mercredi 31 janvier 2018

Argenteuil, Atsem, agents des Ecoles, pas question de cette régession


C’est fort de café, on veut nos congés en intégralité

 
Apparemment, la municipalité n'aime vraiment pas du tout ce dessin
La municipalité fait machine arrière, c’est son affaire. Elle remet en place la semaine de quatre jours dans les écoles à la rentrée prochaine.
         Soit, mais elle entend nous le faire payer. Sous prétexte que nous récupérions un certain nombre de mercredis non travaillés, elle veut prendre sur nos jours de CA, de congés annuels.
         Pour nous c’est fromage et dessert, mercredis non travaillés et intégralité de nos CA. Nous n’avons pas à subir de désagréments au gré de sa versatilité et de changement de menu… de l’organisation scolaire !


Mardi 6 février
Journée « Ecole morte » à Argenteuil
A 11 heures
Départ de la manifestation
                           Parc de l’Hôtel de ville

EHPAD une grande journée de mobilisation. Ce n'est qu'un début...


Un premier beau succès

Rassemblement à Cergy
 
Manifestation hier à Orléans

Selon un organisme gouvernemental qui chapeaute ce secteur, il y aurait eu près de 32% de grévistes en moyenne hier à l’échelle du pays, lors de la grande journée de mobilisation nationale dans les EHPAD. C’est un excellent chiffre, car il cache un succès bien plus vaste dans un secteur où dans bien des établissements, les travailleurs ne sont pas organisés.

         Rappelons ce que nous écrivions hier dans notre Edito de la semaine : « Personnel insuffisant et épuisé, soins bâclés, résidents délaissés, familles culpabilisées… Les personnels des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) manifestent ce mardi pour dénoncer une situation indigne.
L’État a toujours refusé de développer un véritable service public du grand âge. Aujourd'hui encore, il rechigne à donner les crédits nécessaires pour que les maisons de retraite embauchent le personnel de ménage, les aides-soignantes, les infirmières et médecins qu’il faudrait. À cela s’ajoute le parasitisme des capitalistes car l’État les a incités à construire leurs propres établissements privés.
Les résidents et le personnel payent cette politique dans tous les sens du terme. Les premiers, parce qu’ils doivent débourser de 2 500 à 4 000 € par mois sans garantie que l’on s’occupera bien d’eux. Les seconds, parce qu’ils sont surmenés et surexploités avec des salaires voisins du smic.
Les témoignages décrivent des situations parfois proches de la maltraitance. Et ce n’est pas faute de dévouement de la part du personnel, car pour faire ce travail nuit et jour, week-end compris, dans ces conditions-là, il en faut !  
Cette situation honteuse est à l’image de celle de bien d’autres secteurs, où le manque de personnel, la charge de travail croissante, les bas salaires, la recherche d’économies et de rentabilité, et les restructurations permanentes, sont la règle… » 

         En tout cas, un beau succès de mobilisation hier, qui en appelle bien d’autres qui viendront.




Argenteuil, « défense de Jean Vilar », le point de vue des opposants au « projet Héloïse »


Les raisons principales de s’y opposer

 

Lors de la réunion de quartier d’hier au soir dans le quartier d’Orgemont, j’ai pu intervenir et exprimer le large point de vue des opposants au « projet Héloïse » 

Monsieur le maire,

Je n’ai pas de question à vous poser, mais comme il s’agit d’une réunion publique où il s’agit entendre le point de vue des habitants, je voudrais préciser à vous-mêmes et à ceux qui vous suivent dans vos projets, le point de vue réel de ceux qui s’opposent au « projet Héloïse » depuis qu’ils l’ont découvert avec surprise il y a près de deux ans.

         Je ne serai pas long, et je ne m’arrêterai que sur l’essentiel.

1.Ce projet n’a jamais été discuté en amont avec les Argenteuillais. C’est une habitude, et pas seulement celle de votre camp, mais cela est catastrophique pour les habitants. En 2016, vous avez décidé la vente d’un espace public, c’est-à-dire propriété de tous, à un promoteur privé, sans aucune concertation préalable. 

2.Ce projet concerne une fraction du territoire communal qui ne bénéficie d’aucune réflexion d’ensemble concernant l’aménagement global à envisager pour la commune. Des projets épars, Littoral, Briqueville- Ateliers du 146, Héloïse, sans vision d’ensemble, à moins qu’elle nous soit cachée. 

