débloquer les freins que mettent actuellement les directions syndicales. Alors qu’elles devraient jouer un rôle moteur dans la mobilisation, elles sèment le doute, les hésitations et la division.

Le 22 mars, alors que cette journée correspond aussi à un appel de la fonction publique, de la RATP et d’EDF, nous avions la possibilité de nous rassembler, de nous adresser à d’autres travailleurs, de montrer que notre mouvement n’a rien de corporatiste et de nous retrouver en force. Eh bien, les directions syndicales ont trouvé le moyen d’organiser deux parcours différents !

Et, s'érigeant en "commande du personnel", elles ont remis à la presse un calendrier de roulement, du 3 avril au 28 juin, alternant deux jours de grève et trois jours de travail, accompagnant le calendrier de pseudo-discussions avec le gouvernement. Ce plan de grève qui choque plus d’un d’entre nous sera ce que nous en ferons. Parce que l’avenir de la grève dépend de nous, de notre détermination et de notre capacité à prendre en main notre propre grève.

Les adversaires de notre grève espèrent dissuader les cheminots de riposter en prétendant qu'ils n'ont plus les moyens de s'engager dans une grève sérieuse, comme en 1995. Mais une vraie grève coûtera toujours moins cher que le recul que la bourgeoisie veut nous imposer.

Eh bien, aujourd'hui tout autant qu'en 1995, les cheminots ont les moyens de gagner et de faire ravaler son plan d'attaques au gouvernement, à condition d'avoir confiance dans leur force collective et dans leur capacité à gagner le soutien des autres travailleurs.

Alors, dès le 22 mars, la balle est dans notre camp !