vendredi 19 janvier 2018

EHPAD, Maisons de retraite : un scandale


Un secteur gangréné par la soif de profits

 
La grève, mai 2017, Les Pensées, Argenteuil
La CGT en particulier appelle à une grande journée d’action le mardi 30 janvier prochain dans les EHPAD à travers le pays. Dans le Val d’Oise, un rassemblement devant l’Agence Régionale de Santé de Cergy aura lieu le midi, à partir de 11 heures 30, 2 avenue de la Palette.
         La longue grève de l’EHPAD Les pensées à Argenteuil a pu donner une idée des conditions d’exploitation des travailleurs de ce secteur, et de leurs conséquences sur l’accueil des anciens que les EHPAD reçoivent.
         Pour éclairer la situation dans ces établissements gangrenés par la soif de profits d’investisseurs, chacun peut lire un article de notre revue Lutte de classe qui vient de paraître, et qui est en vente auprès de nos militants et dans la librairie du Presse-papier à Argenteuil.

         Il peut être lu aussi sur internet : 


Ce soir,
Réunion du Cercle Léon Trotsky
Le mouvement communiste face à la question nationale
à 20h30
Palais de la Mutualité
24, rue Saint-Victor – Paris 5e
Métro : Maubert-Mutualité
Participation aux frais : 3 €

Vœux du maire d’Argenteuil aux travailleurs de la Ville : le « bide », les attaques municipales restent sur l’estomac


Une saine réaction

  
Quand une municipalité attaque les travailleurs...

Durant des années les « Vœux » de la municipalité aux agents de la Ville ont rassemblé une fraction notable des agents de ces derniers, disons autour d’un minimum d’un millier d’entre eux.
         Cette année, la participation totale à cette soirée organisée dans la salle Jean Vilar a rassemblé de 200 à 250 personnes maximum, en incluant les élus présents de la majorité municipale, les employés chargés de l’organisation, les agents de sécurité…
         Il faut dire que le cœur n’y était pas cette année. L’affaire de la prime dite de « présentéisme » votée lors du dernier conseil municipal a été l’eau qui a fait déborder le vase. Cette prime saute totalement au bout de 4 jours d’absence, grosso modo quel que soit le motif.
         La fête se pratique entre gens de bonne compagnie. Les travailleurs peuvent accepter un jour de faire bonne figure, y compris avec des gens qui les ignorent le reste de l’année. Mais il y a des limites à tout. C’est ce que l’énorme majorité des agents territoriaux a tenu à montrer cette année en répondant à l’appel au boycott des trois organisations syndicales de la Ville. 

Quel gâchis

Il est resté ce soir-là une quantité énorme de nourriture, suite à ce qui précède.
         Au moins, les responsables ont joint les bénévoles par exemple des Restos du cœur pour qu’ils viennent la récupérer le lendemain matin ?
         Rien n’est moins sûr. Apparemment, c’est même non.

Argenteuil : censure du maire d’Argenteuil à l’encontre de Lutte ouvrière. Il interdit l’organisation de ce banquet. Soutenez celui-ci qui aura tout de même lieu


Non à l’interdiction de l’organisation de notre banquet 2018

N'en déplaise aux censeurs









Lettre ouverte au maire d’Argenteuil, aux conseillères et conseillers municipaux, à la population de la commune,

Monsieur le maire d’Argenteuil,
Vous avez décidé d’empêcher le parti Lutte ouvrière d’organiser son banquet 2018 sur la commune, banquet qui se tient chaque année depuis 1989 et qui y réunit ces dernières années près de 600 personnes.
Rappel des faits : Comme régulièrement, nous vous avons envoyé en octobre 2016 une lettre de réservation pour ce banquet 2018. Nous n’avons jamais eu de réponse à ce courrier. Nous avons pu longtemps penser que les aléas concernant l’avenir de la salle des fêtes Jean Vilar et de la mise en place de la structure provisoire de remplacement expliquait le retard de réponse.
         Mais début décembre, nous apprenions par hasard que, la fin de l’utilisation de cette salle des fêtes étant reportée, une « fenêtre » s’ouvrait pour la tenue du banquet Lutte ouvrière. Nous apprenions qu’une date avait été fixée, et qu’il ne restait qu’à ce que vous l’entériniez.
         Deux jours avant le conseil municipal, nous rencontrant sur le marché Héloïse, vous me dîtes que cela dépendrait de notre attitude lors du conseil municipal qui devait avoir lieu le 19 décembre. Chacun pourra juger du niveau d’une telle condition relevant plus d’une salle de classe primaire que des rapports qui doivent avoir lieu entre édiles et habitants.
         Le lendemain, nous croisant à nouveau, à l’occasion du « repas des anciens », vous me dîtes que nous aurions une réponse avant la fin de l’année. Celle-ci est arrivée, nous sommes le 17 janvier, et cette réponse ne nous est, malgré votre engagement, jamais parvenue.
         Loin de toute démocratie élémentaire, votre décision relève d’une attitude autocratique. Vous croyez nous faire payer de cette façon nos opinions et nos actes militants, puisqu’à Lutte ouvrière nous considérons que nos opinions impliquent que nous les mettions en pratique. Que nous dérangions vos opinions et vos actes, chacun le comprendra aisément, mais la démocratie la plus élémentaire exige qu’au-delà de tout, une place soit laissée à chacun, au niveau de l’expression comme de l’action et de ses moyens. Cela s’appelle les « libertés fondamentales ».
         Nous espérons que vos colistiers ne vous suivront pas sur cette voie, et nous appelons par ailleurs les Argenteuillais à être juge de son caractère désastreux.
                                                 Avec mes salutations,
                                                                  Dominique MARIETTE    

Argenteuil : maire d’Argenteuil, librairie indépendante, songe


L’Impressionnisme version maire d’Argenteuil

 
Lors de la réunion de quartier de mardi dernier à l’école des Côteaux, selon les participants, G. Mothron a déclaré à propos de la librairie Le presse-papier de l’avenue Gabriel Péri, bien connue des habitants : « On a proposé au libraire d'aller dans ce type de commerce (centre commercial du projet Héloïse, DM), il préfère rester là où il est ; ce serait une bêtise de mettre une librairie en face dans ce projet. »Pour sa part, le libraire concerné lui répond dans les termes suivants : « Je suis surpris de lire ce genre de déclaration alors que jusqu’à présent à part des discutions informelles, nous n'avons pas eu de propositions concrètes de qui que ce soit et il est bien difficile de se prononcer sur un projet qui change régulièrement au fur et à mesure de son avancement. »
Voilà une nouvelle preuve de la façon dont le maire d’Argenteuil travaille et entend la concertation : des discussions informelles, mais pas de véritables échanges, de conclusions, d’écrits, tout cela du moins avec la population.
Cela s’appelle de l’impressionnisme. Mais certainement pas ni celui de Claude Monet, ni celui d’Alfred Sisley.

Grand Paris, BTP : dérapage incontrôlé


Les actionnaires du BTP se frottent les mains


Un rapport de la Cour des Comptes vient d’épingler le budget du Grand Paris. En effet, la construction de nouvelles lignes de métro et le prolongement de certaines autres dépasseraient déjà de 13 milliards d’euros leur coût prévisionnel, alors que les travaux n’ont même pas commencé. Estimé à 19 milliards en 2010, le budget dépasserait maintenant les 38 milliards d’euros.
Les géants du BTP qui vont construire ces lignes peuvent d’ores et déjà se frotter les mains : l’État les paiera rubis sur l’ongle, et le rubis grossit à vue d’œil. Pour les classes populaires en revanche, la facture risque d’être salée.