samedi 30 septembre 2017

Semperit Argeneuil : usine occupée, la population à leur côté !


Soutien à un combat difficile que ces travailleurs doivent gagner avec le soutien de tous



Depuis jeudi, les 64 travailleurs menacés de licenciement chez Sempérit occupent jour et nuit leur usine où ils ont travaillé des décennies pour certains, dans des conditions très difficiles.
         Aujourd’hui, les actionnaires de cette multinationale basée en Autriche veulent les jeter à la rue avec des indemnités de misère : une broutille dérisoire et provocatrice de 10 000 euros ! Les travailleurs demandent, eux, 80 000 euros minimum.
         Dans les jours et les semaines qui viennent, ces ouvriers sauront trouver les moyens pour que leur entreprise Sempérit arrête de faire la sourde oreille à leurs revendications.
         Les travailleurs d’Argenteuil, les habitants, doivent chaque jour leur apporter le soutien que leur combat mérite. Ils les trouveront rue des Charretiers, derrière la gare centrale d’Argenteuil.

Argenteuil, Boucle Nord, Métropole du Grand Paris et apprentis sorciers


Rififi à Boucle nord

 
Apparences policées... trompeuses

On ne sait pas ce qui s’est passé hier au soir lors du conseil du territoire Boucle Nord auquel appartient Argenteuil depuis que Georges Mothron a décidé d’y adhéré dans le cadre de son combat avec son prédécesseur. Le président de Boucle nord vient de rendre son tablier, un collègue LR pourtant du maire d’Argenteuil. Celui-ci est de la fronde.
         Tout cela se passe très loin des habitants d’Argenteuil, et il y a des enjeux et des rivalités, que ne connaissent que les acteurs encore dans la coulisse. Mais il n’y a sans doute pas que cela. Au 1er janvier prochain, la reprise de certaines compétences communales peut être décidée au profit des territoires de la Métropole du Grand Paris et aux dépens du champ de compétence exclusif des maires.
         Cela n’a pas gêné le maire d’Argenteuil que ce soit, très loin des habitants, ce conseil du territoire Boucle Nord qui vote la modification du PLU concernant Jean Vilar. Mais que sur d’autres plans, il découvre que l’on va rogner ses pouvoirs n’est apparemment pas forcément pour lui plaire.
         Mais il s’est tout de même engagé sur une drôle de voie en privilégiant ses inimitiés personnelles et en rejoignant ce Grand Paris. Aujourd’hui il se cogne à une réalité déplaisante dans un parcours dont il est le seul responsable. Un apprenti sorcier en quelque sorte.

Keolis, SNCF, 10 octobre, une hausse substantielle nécessaire des salaires


Il faut une lutte générale pour une hausse substantielle des salaires !

 
Un bus sans chauffeur, ce n'est rien.

Après une semaine, la grève continue au dépôt de bus Keolis de Bernes-sur-Oise dans le Val d’Oise,  ce qui a entraîné en particulier ces derniers jours l’arrêt du ramassage scolaire assuré par les chauffeurs de cette entreprise filiale de la SNCF.
         Les grévistes réclament une augmentation mensuelle des salaires de 100 euros, alors que leur direction leur propose... pratiquement rien !
         Ce sont tous les travailleurs qui sont concernés aujourd’hui par la nécessité de voir leurs salaires augmenter.
         La lutte pour une hausse substantielle et générale des salaires est partout à l’ordre du jour. Elle rejoint le combat contre les Ordonnances.
         Une prochaine grande journée d’action s’annonce pour le 10 octobre. Elle ne doit pas concerner uniquement les travailleurs de la fonction publique, mais s'adresser à tous les travailleurs.

Cash Investigation, Lidl, exploitations à tout va et tartuffes


Cachez cette exploitation que je ne saurais voir

 
Oui, il s'en passe des choses pas jolies...

La direction du groupe Lidl, entreprise allemande de hard discount, s'est insurgée au lendemain de la diffusion du reportage de Cash Investigation dénonçant les conditions de travail au sein de l'enseigne. « Ce sont des situations isolées », proteste la direction.
         « Isolées », les pauses pipi refusées ? « Isolées », les 8 tonnes soulevées par jour par les manutentionnaires ? « Isolées », les cadences infernales ?
         Pas du tout ! Si peu, que les salariés d'un magasin des Bouches-du-Rhône se sont mis en grève contre leurs conditions de travail et le licenciement d'un de leurs collègues.

