vendredi 29 septembre 2017

Argenteuil, Sempérit occupée !


Sempérit occupé



Depuis la fin du mois de juin dernier, les travailleurs de l’entreprise Sempérit savent que les actionnaires de cette multinationale veulent fermer leur usine d’Argenteuil de fabrication de bandes transporteuses.
         Depuis lors, ils ont le sentiment d’être abandonnés. La direction autrichienne fait comme si l’usine n’existe plus. Elle a nommé un sous-fifre pour traiter avec les travailleurs menacés de licenciement. Celui-ci ne leur propose que des indemnités dérisoires, alors qu’ils demandent un minimum de 80 000 euros pour tous.
         Pas étonnant que la colère gagner parmi ces travailleurs.
         Hier, ils ont décidé d’occuper l’usine de jour comme de nuit.
         Ils ont plus que jamais besoin du soutien de tous.

Retraités attaqués, retraités dans la rue


Pas d'âge pour se rebiffer



Partout dans le pays, les retraités manifestaient hier. Des milliers de retraités ont ainsi manifesté à Paris, de l’Opéra à Miromesnil.
         Il y a de quoi, ils ont été touchés par les attaques successives qui n’ont pas cessé de dégrader depuis 1993 le montant de leur retraite. Ils subissent de plus le gel des pensions depuis 2013 et par la répercussion des restrictions budgétaires sur la vie quotidienne, qui va continuer avec le gouvernement Macron.
         Mais en plus, le gouvernement demande à tous les retraités touchant au moins 1200 € de pension de sacrifier 1,7 % de cette pension en CSG dès janvier prochain ! Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a eu le culot de dire qu’ils devaient faire un effort « Pour les plus jeunes générations ».
         Mais en attendant, ce sont les riches à l’autre bout de l’éventail social qui vont profiter du cadeau de la suppression de l’essentiel de l’impôt sur la fortune, au nom de l’éternel « c’est pour leur permettre d’investir ». Ils pourront effectivement investir… dans les yachts de luxe, les jets privés, les chevaux de course, les lingots d’or, qui ne seront plus taxés
          Un prochain rendez-vous le 10 octobre ?


Free et Lidl font parler d'eux. Et la zone aéroportuaire de l'aéroport Charles de Gaulle ?


"Les patrons ils osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnait"


Un envers du décors pas toujours beau à voir
Dans une annonce publiée dans la zone aéroportuaire de Roissy, l'entreprise Otessa cherche des hôtes et hôtesses d’accueil. Les candidats doivent être capables de gérer des situations dégradées, dans une amplitude horaire allant de 3 h du matin à 1 h du matin, parler couramment anglais, tout en étant ponctuel, de bonne présentation, dynamique et réactif.
         Les salariés de cette entreprise doivent rester debout huit heures par jour à accueillir et renseigner les passagers, scanner leurs billets. L'horaire de la pause, non payée, est décidé par les responsables et la salle de repos est au diable. Il s’agit de CDD de six mois. Tout ça pour le smic, avec des primes de nuit très faibles.
         Otessa se présente comme une petite entreprise. C'est aussi une filiale du Groupe Crit, un des leaders du travail temporaire avec un réseau international de 500 agences. Autant dire que ces champions de l’exploitation ont largement les moyens de payer des salaires corrects et d’assurer des conditions de travail décentes.

Essence, diésel, ils veulent nous pomper encore davantage


Ça pompe énormément



Le prix du diesel devrait augmenter de 10%, soit 7,6 centimes d’euros par litre, et ce rien que pour l’année 2018. Sur l’ensemble du quinquennat, cette augmentation devrait atteindre 31 centimes par litres.
Le gouvernement justifie ces augmentations en prétendant vouloir ramener le prix du diesel, particulièrement polluant, au niveau de celui de l’essence. Mais l’essence devrait, elle aussi, augmenter de 3,9 centimes.
En fait de souci de l’écologie et de la santé publique, il vaudrait mieux parler de racket pur et simple de tous ceux qui sont bien obligés de prendre leur voiture pour aller travailler faute de transports en commun !

Etats-Unis : un geste de dignité contre le racisme


Trump : champion des racistes



Lors d'un discours, Trump a insulté un joueur de football américain, demandant même qu'il soit « viré » par la ligue de football américain (NFL), qui organise les principaux championnats. Pourquoi ? En 2016, le joueur en question s'était agenouillé pendant l'hymne américain, pour protester contre les meurtres racistes perpétrés par la police. Trump tient à montrer sa solidarité avec les tueurs en uniforme et caresse dans le sens du poil ses électeurs les plus réactionnaires et les plus racistes.
      Depuis, des dizaines de sportifs américains, des chanteurs, s'agenouillent ostensiblement pendant l'hymne américain, pour protester contre Trump et marquer leur solidarité avec les victimes des crimes de la police.
      Un geste de dignité face à la démagogie de Trump et au racisme de sa police.