samedi 24 juin 2017

Calais, migrants : "atteintes aux droits fondamentaux les plus élémentaires"


Migrants à Calais : liberté de circulation !

 


Quelques mois après le démantèlement du camp de Calais par Hollande, des centaines de migrants affluent de nouveau dans l'espoir de traverser la Manche. Pour empêcher la reconstruction d'un nouveau camp, la police les traque jour et nuit et harcèle les bénévoles qui apportent leur aide, empêchant la distribution de repas et d'eau. Même le très officiel défenseur des Droits vient de dénoncer « les atteintes aux droits fondamentaux les plus élémentaires ».
         Ni les matraques ni les brimades n'empêcheront ces femmes et ces hommes de tenter leur chance, car ils n'ont pas d'autres solutions pour rejoindre famille ou soutiens en Grande-Bretagne. La seule solution humaine, c'est de les laisser circuler et s'installer librement là où ils le souhaitent. Parions que ce ne sera pas la réponse de Collomb, ministre de l'Intérieur en déplacement ce vendredi à Calais.

vendredi 23 juin 2017

Argenteuil : mutuelle des agents, ils ont été trompés, à la municipalité de payer


A la municipalité de payer !

La municipalité a décidé en 2015 de proposer l’affiliation à une mutuelle soit disant avantageuse pour les agents de la Ville d’Argenteuil, la MNFCT.
         Ces derniers viennent de recevoir une note d’information qui leur annonce une augmentation des cotisations, avec la possibilité de modifier leurs garanties à la baisse. Mais ils doivent le faire par écrit avant le 29 juin, soit maintenant dans moins d’une semaine.
         Les agents territoriaux sont en colère. Ils ont la conviction d’avoir été lésés par le mauvais choix de la municipalité. En outre, ils n’ont pas les moyens de vérifier la véracité du déficit annoncé qui remet en cause, selon la MNFCT, « l’approche technique initiale ».
         Si la municipalité et cette mutuelle n’ont pas eu « l’approche » adéquate, ce n’est pas aux agents de payer. Il reste donc à la municipalité à abonder le déficit -si déficit il y a- et pas aux agents de subir, par une hausse importante de leurs cotisations, une nouvelle dégradation de leur pouvoir d’achat.

Domidep, EHPAD "Les Pensées" : la force des travailleurs, c'est la grève


Respect !

 


La grève d’un mois des salariés de l’EHPAD « Les pensées » à Argenteuil est terminée maintenant depuis une semaine. Sans cette grève qui a obligé Domidep à revoir sa copie, il n’y aurait pas eu l’embauche d’une lingère, la transformation de 9 contrats CDD en contrats à durée indéterminée, l’obtention de primes diverses aux infirmières et aides-soignantes, des repas pour ces dernières du soir, des formations…
         Si l’essentiel des jours de grève sera supporté par les grévistes, au-delà de ce qu’ils ont obtenu, et le plus important, est la solidarité dont ils ont fait preuve, une démonstration qui fera que dorénavant, aux Pensées, ce ne sera plus comme avant. 

Nous avons reçu un message très chaleureux de la part des ex-grévistes pour notre soutien, adressé à moi-même mais aussi à notre « parti ». Donc, ce message s’adresse comme de bien entendu à tous les camarades et proches de Lutte ouvrière à Argenteuil qui ont soutenu la grève des salariés des Pensées, moralement mais également financièrement.

Argenteuil, Médecine libérale, une situation de plus en plus difficile


Les grandes limites de la médecine libérale

Un médecin de plus vient de partir en retraite dans le centre d’Argenteuil. En conséquence, il est bien difficile voire impossible pour les autres praticiens de ce quartier, déjà surchargés de travail, d’assumer la prise en charge de ces nouveaux patients.
         La solution n’est certes pas simple. Pour l’éclairer, voilà un extrait d’un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de décembre 2012 :
« …Depuis des années, des dizaines d'années même, le manque de médecins dans certaines régions -- zones rurales peu habitées mais aussi zones urbaines sinistrées par le chômage -- est régulièrement pointé du doigt. Au fil des ans, les disparités n'ont fait que s'accroître, entre par exemple d'un côté Paris ou la Côte-d'Azur, et de l'autre la Lozère ou la Picardie. Et ces disparités vont encore augmenter dans les prochaines années, avec le départ en retraite de milliers de médecins qui ne trouvent pas de successeur.
Comme d'autres professions libérales, les médecins sont libres de s'installer là où ils veulent. Pour la plupart, ils choisissent donc de s'installer là où leur activité promet d'être la plus rémunératrice et où les conditions d'exercice et de vie sont les plus agréables. Sauf qu'à la différence d'autres professions libérales, comme les notaires ou les huissiers, pour ne citer que ceux-là, les médecins, eux, sont indispensables à toute la population.
Il serait donc nécessaire qu'ils soient obligés de choisir leur lieu d'installation, au moins pour quelques années, en fonction de ces nécessités. D'autant que, pendant toute leur formation dans les centres hospitaliers universitaires, ils bénéficient des investissements de l'État et de l'argent public. Ce ne serait donc qu'un juste retour des choses, et c'est du reste ce qu'on demande aux enseignants qui, une fois diplômés, sont nommés là où on a besoin d'eux, en contrepartie du fait qu'ils ont bénéficié pendant leurs études de professeurs et de structures financés par la collectivité. »…
 

Macron, Gattaz, droit du travail, l'offensive se précise


L'offensive se précise

 

 
Le projet de loi d'habilitation sur le code du travail a été révélé dans la presse. Ce texte indique les différents domaines pour lesquels Macron pourra modifier la loi par ordonnance. Souplesse pour licencier, souplesse des contrats de travail, réduction des délais et des motifs de contestation, plafonnement des indemnités prud'homales, négociation entreprise par entreprise des conditions de travail et de salaire en dérogeant aux accords de branches.
         Toutes les exigences formulées depuis longtemps par les patrons seraient donc en passe d'être satisfaites... en passe, seulement car les travailleurs n'ont pas encore dit leur dernier mot.