mercredi 3 mai 2017

Argenteuil, employés municipaux, le ras-le bol monte


Les travailleurs n’en peuvent plus




La grève a été massivement suivie dans le service mutualisé des « Affaires générales » et de « L’état civil » de la Ville d’Argenteuil. Sans doute plus de 80 % de participants qui ont mis une chaude ambiance dans l’hôtel de ville où ces travailleurs subissent quotidiennement des conditions de travail déplorables.
         Ces travailleuses pour l’essentiel n’ont pas cessé de voir leur travail augmenter ces dernières années. Les dépassements d’horaire non payés ne sont pas rares. La reconnaissance de la municipalité et de leur hiérarchie n’est pas au rendez-vous. La charge de travail a augmenté avec la mutualisation des deux services, et dernièrement une nouvelle fois avec la réduction du nombre de lieux de réalisation de  la carte d’identité. A la hausse des effectifs s’ajoute comme revendications la revalorisation des salaires.
         Une délégation a été reçue. Comme on pouvait s’y attendre, rien n’en est ressorti. Si, le changement d’appellation de la fonction de ces travailleurs ! Bref, rien ou du vent !        

         Cette grève vient cinq jours après celle toute aussi massive des travailleuses des crèches, et cela, dans le fond, pour les mêmes raisons. Et ce qui est vrai pour ces trois services l’est tout autant pour bien d’autres services municipaux.
         La prochaine étape sera de se retrouver tous les services ensemble pour poser les différents cahiers de revendications qui risquent d’être bien semblables d’un service à l’autre.

Le pen, Fillon, petits faussaires, grands menteurs


Le Pen-Fillon : mêmes paroles, même politique

 


Marine Le Pen a repris mot à mot dans son meeting du 1er mai des passages entiers d'un discours de Fillon, essayant de draguer ainsi les électeurs.de l'ancien premier ministre de Sarkozy.
C'est assez minable. Mais cela prouve qu'il n'y pas une cloison épaisse entre cette droite dite républicaine et la droite extrême.

Eram, Tati, les ravages du grand monopoly capitaliste


Eram : pas touche aux emplois chez Tati !

 


Le groupe Eram vient de placer son enseigne Tati - pas assez rentable, selon la direction d'Eram - en cessation de paiement. Du coup, dans les 130 magasins Tati, c'est l'angoisse. Car l'entreprise qui paraît la mieux placée pour reprendre Tati, Gifi, parle de ne garder que 1 200 salariés sur 1 700, et ce dans le scénario le plus optimiste.
      Mais que le chiffre des licenciés soit de 500 ou de 1 000, il est inacceptable. Car le groupe Eram fait des affaires florissantes. Et il justifie la fermeture prochaine des magasins Tati par la concurrence de l'enseigne Gemo... dont il est lui-même propriétaire !
      Face à des calculs aussi cyniquement intéressées, les travailleurs doivent imposer le maintien de leur gagne-pain.

Sanofi, Sanoprofits, et supers profits, plutôt


Sanofi : des milliards, il y en a, dans les caisses du patronat

 


Les bénéfices du trust pharmaceutique Sanofi ont plus que quintuplé au 1er trimestre 2017 par rapport au 1er trimestre 2016, et son chiffre d'affaires a progressé de plus de 10 %. Cela n'empêche pas Sanofi d'imposer un plan de réduction des coûts aux salariés et de supprimer des centaines de postes.
         Le patronat voudrait faire croire que la bonne santé des entreprises est la condition de la baisse du chômage et de l'amélioration des conditions de travail. Le cas de Sanofi montre que c'est un mensonge : au contraire, c'est sur le dos des travailleurs que se font ces superprofits, dont les actionnaires sont les seuls bénéficiaires.

Rio Tinto comme ailleurs, de l'argent il y en a dans les poches du patronat


La productivité pour les salariés, les profits aux actionnaires

 


A l’usine Aluminium Dunkerque, pour le premier trimestre 2017, la direction annonce un bénéfice avant impôts, intérêts et amortissements (ebitda) de 33,3 millions de dollars, et un résultat net de 16,5 millions de dollars.

         Celui-ci représente sur ces trois mois 8 200 euros par mois et par salarié, bien plus que ce qu’elle verse comme salaire, aux salariés de Rio Tinto ou à leurs camarades intérimaires ou de la sous-traitance.

         Tous ces millions, dès le début de l’année, sont le résultat de plusieurs années de dégradations des conditions de travail et de salaire… C’est aux salariés qu’ils reviennent.