Arabie Saoudite : vive le combat des femmes !


Vive les femmes qui se battent pour leurs droits !



L'Etat d'Arabie Saoudite a décidé d'autoriser les femmes à conduire une voiture... à partir de juin 2018. Mais même cela, c'est trop : une quinzaine de femmes qui se sont battues pour obtenir ce droit élémentaire ont reçu un appel menaçant en pleine nuit, de la part du ministère de l'Intérieur, pour les dissuader de continuer à militer.
         Ce pouvoir dictatorial maintient les femmes sous le joug des hommes et veut leur interdire toute expression. Mais cela n'a jamais empêché les gouvernements des grandes puissances, y compris celui de Macron, d'entretenir avec lui d'excellentes relations d'affaires et de le pourvoir en armes.

vendredi 29 septembre 2017

Argenteuil, Sempérit occupée !


Sempérit occupé



Depuis la fin du mois de juin dernier, les travailleurs de l’entreprise Sempérit savent que les actionnaires de cette multinationale veulent fermer leur usine d’Argenteuil de fabrication de bandes transporteuses.
         Depuis lors, ils ont le sentiment d’être abandonnés. La direction autrichienne fait comme si l’usine n’existe plus. Elle a nommé un sous-fifre pour traiter avec les travailleurs menacés de licenciement. Celui-ci ne leur propose que des indemnités dérisoires, alors qu’ils demandent un minimum de 80 000 euros pour tous.
         Pas étonnant que la colère gagner parmi ces travailleurs.
         Hier, ils ont décidé d’occuper l’usine de jour comme de nuit.
         Ils ont plus que jamais besoin du soutien de tous.

Retraités attaqués, retraités dans la rue


Pas d'âge pour se rebiffer



Partout dans le pays, les retraités manifestaient hier. Des milliers de retraités ont ainsi manifesté à Paris, de l’Opéra à Miromesnil.
         Il y a de quoi, ils ont été touchés par les attaques successives qui n’ont pas cessé de dégrader depuis 1993 le montant de leur retraite. Ils subissent de plus le gel des pensions depuis 2013 et par la répercussion des restrictions budgétaires sur la vie quotidienne, qui va continuer avec le gouvernement Macron.
         Mais en plus, le gouvernement demande à tous les retraités touchant au moins 1200 € de pension de sacrifier 1,7 % de cette pension en CSG dès janvier prochain ! Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a eu le culot de dire qu’ils devaient faire un effort « Pour les plus jeunes générations ».
         Mais en attendant, ce sont les riches à l’autre bout de l’éventail social qui vont profiter du cadeau de la suppression de l’essentiel de l’impôt sur la fortune, au nom de l’éternel « c’est pour leur permettre d’investir ». Ils pourront effectivement investir… dans les yachts de luxe, les jets privés, les chevaux de course, les lingots d’or, qui ne seront plus taxés
          Un prochain rendez-vous le 10 octobre ?


Free et Lidl font parler d'eux. Et la zone aéroportuaire de l'aéroport Charles de Gaulle ?


"Les patrons ils osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnait"


Un envers du décors pas toujours beau à voir
Dans une annonce publiée dans la zone aéroportuaire de Roissy, l'entreprise Otessa cherche des hôtes et hôtesses d’accueil. Les candidats doivent être capables de gérer des situations dégradées, dans une amplitude horaire allant de 3 h du matin à 1 h du matin, parler couramment anglais, tout en étant ponctuel, de bonne présentation, dynamique et réactif.
         Les salariés de cette entreprise doivent rester debout huit heures par jour à accueillir et renseigner les passagers, scanner leurs billets. L'horaire de la pause, non payée, est décidé par les responsables et la salle de repos est au diable. Il s’agit de CDD de six mois. Tout ça pour le smic, avec des primes de nuit très faibles.
         Otessa se présente comme une petite entreprise. C'est aussi une filiale du Groupe Crit, un des leaders du travail temporaire avec un réseau international de 500 agences. Autant dire que ces champions de l’exploitation ont largement les moyens de payer des salaires corrects et d’assurer des conditions de travail décentes.