dimanche 27 novembre 2016

Argenteuil, Ile de France, Fillon, Juppé, Dupont et Dupont, adversaires tout à fait primaires du monde du travail



Fillon, fillette et garçonnette
        
V. Pécresse, la présidente de la Région Ile de France avait dans un premier temps choisi Fillon, puis avait rallié à Juppé quand celui-ci était le « favori des sondages ».
         Cela s’appelle choisir le mauvais cheval.
         Mais aux dernières nouvelles, le catholique Fillon lui a pardonné.

        A une toute autre échelle, communale si l’on peut dire, on a pu reconnaître à la télé dans une grande émission un bout de la moustache de l’adjoint aux finances d’Argenteuil frétiller parmi les partisans de Fillon. Elle tentait de jouer du menton pour s’imposer à l’écran.
         Il est vrai qu’il peut toujours offrir son expérience à son mentor au niveau du projet de ce dernier de supprimer 500 000 postes de fonctionnaires. Il a tout de même contribué à supprimer de 400 à 500 postes d’employés utiles au service public nécessaire à la population d’Argenteuil.

Les Dupont et Dupont, adversaires du monde du travail

Fidel Castro : un dirigeant nationaliste conséquent, mais certainement pas un communiste



Mort de Fidel Castro

Lorsque qu’en 1959, Fidel Castro et ses partisans renversent Batista, un dictateur brutal, fantoche des Etats-Unis, il ne se revendique pas encore du communisme. Ce n’est qu’après que les dirigeants des Etats-Unis aient rompu avec le nouveau régime cubain qu’il choisit cette référence. Il se tourna alors vers l’URSS pour résister face aux pressions militaires et au blocus économique que les dirigeants impérialistes imposèrent à Cuba. Et face à son voisin, le géant américain, le leader du monde impérialiste, il a su tenir pendant des décennies.
         Cuba, isolé, est certes resté un pays pauvre. Mais il a connu des développements que n’ont pas connus les pays des Caraïbes voisins, avec son système médical ou éducatif par exemple. Mais ni Cuba, ni Castro, pas plus que les dirigeants du bloc de l’Est ou de la Chine n’étaient communistes. Le communisme est la mise en commun des moyens de production aux profits de toute la société ce qui suppose une révolution ouvrière qui ne reste pas isolée, dans un seul pays, petit, et qui plus est, se retrouve coupé de l’économie mondiale.
         Il faut reconnaître en Fidel Castro un dirigeant nationaliste conséquent. Mais pas un dirigeant communiste, même s’il en a choisi l’étiquette, en s’alignant sur la caricature qu’en avaient faite Staline et les staliniens, singeant son régime et ses rituels y compris les plus repoussants.  
         Tel fut son apport, qui ne doit pas masquer ses limites.

Fidel Castro et Nikita Khrouchtchev en 1960



Une permanence de Lutte ouvrière au marché Héloïse ce matin de 10 heures 30 à midi. Faites-y un tour.