samedi 23 décembre 2017

PSA, répression syndicale, solidarité avec les militants ouvriers


On nous informe




ATSEM, travailleurs territoriaux, salariés, se battre pour nos revendications


ATSEM, travailleurs territoriaux, à Bezons comme ailleurs, les travailleurs devront se mettre en colère

 

On nous informe

ATSEM en colère, le gouvernement ne veut pas reconnaître nos revendications !

Pour une véritable reconnaissance professionnelle, la CGT revendique :

 

L’amélioration des conditions d’emplois :

• Un taux d’encadrement légiféré nationalement sur les temps périscolaires et de restauration scolaire

• Une ATSEM à temps plein par classe, à minima

• Une formation professionnelle tout au long de la carrière

• Une réelle intégration dans l’équipe éducative

   La résolution du problème de double hiérarchie (éducation nationale, collectivités territoriales) par la promulgation d’une texte réglementaire (loi, décret, circulaire).

   La reconnaissance immédiate des missions éducatives des ATSEM sur le terrain et dans le référentiel de compétences CAP Petite Enfance

   Une véritable évolution professionnelle par un déroulement de carrière sur deux cadres d’emploi (C et B)

   La reconnaissance de la pénibilité : inscription du cadre d’emploi des ATSEM en catégorie active auprès de la CNRACL (départ anticipé à la retraite sans décote)

   La reconstruction des carrières suite aux Accords Jacob de 2006 (perte de toute l’ancienneté)

   Le traitement Fonction Publique à 1800 euros bruts mensuels

 

 La CGT Territoriaux de BEZONS invite les ATSEM à une heure d'information syndicale JEUDI 18 janvier 2018 à 16h dans les locaux de l'UL CGT 6  rue Parmentier



Migrants et société barbare. A bas les frontières !


Liberté de circulation et d'installation

 

Ce mardi 19 décembre, plus de 300 personnes sont venues à la gare de Bayonne faire leurs adieux à 21 migrants d'origine subsaharienne. Ils étaient hébergés depuis trois mois au centre d'accueil et d'orientation  de Bayonne où ils avaient  tissé des liens avec leurs enseignants et la population.

Leur train partait  pour Pau où le centre accueille actuellement 90 migrants. Ensuite ils devraient être expulsés sans doute vers l'Italie, le premier pays où ils ont débarqué après avoir traversé le désert et la Méditerranée, et tous leurs dangers. Avant d’être vraisemblablement renvoyés vers la guerre et la misère qu’ils ont fuies. Bayonne recevra bientôt de nouveaux migrants dans cette valse inhumaine organisée par le gouvernement.

L'attente du train fut longue, ponctuée de chants, de sirènes et de bien des larmes de part et d’autre. Un réfugié s’adressa aux manifestants : "j'aurai cette ville dans mon cœur jusqu'à la fin de mes jours, j'ai compris ici que nous sommes tous des humains". Pour cette aspiration, il faudra que les exploités des quatre coins du monde se débarrassent d’une minorité d'exploiteurs, pilleurs de toutes sortes, coupables de guerre et de misère.

vendredi 22 décembre 2017

"Prime d'assiduité" à la mairie d'Argenteuil, un communiqué de Lutte ouvrière-Argenteuil



-Communiqué de Lutte ouvrière-Argenteuil-

La démagogie anti-ouvrière du maire d’Argenteuil

Après avoir augmenté le temps de travail des agents de la mairie et supprimé des centaines de postes de contractuels, le maire LR d’Argenteuil veut mettre en place une prime d’assiduité : d’un montant de 500 euros par an, elle serait diminuée de 25 % pour chaque jour non travaillé. Au bout de quatre jours, il n’en resterait donc plus rien, et cela quelle que soit la cause de l’absence : arrêt maladie, grève, mais aussi congé maternité…
Les politiciens réactionnaires de l’acabit de ce maire rêvent de revenir à l’époque de Germinal, quand les travailleurs n’avaient aucun droit. Il faudrait lui rappeler que Germinal, c’est aussi l’histoire d’une grève !
                                                                 Le 22.12.18.


Argenteuil, « prime d’assiduité », anti-ouvrier et misogyne


L’opprobre, et à juste titre

 
Réunion dans le Val d'Oise du "Tour de France pour l'égalité entre les hommes et les femmes". Il passe quand à la mairie d'Argenteuil ?
Comme dans l’affaire naguère du « malodor » avec lequel il voulait il y a une dizaine d’années chasser les SDF de certains lieux, le maire d’Argenteuil vient à nouveau d’avoir le déshonneur des gazettes et des médias. Ces derniers viennent de s’intéresser à la « prime d’assiduité » que Georges Mothron veut mettre en place à l’encontre du personnel de la Ville. Celle-ci vise particulièrement les femmes, à un moment où la question de l’égalité hommes-femmes est sur le devant de la scène.


         Il s’agit effectivement d’une nouvelle prime de 500 euros annuels brut. 1 jour d’absence la diminuant de 25%, 2 de 50 %, 3 de 75%, 4 la faisant disparaître, et cela quelles qu’en soient les raisons, maladie, accident de service, congé de maternité, grève.
         S’il est scandaleux de s’attaquer aux malades, aux blessés, aux grévistes, que dire d’une politique qui vise, via la question de la maternité, aux femmes.
         Georges Mothron ne voit pas le problème. Il ne voit pas que s’attaquer aux jeunes mères est fondamentalement discriminatoire comme le dit une employée communale interrogée dans la séquence référencée plus haut. Et cela à un moment où l’on parle partout -avec plus ou moins d’hypocrisie- du sort fait aux femmes par la société actuelle. Oui, le maire d’Argenteuil ne voit pas le problème, en affirmant que c’est une prime supplémentaire, mais où la notion d’égalité homme-femme disparaît, les hommes ne risquant jamais d’être absent pour maternité ! Comme l’évoquais mardi soir un conseiller municipal, une femme enceinte accouchant en décembre sera non seulement privée de sa prime l’année de cet accouchement mais également la suivante, lors de la suite de son congé de maternité !