3.Dans le cas sulfureux du « projet Héloïse », il ne s’agit pas de n’importe quel espace, mais celui des rives de la Seine, que l’on a abîmé depuis des décennies, sans réflexion anticipatrice, cassant le lien de la rive au fleuve. Vous voulez aggraver un peu plus la situation en la rendant irrémédiable au niveau central de cette rive, l’ancienne « Ile » rattachée dans la première partie du siècle dernier à la berge. Et vous appelez cela avec cynisme cette liquidation irrémédiable : « la reconquête des berges » ! 

4.Mais pourquoi ne pas faire ailleurs votre projet s’il vous tient tant à cœur, il y a l’espace de la Porte-Saint-Germain, avec l’espace important de l’ex-Sagem, oui pourquoi ? Pourquoi liquider un espace « vert », certes à rénover, mais qui pourrait l’être sans trop de problèmes, à condition pour commencer qu’il soit conservé. 

5.Vous cachez la nature profonde du projet Héloïse derrière l’appellation de « pôle de loisirs et de culture ». Voilà une façon bien étrange d’entendre les loisirs et la culture. Pour ce qui est de la culture, régulièrement, vous avez dénigré la fréquentation du Figuier blanc, alors que votre rôle serait de considérer par quelles voies on peut faire bénéficier au plus grand nombre les films qui y sont projetés, des film grand public que sont par exemple, La promesse de l’aube, le Caire confidentiel. Bien évidemment, cela demande une volonté et des moyens pour atteindre et entraîner ce large public visé. Ce n’est ni un Multiplex alors qu’il y en a de plus en plus à proximité qui peuvent remplacer cela. 

6.Ce « pôle de loisirs et de culture » n’est que le pseudonyme d’une opération financière évidente qui ne vise que le profit, de la part d’un investisseur dont c’est le métier, et il n’y a aucun jugement de valeur de notre part en disant cela, c’est seulement une réalité qui n’a rien à voir avec une opération de service public. Derrière ce soi-disant « pôle de loisirs et de culture » il y une opération immobilière sur laquelle promoteur et municipalité sont particulièrement discrets depuis mars 2016…

7. Pour terminer, j’aborderai la question de la salle des fêtes communale. Son suivi a certes été abandonné par les municipalités successives, mais il serait possible de la rénover, et vous savez très bien comme nous qu’il n’y a aucun obstacle fondamental pour le faire.

         La salle Jean Vilar est une salle municipale et est particulièrement bien adaptée pour un certain type d’évènements. Je répète, elle est une salle communale, propriété des habitants, et contrôlée par la municipalité, et personne d’autre, un point c’est tout.
Et vous savez pertinemment que nos arguments sont fondés lorsque l’on vous que les choses seront différentes lorsque la nouvelle salle projetée sera privée. La Ville disposera de la salle uniquement selon un planning limité, et à des conditions de l’investisseur qui comme nous le répétons, n’est pas un philanthrope. Même si un contrat vous lit à l’investisseur actuel, ce qui n’est même pas encore le cas, qu’en sera-t-il lorsqu’il décidera de vendre son bien ? Chacun jugera que ce n’est pas de la démagogie de dire cela.
Pour conclure, pour ma part, c’est autour de l’avenir de cet espace encore « vert » de L’île et de la conservation d’une salle des fêtes communale que je me suis engagé. Et si vous voulez que les Argenteuillais soit juges, vous pouvez toujours, monsieur le Maire publier ma présente intervention dans une Tribune de l’Argenteuillais.

         Je vous remercie. 

Lors de cette réunion, le fait que le maire actuel ne fait que reprendre le « projet Héloïse » de son prédécesseur est venu sur le tapis. Oui, pour notre part, les deux conseillers municipaux Lutte ouvrière de 2008 à 2014 n’étaient absolument pas au courant de ce que préparait en catimini Philippe Doucet. Alors que je l’affirmais lors de la réunion d’hier au soir, il a fallu que Georges Mothron clame : « c’est facile » (de l’affirmer). C’est peut-être facile, mais c’est la vérité vraie, et la réalité d’un pouvoir municipal où comme au niveau des autres pouvoirs, le maire, entouré à la rigueur de quelques proches, décide en secret de ses projets, loin de la population et des autres conseillers municipaux. Et ce ne sont pas les velléités de quiconque qui changeront quelque chose à cette situation. Seul le contrôle, la mise en commun de toutes les informations, et en premier lieu des travailleurs au contact direct ou indirect des sources sera capable de lever dans les faits ce secret.

Croissance ? Mais à qui profite-t-elle ?


Sans lutte, il pleut toujours où c’est mouillé


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Mali : l'impérialisme français et ses dégâts


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Dimanche dernier, trois soldats maliens ont été tués par des terroristes djihadistes près de la frontière du Niger. Le jour d'avant un autre affrontement avait fait 31 morts près de Tombouctou.
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