dimanche 21 janvier 2018

Super U : pas super pour les travailleurs


Mulhouse, grève sur le site U Logistique frais

Depuis mercredi soir 17 Janvier 2018, une grève a lieu à la centrale d’achat U produits frais à Mulhouse. Cette grève a démarré quand la direction a menacé de sanctions deux représentants syndicaux. Elle ne tolère pas qu’il puisse y avoir la moindre contestation dans cette entreprise.
D’autre part, les travailleurs en grève considèrent que la direction n’a pas respecté le protocole de fin de conflit signé lors d'une précédente grève au printemps 2017. Elle veut défalquer des heures de grève des salaires aujourd’hui.
La seule limite à la dictature patronale, c'est la grève, la mobilisation. Chez Super U comme ailleurs.

samedi 20 janvier 2018

Argenteuil : écoles, collèges, lycées, des moyens supplémentaires sont nécessaires pour l’Ecole publique. Dans l’action le 6 février 2018 !


Préparons cette journée tous ensemble !


Le mardi 6 février prochain aura lieu sur Argenteuil et sur Bezons une grande journée d’action « Ecole morte ». Morte comme cette Ecole publique qui s’étiole à petit feu sur des villes populaires marquées par la stagnation des moyens pour l’Ecole qui ne peuvent pas répondre aux exigences de la hausse démographique.
         De nombreuses écoles anciennes sont obsolètes et ont besoin d’être reconstruites. A Argenteuil en particulier, de nouveaux groupes scolaires sont nécessaires dans certains quartiers. La municipalité de cette commune n’en a pas mesuré l’ampleur depuis 2014. Bien évidemment, elle partage la responsabilité de la situation actuelle avec l’Etat qui se défausse sur les communes, et qui devrait prendre en charge la construction de toutes les écoles nécessaires.
         Le manque de moyens est vrai pour l’école maternelle et élémentaire. Il l’est tout autant pour de nombreux collèges et pour les quatre lycées de la Ville.
         Les personnels de l’Education nationale veulent protester contre la hausse continue des effectifs dans les classes et les groupes scolaires. Cette situation pèse sur eux en dégradant leurs conditions de travail, tout comme elle pèse sur les agents communaux, Atsem, agents de restauration, gardiennes et gardiens.
         Le 6 février sera l’occasion de se retrouver tous ensemble, et de manifester de la mairie à la sous-préfecture, deux lieux de pouvoir dont la politique rend la situation intenable pour tous, et dont sont victimes avant tout les élèves.

Valérie Pécresse et les lycées : des projets pourtant possibles pour les utiliser


Les lycéennes et les lycéens ont besoin d’aise

Pourquoi ce qui est bon pour le lycée Lakanal de Sceaux ne le serait pas pour tous ?

Le conseil régional d’Ile de France s’apprête à vendre une partie des terrains des lycées dont il a la charge. Cela concerne cinq lycées du Val d’Oise dont le lycée Monet de Franconville.
         On imagine bien que les promoteurs sont sur les rangs.
         Valérie Pécresse n’a aucune idée sur ce que l’on pourrait faire de ces terrains ?
         Des terrains de sport ?
         De la verdure et des petits bois où les lycées puissent connaître un peu de liberté, comme cela est le cas dans certains lycées du pays qui disposent de parcs, et parmi eux, pour le terrain buissonneux du lycée de Franconville ?
         Non ?



Santé et santé mentale : hausse de l’exploitation et ses conséquences catastrophiques


L’exploitation nuit à la santé


L'Assurance Maladie a publié un bilan dans lequel on apprend que les troubles psychiques reconnus comme accidents du travail sont en hausse constante depuis des années. Plus de 10 000 cas ont été recensés en 2016. Et comme il est difficile de faire reconnaître le stress lié au travail, il est certain que cette statistique ne reflète qu'une petite partie de la réalité.
Ces troubles sont les conséquences de la dégradation des conditions de travail dans les entreprises : pressions hiérarchiques, cadences infernales... Autrement dit, de l’aggravation de l’exploitation.

Vinci et Notre-Dame-des-Landes : pile ou face, qu’importe, c’est tout bon


Qu’tu l’fasses ou qu’tu ne l’fasses pas, tu gagnes quand même



L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ne se fera donc pas. Mais le gouvernement va devoir discuter gros sous avec Vinci, qui ne doit rien perdre à cause de cette décision. Il devait être le principal constructeur de l'aéroport et les indemnités prévues en cas d'abandon du projet pourraient se monter à 350 millions d'euros.  Et puis, il y a le probable aménagement futur de l’aéroport de Nantes Atlantique. Bref, il y a fort à parier que le gouvernement sera aux petits soins pour que les profits de Vinci ne soient pas écornés.
         Par contre, on ne peut pas en dire autant des comptes publics…