mercredi 25 octobre 2017

Argenteuil Défense de Jean Vilar : nos raisons d’avoir confiance


Oui, nous pouvons gagner



Samedi, nous aurons atteint l’objectif de 5000 signatures que nous nous étions fixé pour la pétition demandant que la municipalité rénove le complexe Jean Vilar et renonce en conséquence à vendre ce terrain public à un promoteur.
         C’est pour nous déjà un beau succès de savoir que l’énorme majorité des Argenteuillais est derrière l’action du Comité Jean Vilar. Nous y reviendrons. Mais nous voudrions ici donner quelques éléments pour contrer le « pessimisme » d’une fraction des signataires sur les chances que nous avons de l’emporter et de faire que, à l’avenir, la salle des fêtes communale soit toujours debout.
         Oui, le promoteur avance. Il a franchi un certain nombre d’obstacles, mais d’autres, nombreux, pour lui, restent à franchir. La vente de ce terrain a été conditionnée par la faisabilité technique du projet. Et sur ce plan, nous savons que rien n’est simple dans cet espace inondable, aux conditions géologiques et hydrauliques du sous-sol marquées par de fortes contraintes.
         Nous savons que le Comité Jean Vilar opérera tous les recours possibles, pas seulement contre le permis de construire, mais à bien d’autres niveaux. Il attend avec impatience la réalisation de l’enquête publique au sujet du parking Jean Vilar qui devait commencer le 2 octobre et qui a été reportée.
         Ce que nous craignons, c’est que techniquement, le projet ne se fasse jamais, les contraintes pour le réaliser étant trop fortes, et les calculs financiers de Fimenco finalement moins intéressants que prévus, mais qu’en revanche, comme point de non-retour, le complexe Jean Vilar soit rasé dès mars-avril. Argenteuil a un triste exemple en la matière, avec le projet de multiplex Pathé qui ne se réalisa jamais, mais qui laissa une friche durant une dizaine d’année après que le stade Henri-Barbusse ait été prématurément détruit.
         Les décideurs institutionnels peuvent connaître maintenant l’état de l’opinion publique de la population d’Argenteuil. Le succès de notre pétition en donne une image.
         Elle doit conforter tous ceux qui refusent ce projet. A partir de là, bien d’autres initiatives vont avoir lieu. Elles nécessiteront plus seulement une signature, mais la présence aux initiatives proposées par le Comité Jean Vilar.      
          Rien n'est joué, mais avec notre force collective, nous pouvons gagner.
                                                                                                D. MARIETTE

Argenteuil : défendre une Ecole pour tous mise en difficulté


Vers une journée d’action le 17 novembre

Devant la multitude des problèmes rencontrés au niveau de l’Education nationale sur la Ville, quels que soient les niveaux, écoles, collèges, lycées, une grande journée d’action se met en place pour le vendredi 17 novembre prochain.
         Ecoles surchargées, nombre d’élèves par classe trop élevé, manque d’enseignants, de remplaçants, suppression des EVS, des postes d’emplois dits « aidés », et l’on en passe, ce ne sont pas les problèmes qui manquent. Ils concernent non seulement directement les personnels de l’Education mais bien évidemment les élèves et leurs parents.
         Pour que la mobilisation du 17 soit un succès, il faut que dès maintenant l’information circule sur cette journée. C’est une évidence, toute la population est concernée.

Travail détaché… mais une seule classe ouvrière


Mensonges et diversion

 
Nos frères de classe

Les ministres du Travail de l’Union européenne se sont entendus pour limiter la durée de contrat d’un travailleur détaché à douze mois au lieu de 24. Macron, qui en avait son cheval de bataille, présente cet accord comme une victoire. «Les travailleurs seront mieux protégés», a déclaré la ministre du Travail, Muriel Pénicaud.
En réalité, pas grand-chose ne changera : d’abord parce que la durée de détachement pourrait être prolongée de six mois sur demande « motivée » de l’entreprise qui y a recourt ; ensuite parce que la durée des détachements ne dépasse pas 33 jours en France ; enfin, l’accord ne s’appliquerait pas avant 2022 si tout va bien et, de toute façon, il ne concernera pas le secteur routier.
Tout ce cinéma vise à présenter les travailleurs détachés comme des concurrents menaçant l’emploi des travailleurs français. Mais c’est un mensonge et une diversion : si le pouvoir d’achat recule, si les conditions de travail empirent, si les droits des travailleurs reculent, ce sont les patrons et le gouvernement à leur service qui en sont responsables !

Casino, Leclerc, Carrefour, Auchan, …, vont et viennent comme cela leur chante…


L'attitude sordide d'un grand groupe


  Zone sinistrée comme il en existe tant d’autres

En 2011, dans le quartier de Mocrat à Cholet dans le Maine-et-Loire, le groupe Casino a décidé la fermeture d'une supérette qui ne rapportait pas assez d'argent aux yeux des actionnaires. Les sept salariés furent abandonnés à leur sort : non seulement ils ne touchèrent pas leurs derniers salaires, mais ils ne furent même pas licenciés. Comme l'a dit l'un d'entre eux, c'était les traiter comme « des moins que rien », en faire « des clochards, des exclus ». Casino se contenta de transférer pour un euro les contrats de travail à une société... qui ne fonctionna pas plus d'un mois.
En cette fin d'année 2017, malgré les décisions des tribunaux qui, au bout de six ans, viennent enfin de condamner Casino à payer des dommages et intérêts aux salariés, le groupe tente de gagner encore quelques années en faisant appel. Honteux.
Dans ce quartier populaire, la présence d'une supérette n'était pas un luxe, et Mocrat fait aujourd'hui figure de quartier sinistré, ayant eu à déplorer, depuis, le braquage du café du coin et l'incendie de la boulangerie.

Egypte-France : les affaires sont les affaires


Dictateur en visite

 

le dictateur égyptien al Sissi et la ministre de la Défense Florence Parly

Le président égyptien Al-Sissi est en visite ces jours-ci à Paris. Il doit rencontrer Macron et des ministres, dont son « ami » Jean-Yves Le Drian, l’actuel chef de la diplomatie. C’est lui qui a piloté des contrats de ventes d’armes d’un montant de 6 milliards d’euros lorsqu’il était ministre de la Défense de Hollande.
De nombreuses ONG soulignent que le régime de Al-Sissi est une dictature sans pitié qui torture et assassine ses opposants. Mais Macron considère qu’une solide dictature, c’est bon pour faire des affaires !