lundi 14 novembre 2016

Armistice du 11 novembre 1918 : guerre à la guerre !



Face aux brigands impérialistes…

Galonnés et politiciens ont  commémoré il y a trois jours, le 11 novembre, la fin de la Première Guerre mondiale. Cette boucherie effroyable fut l'aboutissement des rivalités entre les grandes puissances impérialistes. Pour entraîner des millions d'ouvriers et de paysans à s'entre-tuer, chaque camp avait chauffé à blanc les opinions publiques aux flammes du chauvinisme.
         Mais, avant même la fin de cette barbarie, cette guerre accoucha de la révolution russe qui mit à bas la dictature tsariste suivie d'une vague révolutionnaire qui déferla sur l'Europe. Au chauvinisme et aux traités secrets pour le partage du monde, les masses en révolte opposaient les intérêts communs des opprimés par-delà les frontières.
Renouer avec cet internationalisme face aux nationalismes de tous poils qui fleurissent, c'est un combat urgent !


Un internationalisme toujours vivant. Aujourd’hui comme hier : A bas la guerre !

Le 11 novembre, 120 choristes de quatorze chorales révolutionnaires venues de 5 pays différents ont chanté au pied du « monument de la Victoire » de Verdun.
         Ils ont exprimé leur colère contre les sentiments patriotiques exaltés lors des commémorations autour de la bataille de Verdun, et contre tous les nationalismes. Avant de reprendre l'Internationale avec le public venu nombreux, ils ont rappelé leurs convictions « A bas la guerre ! A bas toutes les guerres ! A bas toutes les armées ! ».

dimanche 13 novembre 2016

Argenteuil : Maurice AUDIN, sa stèle restaurée



La stèle de Maurice AUDIN restaurée

         Maurice AUDIN était membre du Parti Communiste Algérien. Ce parti était favorable à l’indépendance de l’Algérie, et combattait aux côtés du FLN. En juin 1957, le « Pied-noir » Maurice AUDIN fut arrêté à Alger par l’armée française. Ses proches ne le revirent plus. Il avait été torturé et liquidé. Il avait 25 ans.

La stèle restaurée

Argenteuil : Jean Vilar encore et toujours !



Ni vu ni connu, j’t’embrouille

Dans le dernier Argenteuillais, la « tribune » de la municipalité évoque l’avenir du site « Jean Vilar » de la façon suivante pour ce qui concerne la pérennité du complexe actuel : « Ce projet d’initiative privée se construira à l’endroit actuel de l’espace Jean Vilar. Il comprendra une salle de spectacle (à savoir : la nouvelle salle modernisée)… »
         La nouvelle salle modernisée !
         On s’y perd. Si elle est nouvelle, on s’étonne qu’elle soit modernisée !
         S’il s’agit de l’ancienne, elle serait conservée mais modernisée ?
         Cette formule sibylline est en tout cas dans la continuité du flou des déclarations municipales concernant l’avenir d’un lieu cher à la population, où les associations locales en particulier peuvent organiser pour un coût modique leurs initiatives dans un lieu adapté à celles-ci.
         Une pétition circule pour la « modernisation » du complexe Jean Vilar mais avant tout donc pour sa conservation. Et cela, pour sa part, sans ambiguïté.
         C’est pour cela que nous la proposons à la signature de la population.